Méditons l'Évangile d'aujourd'hui
Jour liturgique : Temps ordinaire - 15e Semaine: Jeudi
Commentaire: Abbé Julio César RAMOS González SDB (Mendoza, Argentine)
«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos»
Aujourd'hui, devant un monde qui a décidé de donner le dos á Dieu, devant un monde hostile á tous ce qui est chrétien et aux chrétiens, d'écouter de Jésus (qui nous parle dans la liturgie ou dans la lecture personnelle de la Parole) il provoque une consolation, une joie et des espérances au milieu des luttes quotidiennes: «Venez à moi tous ceux que vous êtes été fatigués (…), je vous donnerai le repos» (Mt 11,28).
Cela console, parce que ces mots contiennent la promesse du soulagement qui provient de l'amour de Dieu. Joie, parce qu'elles font que le cœur manifeste dans la vie, la sécurité dans la foi de cette promesse. De l'espoir, parce qu'en marchant, dans tel monde résolu contre Dieu et nous, nous qui croyons dans le Christ nous savons que non tout finit à une fin, mais beaucoup de "fins" ont été "principes" de choses meilleures, comme sa propre résurrection.
Notre fin, pour principe de nouveautés dans l'amour de Dieu, il est d'être toujours avec Christ. Notre but est d'aller indéfectiblement à l'amour de Christ, "le joug" d'une loi qui n'est pas basée sur la capacité limitée des volontarismes humains, mais dans la volonté éternelle salvatrice de Dieu.
Dans ce sens Benoît XVI nous dira dans l'une de ses Catéchèses: «Dieu a une volonté avec et pour nous, et celle-ci doit se convertir en ce que nous voulons et sommes. L'essence du ciel s'appuie sur ce qui s'accomplisse sans réserves la volonté de Dieu, ou pour le mettre à d'autres termes, où la volonté de Dieu s'accomplit il y a un ciel. Jésus même est" ciel "dans le sens le plus profond et vrai du mot, en Lui dans qui et à travers qui la volonté de Dieu s'accomplit totalement. Notre volonté nous éloigne de la volonté de Dieu et une "terre" simple nous rend. Mais, Il nous accepte, nous attire vers Lui et, dans une communion avec Lui, nous apprenons la volonté de Dieu». Ainsi soit-il, alors.
Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)
Le "joug de Dieu"
Aujourd'hui, afin de nous guider jusqu'au repos, Jésus nous parle de "son joug" et de "son fardeau". Le Christ nous décrit par là deux exigences de l'amour. D'abord: quiconque tombe amoureux désire se soumettre ("sub-juguer") à la volonté de la personne aimée. Ensuite: en parcourant ce chemin, l'amoureux avance vers l'identification avec l'être aimé, se chargeant du "fardeau" de son bien-être. Ce "joug" est précisément la loi de Dieu, une loi qui libère.
C'est ici qu'apparaît le sujet de la liberté: celui qui aime met volontairement sa liberté au service de l'être aimé. Dans ce cas il ne perd pas sa liberté mais au contraire il se libère de contraintes et de frivolités égoïstes. La liberté a une orientation (l'engagement avec celui qu'on aime), et elle est donc en totale contradiction avec tout ce qui, semblant libérer l'homme, ne fait que l'enchainer.
—Seigneur, celui qui brise l'amitié avec toi, celui qui se dégage de ton "joug léger", n'atteint pas la liberté, mais au contraire devient esclave d'autres puissances.