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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique: Temps ordinaire - 24e Semaine: Jeudi

Texte de l'Évangile ( Lc  7,36-50): Un pharisien avait Bien inviteur de Jésus un à manger Avec Lui. Jésus entra chez Lui et PRIT lieu à table. SURVINT Une femme de la ville, juin pécheresse. Elle avait APPRI Que Jésus mangeait chez le pharisien, et Elle apportait un vase non non Précieux plein de parfum. Tout en pleurs, Elle se tenait derrière Lui, à pieds SES, SES et larmes mouillaient les pieds de Jésus. . Elle les essuyait Avec SES cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum En voyante CELA, le pharisien qui-avait Bien inviteur Jésus dit à soi en Lui-Même: «Si sur cette homme etait prophète, il saurait Qui est cette Femme Qui le Partouche, et CE qu'elle EST: juin pécheresse ». Jésus PRIT la libération conditionnelle: «Simon, voyage J'AI à te dire». «Parle, Maître». Jésus reprit: «des nations unies Créancier avait Deux débiteurs; Le PREMIER MINISTRE devait cents Lui de Cinq pièces d'argent, L'Autre Cinquante. Comme ni l'ONU ni l'Autre ne pouvait rembourser, il a tous Mandat Deux Leur dette. Lequel À À des Deux l'aimera davaNtage ». Simon répondit: «C'EST celui à qui-il juin Remis davaNtage, il me Semble». «Tu en raison», Lui dit Jésus. Il se Tourna Vers la femme, en littéraire et humoristique à Simon: «Tu Vois ce femme? Toi JE SUIS ENTRE Chez les M'as, de ET TU Pas Versé d'Eau de Les Pieds; Elle, Elle les a Mouillés de Ses larmes et essuyés Avec SES cheveux. Les lunettes de M'as de Tu embrasse; Elle, DEPUIS Fils entrée, Elle N'A Pas Cesse d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as Pas Versé de parfum sur la tête; Elle, Elle m'a Versé Un parfum Précieux Sur les pieds. Je te le dis: si SES Péchés, SES Nombreux Péchés, pardonnés de SONT, C'EST causes de juin De fils grand amour. Maïs celui à qui-sur pardonne PEU Montre PEU d'amour ». PUIS il s'adressa à la femme: «Tes Péchés SONT pardonnés». Les Invités se dirent: «Qui est ce homme, Qui va JUSQU'A pardonner Les Péchés?». Jésus dit à la femme Alors: «Ta foi t'a sauvée. Va en paix! ».


Commentaire:  Mgr. José Ignacio ALEMANY Grau, Evêque Emérite de Chachapoyas (Chachapoyas, Pérou)

«Tout en pleurs, Elle se tenait derrière Lui, à SES pieds»

Aujourd'hui, Simon le pharisien inviter Jésus à manger verser attirer l'attention des gens. C'etait non acte de vanité MAIS le treatment qu'il donna à Jésus quet il le recouper n'était Même pas des, plus élementaires. Au cours du Diner, juin pécheresse publique ajustement Un grand acte d'Humilité: "derrière Se locataire Jésus , le niveau socioéconomique pieds, Elle commenca à pleurer, Elle Lui Mouilla les pieds with SES larmes et les sécha Avec SES cheveux;. Elle embrassa SES pieds et les oignit de parfum "(Lc 7,38) Par Contre, le pharisien n'embrassa Pas Jésus Pour Lui souhaiter la bienvenue, ne Lui polo donna d'eau versez SES pieds, serviette juin ni verser les Sécher et ne Lui mit Pas d'huile sur la tête. De plus, le pharisien avait de Mauvaises Pensées: «Si on this homme etait prophète, il saurait Qui est La Femme qui le Partouche et Quelle Sorte de person C'EST, voiture C'EST juin pécheresse» (Lc 7,39). En Fait, celui qui-ne Savait Pas À qui il avait affaire etait le pharisien! Le Pape François un Beaucoup Insiste sur l'importance de s'approcher des Malades et AINSI "Toucher la chaise du Christ". En canonisant Sainte Guadalupe García, François dit: "Renoncer à UNE VIE confortable verser Suivre l'appel de Jésus; aimer la Pauvreté, versez Pouvoir aimer davaNtage les Pauvres, les Malades et Ceux Qui SONT abandonnés, versez les Servir Avec tendresse et compassion: CELA s'appelle «Toucher la chaise du Christ". Les Pauvres, Ceux Qui SONT abandonnés, les Malades et les marginaux SONT la chaise du Christ ". Jésus touchait les Malades et se laissait Toucher par les Malades et Les Pêcheurs. La pécheresse de l'Evangile toucha Jésus et Il se réjouit en voyante Comme fils cœur se transformait. C'est Pour CELA qu'il Lui donna la paix récompensant AINSI sa foi courageuse. Toi, mon ami, EST-CE Que Tu t'approches avec amour versez Toucher la chaise du Christ à Travers Tous Ceux Qui Passent près de toi et Qui Ont Besoin de toi? Si tu sais le faire, ta Récompense sérums la paix Avec Dieu, Avec les Autres et Avec Toi-Même.
 

