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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 15e Semaine: Jeudi

 Texte de l'Évangile (Mt 11,28-30): «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger».

Commentaire: Abbé Julio César RAMOS González SDB (Mendoza, Argentine)

«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos»

Aujourd'hui, devant un monde qui a décidé de donner le dos á Dieu, devant un monde hostile á tous ce qui est chrétien et aux chrétiens, d'écouter de Jésus (qui nous parle dans la liturgie ou dans la lecture personnelle de la Parole) il provoque une consolation, une joie et des espérances au milieu des luttes quotidiennes: «Venez à moi tous ceux que vous êtes été fatigués (…), je vous donnerai le repos» (Mt 11,28).

Cela console, parce que ces mots contiennent la promesse du soulagement qui provient de l'amour de Dieu. Joie, parce qu'elles font que le cœur manifeste dans la vie, la sécurité dans la foi de cette promesse. De l'espoir, parce qu'en marchant, dans tel monde résolu contre Dieu et nous, nous qui croyons dans le Christ nous savons que non tout finit à une fin, mais beaucoup de "fins" ont été "principes" de choses meilleures, comme sa propre résurrection.

Notre fin, pour principe de nouveautés dans l'amour de Dieu, il est d'être toujours avec Christ. Notre but est d'aller indéfectiblement à l'amour de Christ, "le joug" d'une loi qui n'est pas basée sur la capacité limitée des volontarismes humains, mais dans la volonté éternelle salvatrice de Dieu.

Dans ce sens Benoît XVI nous dira dans l'une de ses Catéchèses: «Dieu a une volonté avec et pour nous, et celle-ci doit se convertir en ce que nous voulons et sommes. L'essence du ciel s'appuie sur ce qui s'accomplisse sans réserves la volonté de Dieu, ou pour le mettre à d'autres termes, où la volonté de Dieu s'accomplit il y a un ciel. Jésus même est" ciel "dans le sens le plus profond et vrai du mot, en Lui dans qui et à travers qui la volonté de Dieu s'accomplit totalement. Notre volonté nous éloigne de la volonté de Dieu et une "terre" simple nous rend. Mais, Il nous accepte, nous attire vers Lui et, dans une communion avec Lui, nous apprenons la volonté de Dieu». Ainsi soit-il, alors.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le "joug de Dieu"

Aujourd'hui, afin de nous guider jusqu'au repos, Jésus nous parle de "son joug" et de "son fardeau". Le Christ nous décrit par là deux exigences de l'amour. D'abord: quiconque tombe amoureux désire se soumettre ("sub-juguer") à la volonté de la personne aimée. Ensuite: en parcourant ce chemin, l'amoureux avance vers l'identification avec l'être aimé, se chargeant du "fardeau" de son bien-être. Ce "joug" est précisément la loi de Dieu, une loi qui libère. 

C'est ici qu'apparaît le sujet de la liberté: celui qui aime met volontairement sa liberté au service de l'être aimé. Dans ce cas il ne perd pas sa liberté mais au contraire il se libère de contraintes et de frivolités égoïstes. La liberté a une orientation (l'engagement avec celui qu'on aime), et elle est donc en totale contradiction avec tout ce qui, semblant libérer l'homme, ne fait que l'enchainer.

—Seigneur, celui qui brise l'amitié avec toi, celui qui se dégage de ton "joug léger", n'atteint pas la liberté, mais au contraire devient esclave d'autres puissances.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire- 15e Semaine: Mercredi

 Texte de l'Évangile (Mt 11,25-27): En ce temps-là, Jésus prit la parole: «Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler».

Commentaire: Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)

Tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits

Aujourd'hui, l'Évangile nous donne l'opportunité de pénétrer, pour ainsi dire, dans la structure même de la sagesse divine. Qui d'entre nous n'aurait pas envie de se voir dévoiler les mystères de la vie? Mais il y a des énigmes que même la meilleure équipe de savants du monde ne pourra jamais élucider. Néanmoins, il y en a UN devant lequel «(...) rien n'est caché, (…) rien n'a été gardé secret» (Mc 4,22). C'est celui qui s'appelle lui-même “Fils de l'homme”, car Il affirme que «Tout m'a été confié par mon Père» (Mt 11,27). Sa nature humaine —à travers l'Union Hypostatique— a été appropriée par la Personne du Verbe de Dieu c'est, en un mot, la deuxième personne de la Sainte Trinité, face à laquelle il n'y a pas de ténèbres et c'est grâce à elle que la nuit est encore plus lumineuse que le jour.

Un proverbe arabe dit: «Si dans une nuit noire une fourmi noire grimpe sur un mur noir, Dieu la voit». Pour Dieu il n'y a pas de secrets ni de mystères. Les mystères existent pour nous, mais pas pour Dieu, devant qui le passé, le présent et le futur sont dévoilés et scrutés jusqu'au dernier détail.

Comblé le Seigneur dit: «Je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits» (Mt 11,25). C'est vrai, personne ne peut prétendre connaître de pareils secrets même en essayant de les élucider par des études intensives, ni par le don de la connaissance. Une vieille dame sans éducation en saura plus sur les secrets de la vie que le scientifique prétentieux qui a passé des années dans les universités les plus prestigieuses. Il y a la sagesse qui s'obtient par la foi et la simplicité et l'humilité intérieures. Clément Alejandrino l'a très bien dit: «La nuit est propice aux mystères, c'est le moment où l'âme, attentive et humble, se retourne sur elle-même pour réfléchir à sa condition et c'est à ce moment là qu'elle rencontre Dieu».

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le style de Dieu

Aujourd'hui, nous nous demandons: Pourquoi Jésus n'a pas défié vos adversaires avec le pouvoir?, pourquoi il n'a pas démontré avec force irréfutable qu'il est le Ressuscité?, pourquoi il s’est révélé seulement à un petit groupe de disciples, dont le témoignage nous nous appuyons maintenant?

Agir discrètement est le mystère de Dieu. Peu à peu il construit progressivement son histoire dans la grande histoire de l'humanité. Il devient homme, de façon qu'il puisse donc être ignoré par ses contemporains, par les forces de la célébrité dans l'histoire. Il souffre et meurt, et, en tant que Ressuscité il ne veut se manifester à l'humanité que par la foi de son peuple. N'est-ce pas un style de divin? Dieu ne va pas contre le pouvoir externe, mais donne la liberté, il offre et suscite l'amour.

—Seigneur, Vous appelez doucement aux portes de notre cœur. Je veux l'ouvrir pour que tu puisses me faire "voir".

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 15e Semaine: Mardi

Martyrologe 15 juillet: Saint Bonaventure, évêque et docteur de l’Église

 Texte de l'Évangile (Mt 11,20-24): Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties: «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence. En tout cas, je vous le déclare: Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous, au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui. En tout cas, je vous le déclare: le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du Jugement».

Commentaire: Fr. Damien LIN Yuanheng (Singapore, Singapour)

«"Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde!" »

Aujourd'hui, le Christ réprimande deux villes de Galilée, Corazine et Bethsaïde à cause de leur manque de foi: "Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, … les gens se seraient convertis" (Mt 11,21). Jésus Lui-même témoigne en faveur des villes phéniciennes, Tyr et Sidon: elles auraient fait pénitence avec une grande humilité si elles avaient vu les merveilles du pouvoir divin.
Personne n'est heureux de recevoir une bonne réprimande. En effet, il doit être particulièrement douloureux de se faire réprimander par le Christ, Lui qui nous aime d'un cœur infiniment miséricordieux. Simplement, il n'y a pas d'excuse, il n'y a pas d'immunité quand on est réprimandé par la Vérité même. Recevons donc chaque jour, avec humilité et responsabilité, l'appel de Dieu à la conversion.
Il faut noter également que le Christ ne tourne pas autour du pot. Il met ses auditeurs face à la vérité. Nous devons analyser la façon dont nous parlons du Christ aux autres. Souvent, nous aussi nous devons lutter contre le respect que nous avons pour les personnes afin de mettre nos amis face aux vérités éternelles, telles que la mort et le jugement final. Le Pape François décrit saint Paul, sciemment, comme un "fauteur de troubles": "le Seigneur veut que nous allions toujours plus loin…que nous ne nous réfugions pas dans une vie tranquille ni dans des structures obsolètes (…)". Et Paul dérangeait en prêchant le Seigneur. Mais il allait de l'avant, car il avait dans son for intérieur cette attitude chrétienne qu'est le zèle apostolique. Il n'était pas un "homme de compromis". Ne fuyons pas notre devoir de charité!
Vous trouverez peut-être, comme moi, les paroles de San Joseph Marie Escrivá édifiantes: "(…) il s'agit de parler comme un sage, comme un chrétien, mais de façon accessible à tous". Nous ne pouvons pas nous endormir sur nos lauriers – nous accommoder- afin d'être entendus de tous, mais au contraire nous devons demander la grâce d'être des instruments du Saint Esprit, afin de situer pleinement chaque homme et chaque femme face à la vérité divine.