Commentaire:  REDACTION  evangeli.net  (Réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le Sacrement de Pénitence la: la Réalité du Péché à la lumière de l'infinie miséricorde de Dieu

Aujourd'hui, de Façon Inattendue, Entre juin person Qui n'était polo Invitée, ni prevue: juin prostituée Bien connuer. Le malaise des Personnes presentes is compréhensible, MAIS la femme ne Semble cependant Pas S'en préoccuper. Elle Avance et Elle s'arrête aux pieds de Jésus. Ses paroles de pardon et d'espérance pour Tous, meme versez les prostituées, SONT parvenues à SES oreilles. Elle baigne de Ses larmes les pieds de Jésus, les essuie de Ses cheveux, les embrasse et les oint d'Un parfum suave. En agissant AINSI, la pécheresse Veut exprimer l'amour et la reconnaissance qu'elle Nourrit envers, le Seigneur, pair des Gestes qui Familiers Lui de SONT, meme s'ils SONT Socialement censures.


Il EST necessaire d'secouriste à Ceux Qui se confessent l'expérience de this tendresse divine envers, Les Pêcheurs repentis Que tante d'Épisodes évangéliques montrent Avec des accents d'émotion intense. Dans Le Sacrement de la Réconciliation, Quel Que Soit Le Péché commis, si sur le reconnait humblement, et si l'sur Vient Trouver Reportages Avec Confiance le Prêtre confesseur, le fel Toujours l'expérience de la joie pacificatrice du pardon de Dieu.

-ã Qui aime beaucoup, Dieu pardonne Tout.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 21:26
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 24e Semaine: Mercredi

 
Texte de l'Évangile (Lc 7,31-35): «A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération? A qui ressemblent-ils? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s'interpellent entre eux: ‘Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n'avez pas pleuré’. Jean Baptiste est venu, en effet; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites: ‘C'est un possédé!’. Le Fils de l'homme est venu; il mange et il boit, et vous dites: ‘C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs’. Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants».

Commentaire: Abbé Xavier SERRA i Permanyer (Sabadell, Barcelona, Espagne)

A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération?

Aujourd'hui, Jésus constate la dureté de coeur des gens de son temps, au moins des pharisiens, si sûrs d'eux que nul ne peut les convertir. Ils ne bronchent pas. Ni devant Jean-Baptiste, «qui ne mange pas de pain et ne boit pas de vin» (Lc 7,33) et qu'ils accusent d'être un possédé. Ni devant le Fils de l'homme, «qui mange et boit» et qu'ils taxent de glouton et d'ivrogne, qui plus est d'être un ami des publicains et des pécheurs (Lc 7,34). Derrière ces accusations se cachent leur orgueil et leur superbe: personne ne doit leur donner de leçons; ils n'acceptent pas Dieu, mais se font leur propre Dieu, un Dieu qui ne leur ôte pas leur confort, leurs privilèges et leurs intérêts.

Nous aussi nous courrons ce danger. Que de fois nous critiquons tout: si l'Église a dit ceci ou cela, si elle a dit le contraire...; et de même pour Dieu et les autres. Au fond, peut-être inconsciemment, nous voulons justifier notre paresse et notre manque de désir d'une véritable conversion, notre commodité et notre manque de docilité. «Qu'y a-t-il de plus logique que de ne pas voir ses propres plaies, en particulier si on les a recouvertes pour ne pas les voir? Il en résulte que si, par la suite, quelqu'un les découvre, l'on s’entête à dire que ce ne sont pas des plaies, en laissant son coeur s'abandonner à des paroles trompeuses», a dit saint Bernard.

Nous devons laisser la Parole de Dieu toucher notre coeur et nous convertir, laisser sa force nous changer, nous transformer. Mais pour cela nous devons demander le don de l'humilité. Seuls les humbles peuvent accepter Dieu et, par conséquent, le laisser s'approcher d'eux qui, comme "publicains" et "pécheurs", ont besoin de guérison. Malheur à celui qui croit qu'il n'a pas besoin du médecin! Le pire, pour un malade, c'est de se croire en bonne santé, car alors le mal avancera et jamais il n'y mettra remède. Tous nous sommes malades à en mourir et seul le Christ peut nous sauver, que nous en soyons conscients ou non. Rendons grâce à notre Sauveur, en l'accueillant comme tel!