 

 

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

La conversion

Aujourd'hui, nous sommes très surpris par la plainte de Jésus. Nous pouvons difficilement imaginer Jésus —qui est Miséricorde infinie— en train de maudire ces villes. Mais ce n'est pas vraiment de la colère, plutôt un cri de douleur divin, parce que les cœurs humains refusent l'amour de Dieu.

La conversion est essentielle dans notre vie, car nous sommes faibles par nature: nous avons été touchés par le péché originel! Nous devons reconnaitre que nous avons du mal à comprendre et à faire le bien et que nous commettons des fautes. Donc, ce que nous avons de plus raisonnable à faire c'est de corriger la faute, se convertir, demander pardon à nos frères et à notre Seigneur. Si nous ne le faisons pas, nous cessons de ressentir l'amour de Dieu qui ne cesse de nous aimer.

—Seigneur, je sais que tu ne m'abandonnes jamais, même quand je t'offense. Accorde-moi un cœur noble afin de ne pas me tromper moi-même en dissimulant mes fautes. Donne-moi le "courage" de te laisser me pardonner. Ne permets pas que je m'éloigne de toi par manque de contrition. Je veux reposer dans ta miséricorde.

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 15e Semaine: Lundi

 Texte de l'Évangile (Mt 10,34--11,1): «Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre: je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère: on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. 

»Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Qui veut garder sa vie pour soi la perdra; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera. Qui vous accueille m'accueille; et qui m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète; qui accueille un homme juste en sa qualité d'homme juste recevra une récompense d'homme juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis: il ne perdra pas sa récompense». 

Jésus acheva ainsi de donner ses instructions aux douze disciples, puis il partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.

Commentaire: Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne)

Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi

Aujourd'hui, Jésus nous offre un cocktail explosif de recommandations, c'est comme un buffet à la mode où il y a des petits plats à déguster. Il s'agit de conseils profonds et difficiles à avaler, destinés à ses disciples et qui sont le centre du processus de leur formation et préparation à leur mission (cf. Mt 11,1). Afin de bien les déguster nous devons les contempler un par un.

Jésus commence par leur révéler les bienfaits de l'enseignement. Au-delà des séquelles positives, évidentes dans l'attitude du Seigneur, l'Évangile évoque également les contretemps et effets secondaires de la prédication «on aura pour ennemis les gens de sa propre maison» (Mt 10,36). C'est cela le paradoxe de vivre la foi: le risque de nous confronter, même à nos proches, quand nous ne comprenons pas qui est Jésus, le Seigneur, et nous ne le percevons pas comme le Maître de l'union.

Ensuite, Jésus nous demande de le placer au plus haut niveau sur l'échelle de l'amour: «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi…» (Mt 10,37), «celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi» (Mt 10,37). Ainsi, Il propose de nous laisser accompagner par Lui en tant que présence de Dieu, car «qui m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé» (Mt 10,40). La conséquence de vivre accompagné par le Seigneur, quand on l'accueille chez soi, est de jouir de la récompense des prophètes et des justes, car nous avons accueilli chez nous un prophète et un juste.

Le Maître finit ses recommandations en donnant beaucoup de valeur aux petits gestes d'aide et de soutien que nous devons avoir envers ceux qui vivent en Sa compagnie: ses disciples, c'est à dire, nous les chrétiens «et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en sa qualité de disciple» (Mt 10,42). De ce conseil naît une responsabilité: celle du respect d'autrui, nous devons prendre conscience que celui qui vit dans le Seigneur, qui que ce soit, doit être considéré comme si c'était Jésus Lui-même. Saint Jean Chrysostome nous dit: «Si l'amour était parsemé partout, cela donnerait une foule de biens».

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Qu'est-ce que "l'amour"?

Aujourd'hui —à notre époque— “amour” signifie tellement de choses —contraires même— que souvent on ne perçoit pas son sens authentique. Nous voulons tous de l’amour, mais tout n’est pas amour. Jésus offre un critère sensé: aimer, c’est un peu “se perdre”. Qui n’est pas disposé aux “fatigues de l’exode” ne peut aimer: amour et commodité sont incompatibles.

La Trinité représente l’amour essentiel (un éternel “Etre pour…”) et l’homme est à l’image de Dieu: quelqu’un qui par penchant naturel souhaite “donner et recevoir de l’amour”. Perdre la vie!: Jésus-Christ décrit son propre itinéraire, qui l’emmène à la résurrection par la croix. C’est le chemin du grain de blé qui tombe en terre et meurt donnant un fruit abondant. L’amour est une exigence qui ne me laisse pas intact: je ne peux pas me limiter à être moi-même tout court, mais dois me perdre encore et encore.

—Jésus, Fils de Dieu, qui "demeures pour" nous en devenant homme, accorde-moi de suivre tes sentiers d’amour "en étant et en vivant pour" les autres.

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 15e Semaine: Dimanche (A)

 Texte de l'Évangile (Mt 13,1-23): Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac. Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une barque où il s'assit; toute la foule se tenait sur le rivage. 

Il leur dit beaucoup de choses en paraboles: «Voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D'autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde. Le soleil s'étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D'autres grains sont tombés dans les ronces; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D'autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu'il entende!». 

Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent: «Pourquoi leur parles-tu en paraboles?». Il leur répondit: «A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux ce n'est pas donné. Celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance; mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a. Si je leur parle en paraboles, c'est parce qu'ils regardent sans regarder, qu'ils écoutent sans écouter et sans comprendre. Ainsi s'accomplit pour eux la prophétie d'Isaïe: Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s'est alourdi: ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n'entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu'ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris! Mais vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce qu'elles entendent! Amen, je vous le dis: beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. 

»Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand l'homme entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s'empare de ce qui est semé dans son cœur: cet homme, c'est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c'est l'homme qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n'a pas de racines en lui, il est l'homme d'un moment: quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c'est l'homme qui entend la Parole; mais les soucis du monde et les séductions de la richesse étouffent la Parole, et il ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend la Parole et la comprend; il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un».

Commentaire: Abbé Jorge LORING SJ (Cádiz, Espagne)

Le semeur est sorti pour semer

Aujourd'hui, nous entendons la parabole du semeur. Elle a une force et un charme spécial car c'est la parole de Jésus lui-même.

Le message est clair: Dieu est généreux quand il sème, mais la concrétisation des fruits de ses semailles dépend aussi -en même temps- de la manière avec laquelle, en toute liberté, nous le recevons. Nos expériences de tous les jours nous confirment que le fruit donné dépendra du sol où la semence est tombée. Par exemple, parmi les étudiants d'une même école et d'une même classe les uns se dirigent vers une vocation religieuse tandis que d'autres finissent par être athées. Ils ont tous entendu les même choses mais la semence est tombée dans un terrain différent.

La bonne terre est notre cœur. C'est en partie notre nature mais cela dépend tout de même de notre volonté. Il y a des gens qui préfèrent profiter de la vie au lieu de s'améliorer. A travers elle s'accomplit la parabole: les mauvaises herbes (c'est-à-dire, les préoccupations du monde et la séduction des richesses) «étouffent la Parole, et il ne donne pas de fruit» (Mt 13,22).

Mais certains, par contre, valorisent l'être, ils accueillent avec amour la parole de Dieu et portent des fruits. Même si pour cela il faut se sacrifier. Jésus l'a déjà dit: «Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit» (Jn 12,24). Le Seigneur nous a prévenus que le chemin du salut est étroit (cf. Mt 7,14): tout ce qui vaut la peine, coûte beaucoup. Nous n'aurons jamais rien de grande de valeur sans effort de notre part.

Celui qui se laisse entraîner par ses envies aura le cœur comme une jungle. Par contre les arbres fruitiers, si on les taille, donnent un fruit meilleur. Ainsi les saints n'ont pas eu une vie facile mais ils sont un modèle pour l'humanité. Pie XII disait: «Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne. Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu'à la fin de notre vie. C'est pourquoi on peut parler aussi d'un martyr lent et prolongé».

 

 

Commentaire: Abbé Julio César RAMOS González SDB (Mendoza, Argentine)

Parabole du semeur

Aujourd'hui, Jésus commence son introduction aux mystères du Royaume, par cette manière tellement caractéristique de nous présenter sa dynamique en utilisant des "paraboles". La semence est la parole proclamée, et le semeur est Jésus lui-même. Il ne cherche pas à semer dans le meilleur des terrains pour s'assurer que la récolte sera abondante. Il est venu afin que tous "aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance".

Ainsi, les semences jetées par généreuses poignées produiront le pourcentage de rendement que les probabilités “toponymiques” le permettent. De la profondeur de la foi, dépendra la possibilité de rendement en donnant des fruits. Même si ceux-ci, viennent, en quelque sorte, garantis par la puissance de la Parole-semence, cela ne diminue pas la responsabilité qui t'incombe d'écouter attentivement cette même Parole. Pour cela, "celui qui a des oreilles, qu'il entende!".

—Je demande au Seigneur ce désir du prophète: "Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur".

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 14e Semaine: Samedi

 Texte de l'Évangile (Mt 10,24-33): «Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Le disciple doit se contenter d'être comme son maître, et le serviteur d'être comme son seigneur. Si le maître de maison s'est fait traiter de Béelzéboul, ce sera bien pire pour les gens de la maison. 