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Foi et raison : le vice d'accepter seulement le "factuel"”

Aujourd'hui, Jésus regrette l'incrédulité des leaders du peuple juif : par ses préjugés, ils n'ont pas cru le Baptiste et au Seigneur. Notre temps il n'est pas non plus libre des préjugés mentaux (qui rendent inapte à la foi): il y a des personnes incapables de voir au-delà du factuel; elles peuvent seulement continuer de penser au plan du factuel. Seulement le palpable est vu! Et du point de vue métaphysique, la personne devient plus sotte.

Par ce chemin, la personne est inhabilitée pour donner le saut au mystère, en se noyant simplement dans le factuel. Celui qui ne réussit pas à percevoir le mystère qui règne dans les faits de la nature ou de l'histoire, remplit sa tête et son cœur avec un tas de choses qui peut-être le rendent inapte à la profondeur et à l'amplitude spirituelle.

—Il est incohérent d'affirmer: "Seulement le factuel est estimé" le (palpable). Cette même affirmation est de l'ordre "métaphysicien" (c'est-à-dire, au-delà du physique, du "factum"). La sagesse s'accrédite par ses "enfants" c'est-à-dire par ses œuvres!

 
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 24e Semaine: Mardi

 
Texte de l'Évangile (Lc 7,11-17): Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit: «Ne pleure pas». Il s'avança et toucha la civière; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit: «Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi». Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu: «Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple». Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

Commentaire: + Abbé Joan SERRA i Fontanet (Barcelona, Espagne)

Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi

Aujourd'hui, deux cortèges se rencontrent. Un cortège qui accompagne la mort, et un autre qui accompagne la vie. Une pauvre veuve, suivie par ses familiers et amis, amenait son fils au cimetière et soudainement, voit la multitude qui allait avec Jésus. Les deux cortèges se croisent et s'arrêtent, et Jésus dit à la mère qui allait enterrer son fils: «Ne pleure pas» (Lc 7,13). Tous les regards se posent sur Jésus, qui ne demeure pas indifférent à la douleur et à la souffrance de cette pauvre mère, sinon au contraire, qui sent la compassion et rend la vie à son fils. C'est que croiser Jésus, c'est trouver la vie, ce qu'il dit de lui-même: «Je suis la résurrection et la vie» (Jn 11,25). Saint Braulio de Zaragoza écrit: «L'espérance de la résurrection doit nous consoler, car nous verrons au ciel ceux que nous avons perdu ici». 

Avec la lecture du fragment de l'Évangile qui nous parle de la résurrection du jeune Naïm, on pourrait insister à nouveau sur la divinité de Jésus, en disant que seulement Dieu peut rendre la vie à un jeune; mais aujourd'hui je préfèrerais mettre en évidence son humanité, pour que nous ne voyons pas Jésus comme un être lointain, comme un personnage tant différent à nous, ou comme quelqu'un si excessivement important qui ne nous inspire pas la confiance que peut nous inspirer un bon ami. 

Les chrétiens doivent apprendre à imiter Jésus. Nous devons demander à Dieu qu'il nous donne la grâce d'être Christ pour les autres. Si seulement tous ceux qui nous voyaient pouvaient contempler une image de Jésus sur la terre! Qui voyait Saint François d'Assis, par exemple, voyait l'image vivante de Jésus. Les saints sont ceux qui portent Jésus dans leurs paroles et leurs oeuvres et imitent sa façon d'agir et sa bonté. Notre société a soif de saint et tu peux être l'un deux dans ton entourage.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La grandeur de l'humanité dépend de sa relation avec celui qui souffre

Aujourd'hui, l’on insiste sur la miséricorde de Dieu envers les nécessiteux. La grandeur de l’humanité est essentiellement déterminée par sa relation avec la souffrance et avec celui qui souffre. Cela vaut aussi bien pour les individus que pour la société tout entière. 

Une société qui ne parvient pas à accepter ceux qui souffrent et n’est pas capable de contribuer, par "compassion", au partage de cette souffrance est une société inhumaine. Mais la société ne peut accueillir ceux qui souffrent si les individus eux-mêmes ne sont pas capables de le faire et, enfin, l’individu ne peut accepter la souffrance de l’autre s’il ne parvient pas lui-même à trouver un sens à la souffrance, un chemin de maturité et d’espérance. 

—Jésus, aide-moi à accueillir celui qui souffre en faisant mienne sa souffrance. Alors, cette souffrance partagée sera transpercée par la lumière de l’amour et nous ferons l’expérience de la joie de la consolation: tous deux, unis dans la souffrance, nous te rencontrerons, toi qui as souffert sur la Croix pour nous.

 
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : 15 septembre: Notre Dame des Douleurs

 
Texte de l'Évangile (Lc 2,33-35): Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre».