»Ne craignez pas les hommes; tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Ce que je vous dis dans l'ombre, dites-le au grand jour ; ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps. Est-ce qu'on ne vend pas deux moineaux pour un sou? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus que tous les moineaux du monde. 

»Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux».

Commentaire: Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)

Le disciple n'est pas au-dessus de son maître

Aujourd'hui, l'Évangile nous invite à méditer sur la relation maître et disciple: «Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur» (Mt 10,24). Dans la dimension humaine, il n'est pas impossible que l'élève arrive à surpasser celui qui lui a enseigné l'abc d'une discipline donnée. Il existe des exemples dans l'histoire, tels que Giotto, qui s'est avancé à son maître Cimabue, ou comme Manzini, à Pieri. Mais la clef de la sagesse ultime est uniquement dans les mains de l'Homme-Dieu, et les autres peuvent participer d'elle, en la saisissant à divers degrés: depuis le grand théologien Saint-Thomas d'Aquin jusqu'à l'enfant qui se préparera pour la Première Communion. Nous pouvons ajouter des ornements divers, mais ils ne seront jamais rien d'essentiel qui enrichira la valeur intrinsèque de la doctrine. Sinon, il est possible que nous tombions dans l'hérésie. 

Nous devons faire attention avant d'essayer de faire des mélanges qui pourraient, au lieu d'enrichir, dénaturer la substance de la Bonne Nouvelle. “Nous devons nous abstenir de la bonne nourriture, mais nous devons surtout jeûner des erreurs”, dit Saint Augustin. À un moment donné, on m'a laissé un livre sur les Anges Gardiens, dans lequel apparaissaient des éléments de doctrines ésotériques, tel que la métempsycose, et une nécessité incompréhensible de rédemption qui affecterait à ces bons esprits. 

L'Évangile d'aujourd’hui nous ouvre les yeux au fait inévitable que le disciple est quelques fois incompris, rencontre des obstacles, ou peut même être maltraité pour s'être déclaré disciple du Christ. La vie de Jésus fut un service ininterrompu à la défense de la vérité. Si on L'a surnommé «Belzébul», il n'est pas étrange qu'en moment de disputes, de confrontations culturelles, ou dans les confrontations que nous voyons à la télévision, on nous taxe de rétrogrades. La fidélité au Maître Christ est la reconnaissance ultime dont nous pouvons nous glorifier: «Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux» (Mt 10,32).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes du Pape François) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La dignité unique de chaque personne

Aujourd'hui, dans la «modernité», on a cherché à construire la fraternité universelle entre les hommes, en la fondant sur leur égalité. Peu à peu, cependant, nous avons compris que cette fraternité, privée de la référence à un Père commun comme son fondement ultime, ne réussit pas à subsister. Il faut donc revenir à la vraie racine de la fraternité. 

Au fil de l’histoire du salut, l’homme découvre que Dieu veut faire participer tous, en tant que frères, à l’unique bénédiction. La foi nous enseigne à voir que dans chaque homme il y a une bénédiction pour moi, que la lumière du visage de Dieu m’illumine à travers le visage du frère. Grâce à la foi, nous avons compris la dignité unique de chaque personne, qui n’était pas si évidente dans le monde antique. 

—Au centre de la foi biblique, se trouve l’amour de Dieu, sa sollicitude concrète pour chaque personne, son dessein de salut qui embrasse toute l’humanité et la création tout entière, et qui atteint son sommet dans l’Incarnation, la Mort et la Résurrection de Jésus Christ.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 14e Semaine: Vendredi

Martyrologe 11 juillet: Benoit, Patron d'Europe

 Texte de l'Évangile (Mt 10,16-23): «Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes. Méfiez-vous des hommes: ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi: il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. 

»Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis: vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël quand le Fils de l'homme viendra».

Commentaire: Abbé Josep LAPLANA OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne)

Vous serez détestés de tous à cause de mon nom

Aujourd'hui, l'Évangile souligne les difficultés et les contradictions que le chrétien devra subir à cause du Christ et de son Évangile, et comment il devra résister et persévérer jusqu’au bout. Jésus nous a promis: «Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20); mais Il n'a pas promis aux siens un chemin facile, tout au contraire, Il leur a dit: «Vous serez détestés de tous à cause de mon nom» (Mt 10,22).