Commentaire: Abbé Dom. Josep Mª SOLER OSB Abbé de Montserrat (Barcelona, Espagne)

Ton coeur sera transpercé par une épée

Aujourd'hui, en ce jour de fête de Notre-Dame la Vierge des Douleurs, nous écoutons des paroles lancinantes de la bouche du vieux Siméon: «Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée» (Lc 2,35). Une affirmation qui, dans son contexte, ne fait pas uniquement référence à la passion de Jésus-Christ, sinon à son ministère, qui provoquera une division parmi le peuple d'Israël et donc, une douleur interne en Marie. Tout au long de la vie publique de Jésus, Marie a souffert de voir Jésus rejeté par les autorités du peuple et menacé de mort. 

Marie, comme tout disciple de Jésus, doit apprendre à situer les relations familières dans un autre contexte. Elle aussi, en raison de l'Évangile, doit laisser son Fils (cf. Mt 19,29), et doit apprendre à ne pas voir le Christ depuis le prisme de la chair, bien qu'il soit né d'Elle, de la chair. Elle aussi doit crucifier sa chair (cf. Ga 5,24) pour pouvoir se transformer à l'image de Jésus-Christ. Mais le moment le plus fort de la souffrance de Marie, pendant lequel Elle vie le plus intensément la croix est celui de la crucifixion et de la mort de Jésus. 

Aussi dans la souffrance, Marie est le modèle de persévérance de la doctrine évangélique en participant aux souffrances du Christ avec patience (cf. Regle de saint Benoît, Prologue 50). Ainsi fut-il pendant toute sa vie et, surtout, au moment du Calvaire. De cette façon, Marie se convertit en la figure et le modèle pour tout chrétien. Pour avoir été étroitement unie à la mort du Christ, elle est aussi unie à sa résurrection (cf. Rm 6,5). La persévérance de Marie dans la douleur, qui réalise la volonté du Père, lui donne un rayonnement en faveur de l'Église et de l'Humanité. Marie nous précède dans la route de la foi et du cheminement vers le Christ. Et le Saint-Esprit nous conduit à participer avec Elle à cette grande aventure.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Notre Dame des Douleurs

Aujourd'hui, l'Évangile non seul nous dit que les femmes étaient près de la Croix, mais Jésus-Christ n'a pas laissé sa mère seule : il l'a confiée aux soins de Jean. Quand saint Jean parle des faits humains comme celui-ci, il rappelle certainement des événements arrivés, mais toujours en lui intéressant de dire quelque chose de plus. Ainsi donc : qu'est-ce qu'il veut plus faire remarquer?

D'abord, la forme de nommer "femme" sa mère, comme dans la noce de Cana, l'anticipation de la noce définitive, du "nouveau vin" que le Seigneur voulait offrir. Maintenant le signe précurseur de ce qui était pour venir se fait une réalité. Deuxième, l'Église n'a pas eu aucune difficulté de reconnaître chez la "femme" à Marie dans un sens personnel, mais, de plus —en embrassant tous les temps— à la "Église" épouse et mère dans qui le mystère de Marie se prolonge dans l'histoire. 

—Jésus, je désiré accueillir dans ma propre existence personnelle Marie comme personne (notre Mère!) et comme Église, en accomplissant ainsi ta dernière volonté, comme l'a fait Saint Jean.

 
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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 24e Semaine: Dimanche (A)

 
Texte de l'Évangile (Mt 18,21-35): Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander: «Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner? Jusqu'à sept fois?». Jésus lui répondit: «Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent). Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait: 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout'. Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. 

»Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant: 'Rembourse ta dette!'. Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait: 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai'. Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé. 

»Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi?'. Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé. C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur».

Commentaire: Abbé Anastasio URQUIZA Fernández MCIU (Monterrey, Mexique)

Combien de fois dois-je lui pardonner?

Aujourd'hui, dans l'Évangile, Pierre consulte Jésus sur un sujet très concret qui suit hébergé dans le cœur de beaucoup de personnes: il demande par la limite du pardon. La réponse consiste en ce que la dite limite n'existe pas: "je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept" (Mt 18,22). Pour expliquer cette réalité, Jésus emploie une parabole. La question du roi centre le sujet de la parabole: "Ne devais-tu pas aussi compatir à ton compagnon, de la même façon que j'ai compati à toi ?" (Mt 18,33).

Le pardon est un don, une grâce qui procède de l'amour et la miséricorde de Dieu. Pour Jésus, le pardon n'a pas de limites, chaque fois que le repentir est sincère et véridique. Mais il exige ouvrir le cœur à la conversion, c'est-à-dire, agir avec les autres selon les critères de Dieu.

Le grave péché nous écarte du Dieu (cf. "Catéchisme de l'Église Catholique" n. 1470). Le véhicule ordinaire pour recevoir le pardon de ce grave péché de la part du Dieu est le sacrement de la Pénitence, et l'acte du pénitent que la couronne est la satisfaction. Les propres œuvres qui manifestent la satisfaction sont le signe de l'engagement personnel —que le chrétien a assumé devant Dieu— de commencer une nouvelle existence, en réparant dans le possible les dommages causés au prochain.

Il ne peut pas y avoir un pardon du péché sans un genre de satisfaction, dont la fin est: 1. Éviter de glisser vers d'autres plus graves péchés; 2. Repousser le péché (puisque les peines satisfaisantes sont comme un frein et font le pénitent plus prudent et vigilant); 3. Enlever avec les actes vertueux les habitudes mauvaises contractés avec le mal vivre; 4. Assimiler à Christ.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le pardon coûte quelque chose, avant tout celui qu'il pardonne

Aujourd'hui, après avoir entendu de Jésus-Christ "jusqu'à soixante-dix fois sept", nous devinons la profondeur du fait de pardonner. Qu'est-ce qui est réellement le pardon? L'offense est une réalité, une force objective qui a causé une destruction qui doit être remédiée. Par cela, le pardon doit être quelque chose plus qu'essayer d'oublier. L'offense doit être réparée et surpassée. 

Le pardon coûte quelque chose, avant tout à celui qui pardonne: il a à surpasser en son intérieur le dommage reçu et à se renouveler à soi même, de façon à ce que tout de suite ce processus de transformation atteigne aussi à l'autre, au coupable, et ainsi pris les deux, en subissant jusqu'au fond le malheur et en le surpassant, sortent rénovés. Dieu seul a pu surpasser la faute et la souffrance des hommes en intervenant personnellement, en souffrant Lui même chez son Fils, qui a porté cette charge et il l'a surpassée au moyen de la livraison de soi même. 

—Seigneur, aide-nous à surpasser les fautes: avec toi nous pourrons compromettre vraiment nos cœurs et livrer notre existence.

 
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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique: Temps ordinaire - 23e Semaine: Samedi

 
Texte de l'Évangile ( Lc  6,43-49):  «Jamais Un Bon arbre ne Donne de Mauvais fruits; Jamais non plus les un Arbre Mauvais nir Donne de Bons fruits. Every arbre se reconnait à son fils fruit: On Ne Cueille Pas des figues sur des épines; On Ne Pas de VENDANGE non, plus du raisin sur des ronces. L'homme bon pneu Le Bien du trésor de fils coeur Qui est bon; et l'homme Mauvais pneu le mal de fils coeur Qui est Mauvais: voiture CE Que dit la bouche, C'est Ce Qui Déborde du coeur.  »Et pourquoi pourquoi m'appelez-vous en littéraire & humoristique:« Seigneur! Seigneur! et ne polo Faites-VOUS CE Que je dis? Tout Homme qui Vient à moi, écoute mes paroles Qui et Qui les a rencontré en pratique, Je Vais Vous montrer à qui-il ressemblent à celles. Il ressemblent à celles à Un homme qui batit une Maison. Il a Tres profond de la Creuse, et il pose les fondations sur le roc. QUAND EST lieu l'inondation, le torrent S'est précipité sur this maison, MAIS il N'A Pas pu l'ébranler PARCE qu'elle etait Bien bâtie. Maïs celui qui-une écoute sans Mettre en pratique ressemblent à celles à l'Homme qui a Bâti sa maison un mème le sol, sans fondations. Le torrent S'est précipité sur Elle, et Elle S'est promptly effondrée; la destruction de maison this was complète ».
 

Commentaire:  Abbé Raimondo M. Sorgia Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)

Every arbre se reconnait à son fils fruits

A ujourd'hui, le Seigneur UNO surprend en Faisant sa propre "publicité". Veux "de scandaliser" de Djé person en littéraire & humoristique CELA. C'EST Notre publicité d'ici-bas Qui rapetisse Les Choses grandes et surnaturelles. QUAND, par Exemple, sur UNO prométone qu'en QUELQUES SEMAINES Quelqu'un may Perdre au Moins Cinq ous six kilos fr employant Produit non specified (ous d'Autres promesses de genre de ce), Nous Sommes conduits à envisager la publicité d'ONU soupçonneux œil. QUAND, bien au contraire, Quelqu'un possede non "produit" Cent pour cent Efficace et -à l'instar de Notre Seigneur- ne cherche à le vendre polo, MAIS Demande only de le Croire en le Prenant versez guider et Modèle d'ONU genre-de-vie de déterminer, Alors this "publicité" ne obole Pas UNO surprendre; Elle paraîtra UNO DE LA PLUS Légitime du monde. Jésus N'A-t-Il Pas Été le plus les grands "publicitaire" lorsqu'Il un dit de Lui-Même «Je suis le chemin, la vérité et la Vie» (Jn 14,6)? Aujourd'hui Il affirme: «Tout Homme qui Vient à moi, Qui écoute mes paroles et qui-les rencontré en pratique» EST prudent, il «ressemblent à celles à Un homme qui batit une Maison», «il un Creuse Très profond, et il pose les fondations sur le roc »(Lc 6,47-48), POUR UNE construction Obtenir Solide ET Fermé, capables D'affronter le Mauvais Temps. Maïs si celui Qui Construit il N'A Pas this prudence, il finira par Trouver Reportages: non tas de ruines et, S'Il Est à l'intérieur quet survient la pluie torrentielle, il y perdra et sa maison et sa Vie. Maïs il ne Suffit Pas de s'approcher de Jésus, Il Faut écouter Avec la grande attention ainsi que SES Enseignements et, redingote, les Mettre en pratique. Car same le curieux s'approche de Lui, Tout Comme l'hérétique, l'historien ous le philologue. Ce n'est qu'en approchant noos, en écoutant et, redingote, en pratiquant la doctrine de Jésus, au Québec UNO bâtirons l'Édifice de la Sainteté chrétienne, versez l'Exemple des Fidèles Qui cheminent en CE monde et pour la gloire de céleste de l'Église.