L'Église et le monde sont deux réalités difficiles à concilier. Le monde, que l'Église doit convertir à Jésus-Christ, n'est pas une réalité neutre, comme s'il s'agissait d'une cire vierge qui n'attend que le sceau qui lui donne forme. Il n'en irait ainsi que s'il n'y avait pas eu une histoire de péché entre la création de l'homme et sa rédemption. Le monde, comme structure éloignée de Dieu, obéit à un autre seigneur, que l'Évangile de saint Jean désigne comme “le prince de ce monde”, l'ennemi de l'âme, auquel le chrétien, le jour de son baptême, a fait serment de désobéir, de le planter là pour n'appartenir qu'au Seigneur et à l'Église qui l'a engendré en Jésus-Christ.

Mais le baptisé continue de vivre dans ce monde et non un autre, il ne renonce pas à en être le citoyen, ni ne lui refuse son honnête apport pour son soutien et son amélioration; les devoirs civiques sont aussi des devoirs chrétiens; payer ses impôts est un devoir de justice pour le chrétien. Jésus a dit que ses disciples sont dans le monde, mais qu'ils ne sont pas du monde (cf. Jn 17,14-15). Nous n'appartenons pas au monde de façon inconditionnelle, nous n'appartenons complètement qu'à Jésus-Christ et à l'Église, véritable patrie spirituelle, qui se trouve ici-bas mais traverse les barrières de l'espace et du temps pour nous conduire jusqu'à la patrie définitive du ciel.

Cette double citoyenneté heurte inéluctablement les forces de péché et de domination qui meuvent les rouages mondaines. Repassant l'histoire de l'Église, Newman disait que «la persécution est la marque de l'Église, peut-être la plus durable de toutes».

 

Commentaire: Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)

L'apôtre

Aujourd'hui, Jésus annonce à ses proches qu'ils vont beaucoup souffrir parce qu'ils sont ses apôtres. Il ne leur donne pas des perspectives très motivantes: procès, flagellations, haine de la part de leur propre famille, persécutions, mort. L'attitude que doivent avoir les apôtres est de l'astuce et de l'innocence. Leur mission: parcourir le monde en portant témoignage de Jésus, en parlant grâce à l'inspiration du Saint Esprit… en fuyant quand cela s'avère nécessaire. Le plus important: persévérer jusqu'à la fin.

"Apôtre" est un mot grec qui signifie "envoyé", envoyé par Jésus pour annoncer son message. Jésus en a choisi douze. Afin de garder l'intégralité de l'Évangile, la prédication apostolique se perpétue depuis le début jusqu'à la fin des temps, par une passation ininterrompue. Cette transmission vivante nous l'appelons "tradition": la prédication apostolique continue par le biais de la succession apostolique. La tradition et l'écriture sont les deux grandes sources de la foi.

—Seigneur, merci pour les apôtres qui ont transmis la foi jusqu'à nos jours et parce que tu nous envoies en tant que membres de cette "chaîne" apostolique qui annonce l'Evangile.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Jour liturgique : Temps ordinaire - 14e Semaine: Jeudi

 Texte de l'Évangile (Mt 10,7-15): «Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement: donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous; ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l'on refuse de vous accueillir et d'écouter vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, en secouant la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis: au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville».

Commentaire: Abbé Antonio BORDAS i Belmonte (L’Ametlla de Mar, Tarragona, Espagne)

"Allez proclamer que le Règne des Cieux est proche"

Aujourd'hui, le texte de l'Évangile nous invite à évangéliser ; il nous dit : "prêchez" (cf. Mt 10,7). Ce qui est annoncé, c'est la bonne nouvelle de Jésus, qui essaie de nous parler du royaume de Dieu, du fait que c'est Lui notre sauveur, que le Père l'a envoyé dans le monde, et que pour cette raison, c'est le seul qui peut nous régénérer de l'intérieur et changer la société dans laquelle nous vivons.

Jésus annonçait "le Règne des Cieux est proche" (Mt 10,7). C'est lui qui annonçait le règne de Dieu qui progressait entre les hommes et les femmes au fur et à mesure que le bien avançait et que le mal reculait.

Jésus veut le salut de l'homme en entier, dans son corps et dans son esprit ; plus encore, face à l'énigme qui préoccupe l'humanité qu'est la mort, Jésus propose la résurrection. Celui qui est un mort vivant à cause du péché, expérimente une nouvelle vie quand il retrouve la grâce. C'est un grand mystère que nous commençons à expérimenter à partir de notre baptême : Nous chrétiens, nous sommes appelés à la résurrection !

Voici un exemple de la façon dont le Pape François recherche le bien de l'homme : "Cette "culture du rejet" nous a aussi rendus insensibles face à la profusion et au gaspillage des aliments. A une autre époque, nos grands-parents veillaient scrupuleusement à ce qu'aucun reste de nourriture ne soit jeté. Jeter un aliment revient à le voler de la table du pauvre, de celui qui a faim !".