 

 

 

Commentaire:  REDACTION  evangeli.net  (Réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le «pouvoir» de Jesús: l'Obéissance au-Père

A ujourd'hui, Le Christ Devoile La Source de fils «pouvoir»: l'Obéissance au père. Chez Jésus-Christ l'Obéissance n'est Pas non secondaire de Facteur, added, MAIS Plutôt journey d'Essentiel. Son Pouvoir N'A AUCUNE LIMITE de l'Extérieur, MAIS bien au contraire juin LIMITE Qui Vient de l'intérieur:. La Volonté du Père, assumée Librement Jusqu'au point de renoncer de Totalement à soi-Même Jésus ne fel qu'un with Dieu, de Sorte Que Le Pouvoir de Dieu DEVIENT fils Pouvoir. Son Pouvoir qu'il proclame date de Maintenant des origines de la Croix et C'EST pourquoi pourquoi l'antithèse du Pouvoir arbitraire de la possession Totale, la permission Totale et la Possibilité totale. La rédemption du monde repos sur la Prière du Mont des Oliviers:. "Ma Volonté Québec ne se Fasse Pas MAIS la tienne", Prière Que le Seigneur enseigna UNO A travers le "Notre père" -Seigneur, PRENEZ et toute ma Recevez nos liberté, ma mémoire, ma Connaissance et toute ma Volonté, vanter CE Que J'AI et possede, c'est vous qui-me l'Avez Donné, C'est à Vous seigneur Que je le déchire.
 

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 23e Semaine: Vendredi

 
Texte de l'Évangile (Lc 6,39-42): Il leur dit encore en paraboles: «Un aveugle peut-il guider un autre aveugle? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou? Le disciple n'est pas au-dessus du maître; mais celui qui est bien formé sera comme son maître. Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil à toi, tu ne la remarques pas? Comment peux-tu dire à ton frère: ‘Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton oeil’, alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien? Esprit faux! enlève d'abord la poutre de ton oeil; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'oeil de ton frère».

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Le disciple n'est pas au-dessus du maître; mais celui qui est bien formé sera comme son maître

Aujourd'hui, les paroles de l'Évangile nous font réfléchir à l'importance de l'exemple et du témoignage d'une vie exemplaire. Selon le dicton populaire, «Frère exemple est le meilleur prédicateur». Un autre affirme qu'«un bon exemple vaut mieux que cent discours». N'oublions pas que, dans le christianisme, tous –sans exceptions– nous sommes des guides, puisque le Baptême nous confère une participation du sacerdoce (médiation salvifique) du Christ. Nous avons tous reçus le sacerdoce baptismal; or, tout sacerdoce inclut aussi, en plus des missions de sanctifier et d'enseigner les autres, le munus –la fonction– de régir ou de diriger. 

Oui, que nous le voulions ou non, nous avons, par notre conduite, la possibilité de devenir un modèle stimulant pour ceux qui nous entourent. Songeons, par exemple, à l'ascendant des parents sur leurs enfants, des professeurs sur leurs élèves, des autorités sur les citoyens, etc. Le chrétien doit avoir une conscience particulièrement vive de tout cela. Mais… «un aveugle peut-il guider un autre aveugle?» (Lc 6,39).

Pour nous, chrétiens, ce que disaient de Jésus les juifs et les premières générations de chrétiens doit nous interpeller: «Il a tout bien fait» (Mc 7,37); «Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement» (Ac 1,1).