Jésus nous demande d'être toujours des messagers de la paix. Quand nous les prêtres nous apportons la Communion à un malade nous disons : Que la paix du Seigneur vienne dans cette maison !" Et la paix du Christ reste là-bas, s'il y a des personnes dignes de la recevoir. Pour recevoir les dons du royaume de Dieu il faut être dans une bonne disposition intérieure. D'un autre côté, nous voyons aussi comment beaucoup de gens trouvent des excuses pour ne pas recevoir l'Évangile.

Nous avons un grand devoir au milieu des hommes, c'est qu'une fois que nous sommes croyants, nous ne pouvons pas cesser d'annoncer l'Évangile car nous le vivons et nous voulons que d'autres gens le vivent aussi.

 

 

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

La nouvelle évangélisation

Aujourd'hui, le Seigneur nous envoie, comme aux Apôtres, à "pro-réclamer" une annonce que le monde a un besoin urgent d'entendre: le royaume des cieux est proche. Oui, il est possible un nouvel ordre mondial, mais seulement avec la lumière du Christ. Le royaume des cieux a déjà commencé en nous et entre nous. Et, dans une mystérieuse façon, c'est-à-dire discret mais réel, d'introduire "l'ordre de Dieu" dans le monde, le rendant plus "respirable".

Nous devons courageusement faire face à une situation de plus en plus variées au sein de la mondialisation. Nous avons besoin d'une "nouvelle évangélisation" ravivé en nous l'élan et l'ardeur de la prédication apostolique après la Pentecôte. Cette passion suscitera dans l'Église un nouveau sens de la mission, qui ne peut être déléguée à quelques "spécialistes". Il n'y a pas "spécialistes" de l'apostolat: Toute personne baptisée est un apôtre, parce qu'elle participe à la mission sacerdotale (salvatrice) du Christ.

—Jésus, ceux qui t’ont réellement trouvés ne doivent pas te "retenir" pour eux-mêmes, ils doivent te proclamer.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 14e Semaine: Mercredi

 Texte de l'Évangile (Mt 10,1-7): Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres: le premier, Simon, appelé Pierre; André son frère; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère; Philippe et Barthélemy; Thomas et Matthieu le publicain; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée; Simon le Zélote et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes: «N'allez pas chez les païens et n'entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche».

Commentaire: Abbé Fernando PERALES i Madueño (Terrassa, Barcelona, Espagne)

Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche

Aujourd'hui, l'Évangile nous montre Jésus en envoyant ses disciples en mission: «Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes» (Mt 10,5). Les douze disciples forment le “Collège Apostolique”, c’est-à-dire “missionnaire”; dans sa pérégrination terrestre, l'Église est une communauté missionnaire, car elle a son origine dans l'accomplissement de la mission du Fils et du Saint Esprit selon le dessein de Dieu le Père. 

De même que saint Pierre et les autres Apôtres constituent, de par l'institution du Seigneur, un seul Collège Apostolique semblablement le Pontife romain, successeur de Pierre, et les évêques, successeurs des apôtres, forment entre eux un tout sur lequel échoit le devoir d'annoncer l'Évangile partout.

Parmi les disciples envoyés en mission nous trouvons ceux qui le Christ a placés dans un lieu important et avec une plus grande responsabilité, comme Pierre; et d'autres, comme Thaddée, sur qui nous ne savons que peu de choses. Or, les Évangiles nous communiquent la Bonne Nouvelle, et ils ne sont pas faits pour satisfaire notre curiosité. De notre côté. Nous devons prier pour tous les Évêques, pour les célèbres et pour ceux qui ne le sont pas, tout en demeurant en communion avec eux: «Suivez tous l'évêque, comme Jésus-Christ suit son Père, et le presbyterium comme les Apôtres» (Saint Ignace d'Antioche) 

Jésus ne cherchait pas des personnes instruites, mais tout simplement qu'elles fussent disponibles et prêtes à Le suivre jusqu'à la fin. Cela m'a enseigné que moi, comme Chrétien, je dois me sentir responsable d'une partie de l'ouvre salvatrice de Jésus. Est-ce que je m'éloigne du mal?, est-ce que j'assiste mes frères? 

Et comme l'ouvre n'est qu'au commencement, Jésus s'empresse de rajouter une consigne de limitation: «N'allez pas chez les païens et n'entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche» (Mt 10,5-6). Aujourd'hui, il faut faire de notre mieux, avec la confiance que Dieu appellera tous les païens et samaritaines dans une autre phase du travail missionnaire.