Tâchons de traduire en œuvres ce que nous croyons et professons en paroles. Alors qu'il était encore le Cardinal Ratzinger, le Pape Benoît XVI affirmait que «le plus grand danger ce sont les chrétiens adaptés», ces personnes qui se disent catholiques mais qui, en pratique, ne manifestent pas dans leur conduite le “radicalisme” de l'Évangile.

Être radicaux ne veut pas dire être fanatiques (la charité est patiente et tolérante) ni excessifs (car dans l'amour il est impossible d'exagérer). Comme Jean-Paul II l'a dit, «le Seigneur crucifié est un témoignage indépassable d'amour patient et d'humble mansuétude»: Il n'était ni fanatique ni excessif. Mais Il était radical, au point qu'Il nous fait dire avec le centurion témoin de sa mort: «Vraiment, cet homme était un juste» (Lc 23,47).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

L’"aveuglement" du relativisme

Aujourd'hui, la description que fit saint Paul de la "minorité d’âge dans la foi" est toujours aussi actuelle: être porté à la dérive, vivre balloté par tout vent de doctrine. Que de "vents" avons-nous connu durant ces dernières décades ! Du marxisme au libéralisme et jusqu’au libertinisme; du collectivisme à l’individualisme; de l’athéisme à un vague mysticisme religieux… C’est la pire des cécités, car on ne sait ni où l’on va ni d’où l’on vient.

Avoir une foi claire est fréquemment étiqueté de fondamentalisme, alors que le relativisme —l’"aveuglement" de penser selon ce qui est à la mode— paraît être la seule attitude acceptable. Une dictature du relativisme se constitue ainsi, qui ne reconnaît rien de définitif et ne laisse comme ultime mesure que le moi et ses envies.

—L’amitié avec toi, Jésus, est notre "mesure": la mesure de l’humanisme véritable. Ton amitié nous donne le critère pour distinguer le vrai du faux, la vérité du mensonge…

 
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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 21:13
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire- 23e Semaine: Jeudi

 
Texte de l'Évangile (Lc 6,27-38): «Je vous le dis, à vous qui m'écoutez: Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique. Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants. 

»Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous: une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous».

Commentaire: Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne)

Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux

Aujourd'hui, dans l'Évangile, par deux fois le Seigneur nous dit d’aimer nos ennemis. Et, tout de suite, Il nous précise trois fois comment: faites du bien à ceux qui vous haïssent, souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. C'est une besogne qui semble difficile à accomplir: comment pouvons-nous aimer ceux qui ne nous aiment pas? Pire encore, comment pouvons-nous aimer ceux qui nous maudissent? Aimer de cette façon est un don de Dieu, mais il faut que nous soyons toujours ouverts à Lui. D'ailleurs, et humainement parlant, le plus sage est d'aimer nos ennemis: l'ennemi aimé se verra apaisé; l'aimer peut être la condition pour qu'il cesse d'être notre ennemi.

Et Jésus continue à dire: «À celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre» (Lc 6,29). Il pourrait sembler un excès de soumission. Mais, qu'est ce que Jésus fit lorsqu'un des gardes lui donna une gifle lors de sa Passion? Certainement, il n'a pas contré. Au contraire, Il lui répliqua si fermement, plein de charité, qu'Il a fait réfléchir à ce garde tellement exaspéré: «Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?» (Jn 18,22-23).

Dans tous les religions il y a une règle d'or: «Ne fais pas aux autres ce qui tu n'aimerais pas qu'on te fasse». Cependant, Jésus est le seul à la formuler en positive: «Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux» (Lc 6,31). Cette règle d'or est le fondement de la morale. Saint Jean Chrysostome, en commentant ce strophe, nous enseigne: «mais il y a en plus, car Jésus n'a pas dit seulement: ‘souhaitez-vous du bien les uns aux autres’, mais aussi ‘faites le bien aux autres’»; c'est pour cela qu'il ne faut pas que la règle d'or proposé par Jésus reste un simple souhait, mais il nous faut la transformer en faits tangibles.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le péché est destruction de la relation d'amour

Aujourd'hui, nous découvrons dans le "mandat" de Jésus Christ que les "relations" avec les autres sont très importantes —essentielles— chez l'homme. Les personnes Trinitaires —Père, Fils et Saint Esprit— sont des Relations de donation (en degré infini): Paternité, Filiation et Amour. L'homme —crée à l'image de Dieu Trinité— est aussi un "être relationnel", "un être pour ", réaliser sa vrai vie seulement comme "relation".

Seul je ne suis rien, seul en "toi" et "pour toi" je suis "moi-même". Vrai homme signifie: être dans la relation de l'amour, du "pour" les autres. Et pécher signifie gêner, interrompre et détruire la relation. c'est pour quoi, ce phénomène appelé "péché" touche aussi les autres et absolument tout. Le péché est toujours une offense qui perturbe le monde (ce n'est pas un phénomène qui ne touche que moi).