 

 

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

L'Église: communion des croyants dans le Christ

Aujourd'hui, l’Évangile décrit l’image la plus primitive de l’Église. Jésus-Christ, entouré de ses "disciples", vient de choisir 12 d’entre eux pour qu’ils demeurent avec Lui et soient "Apôtres" (ses "envoyés"). Les évangélistes consignent leurs noms avec soin. Durant la Dernière Cène, comme témoins de l’institution de l’Eucharistie, ils reçurent le sacerdoce ministériel en entendant les mots: "faites ceci en mémoire de moi".

L’Église est le "nouveau" Peuple de Dieu: la communauté des baptisés, préparée durant l’Ancienne Alliance et désormais destinée à tous les hommes. Église-communion, temple de Dieu, sacrement (instrument) du salut pour l’humanité. Par le Baptême, tous les fidèles ont reçu l’appel et l’aide pour être "fils de Dieu dans le Fils". Avec ce nouveau "statut", nous sommes tous "envoyés" pour être "pont" entre les hommes et Dieu: nous tous participons de ce que l’on nomme le "sacerdoce baptismal" et formons un "peuple sacerdotal".

—Jésus, nous te demandons plus de vocations au sacerdoce ministériel qui prennent soin de ton peuple sacerdotal.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 14e Semaine: Mardi

 Texte de l'Évangile (Mt 9,32-38): On présenta à Jésus un possédé qui était muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l'admiration, et elle disait: «Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël!». Mais les pharisiens disaient: «C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons». 

Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples: «La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson».

Commentaire: Abbé Joan SOLÀ i Triadú (Girona, Espagne)

Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson

Aujourd'hui, l'Évangile nous parle de la guérison d'un possédé qui provoque des réactions différentes chez les Pharisiens et dans la foule. Alors que les Pharisiens, devant l'évidence indéniable de ce prodige, ils l'attribuent à des pouvoirs maléfiques —«C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons» (Mt 9,34)—, la foule fut dans l'admiration: «Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël!» (Mt 9,33).

En commentant ce passage de l'Évangile, Saint Jean Chrysostome, nous dit: «Ce qui vraiment gênait les Pharisiens c'était de considérer Jésus supérieur à tous, et non pas seulement a ceux qui existaient à l'époque, mais à tous ceux qui avaient existé auparavant».

Or, Jésus ne se préoccupe guère de l'animadversion des Pharisiens, car Il continue fidèle à sa mission. Mieux encore, devant l'évidence que les guides d'Israël, au lieu de soigner et faire pâturer leur troupeau ne font que contribuer à l'égarer, à la vue des foules Jésus en eu pitié, car ces gens étaient las et prostrés comme des brebis qui n'ont pas de berger. 

Que les foules souhaitent et remercient un bon guide a été vérifié par les visites pastorales du Pape Jean Paul II à tant de pays du monde. Que de foules s'entassaient autour de lui! Et comment elles écoutaient ses paroles, surtout les jeunes! Et cela, malgré que le Pape n'affaiblissait pas l'Évangile, mais il le prêchait avec toutes ses exigences.

Nous tous, «si nous étions conséquents avec notre foi, —nous dit saint Josemarie Escrivá— en regardant autour de nous, en contemplant le spectacle de l'histoire et du monde, nous ressentirions en notre cœur ces sentiments de Jésus», ce qui nous mènerait à une généreuse tâche apostolique. 

Mais il est évident la disproportion existante entre les foules qui espèrent la prédication de la Bonne Nouvelle du Royaume et la manque d'ouvriers. La solution nous est donnée par Jésus à la fin de l'Évangile: «Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson» (Mt 9,38).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le Diable, existe-il toujours?

Aujourd'hui, c’est étrange entendre parler du "diable". Existe-il toujours? Le diable existe toujours et ne cessera d'exister! Qui sont les démons? D’où viennent-ils? Ils ne sont pas des forces impersonnelles, mais "quelqu'un": Des personnes ayant été créées par Dieu pour le bien et qui sont "condamnées" éternellement à utiliser leur liberté de façon perverse.

Être "condamné" est un état éternel et personnel triste d’ou l'âme ne ressemble à rien, ne veux rien et ne veux personne et n’admet pas être aimé. C’est une auto-expulsion de la capacité d'aimer, c’est le vide absolu, où la personne vit en contradiction avec elle-même et dont l'existence est un véritable échec. Puisque Dieu est bon, peut-il accepter cela? Nous devons le comprendre depuis la perspective divine: sa bonté infinie respecte la liberté du condamné de permettre son existence selon son choix.

—Seigneur, Roi souverain, je veux plus de liberté que pour te servir, ma seule crainte est de décevoir et de te perdre à jamais.

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