—Jésus, ô combien j'ai du mal à penser et à vivre en pensant aux autres! Accorde-moi "d'être toujours pour" Toi et "pour mes frères".

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 22e Semaine: Samedi

 
Texte de l'Évangile (Lc 6,1-5): Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Des pharisiens lui dirent: «Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat?». Jésus leur répondit: «N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger». Jésus leur disait encore: «Le Fils de l'homme est maître du sabbat».

Commentaire: Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria)

Le Fils de l'homme est maître du sabbat

Aujourd'hui, face à l'accusation des pharisiens, Jésus explique le sens correct du repos sabbatique, en prenant un exemple dans l'Ancien Testament (cf. Dt 23,26): «N'avez-vous pas lu ce que fit David (…), [qui] prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons?» (Lc 6,3-4).

La conduite de David anticipa la doctrine que le Christ enseigne dans ce passage. Dans l'Ancien Testament, Dieu avait déjà établi un ordre dans les préceptes de la Loi, pour que ceux de rang inférieur cèdent le pas aux principaux. 

L'on s'explique ainsi qu'un précepte cérémoniel comme celui que nous commentons soit écarté lorsqu'il entre en conflit avec un précepte de la loi naturelle. Le précepte du sabbat n'est pas supérieur aux nécessités élémentaires de la subsistance. 

Dans ce passage, le Christ enseigne quel est le sens de l'institution divine du sabbat: Dieu l'avait établi pour le bien de l'homme, pour qu'il puisse se reposer et se dédier dans la paix et la joie au culte divin. L'interprétation des pharisiens avait fait de ce jour une occasion d'angoisse et de préoccupation de par la foule des prescriptions et des prohibitions.

Le sabbat avait été établi non seulement pour que l'homme se reposât, mais aussi pour qu'il rendît gloire à Dieu: c'est là le sens authentique de l'expression «le sabbat a été fait pour l'homme» (Mc 2,27).

De plus, quand Il se déclare “maître du sabbat” (cf. Lc 6,5), Jésus manifeste ouvertement qu'Il est ce même Dieu qui a donné ce précepte au peuple d'Israël, affirmant ainsi sa divinité et son pouvoir universel. Aussi peut-Il établir d'autres lois, tout comme Yahvé dans l'Ancien Testament. Jésus peut bien se dire “maître du sabbat”, car Il est Dieu.

Demandons son aide à la Vierge pour croire et comprendre que le sabbat appartient à Dieu et qu'il est une manière —adaptée à la nature humaine— de rendre gloire et honneur au Tout-Puissant. Comme l'a écrit Jean-Paul II, «le repos est une chose “sacrée”» et une occasion de «prendre conscience que tout est œuvre de Dieu».

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le dimanche, "Jour du Seigneur"

Aujourd'hui, Jésus se déclare "Seigneur du sabbat". Les Juifs célèbrent dans le "Sabbat" l'aboutissement de l’œuvre des "six jours" (la création). Pour le chrétien, il apparaît un nouveau jour: celui de la Résurrection du Christ. Le septième jour termine la première création et le huitième commence la nouvelle création en Jésus-Christ.

Le Seigneur donna à ses disciples à la Dernière Cène son Corps et son Sang comme un don de la Résurrection: la croix et la résurrection font partie de l'Eucharistie, et sans elles ce n’est pas l'Eucharistie. Par conséquent, la célébration du sacrement doit être nécessairement liée à la mémoire de la résurrection. La première rencontre avec le Ressuscité a été le premier matin de la semaine, le troisième jour après sa mort, donc, le dimanche matin: est devenu spontanément dans la liturgie chrétienne le "jour du Seigneur".

—Jésus, la splendeur de ta rédemption dépasse celle de la première création. Louange à Dieu pour toujours!

 
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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 22e Semaine: Vendredi

 
Texte de l'Évangile (Lc 5,33-39): On disait un jour à Jésus: «Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières; de même ceux des pharisiens. Au contraire, tes disciples mangent et boivent!». Jésus leur dit: «Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l'Époux est avec eux? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé: ces jours-là, ils jeûneront». 

Et il dit pour eux une parabole: «Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s'accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit: ‘C'est le vieux qui est bon’».

Commentaire: Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne)

Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l¨'Époux est avec eux?

Aujourd'hui, dans notre réflexion sur l'Évangile de ce jour, nous voyons comment les pharisiens et les maîtres de la loi trichent quand ils tergiversent une question importante: ils opposent le jeûne et le temps de prière des disciples de Jean et des pharisiens au boire et au manger des disciples de Jésus. 

Jésus nous dit que dans la vie il y a un temps pour jeûner et pour prier et qu'il y a un temps pour boire et manger. C'est bien cela: la personne qui prie et jeûne est aussi celle qui boit et mange. Nous le voyons dans la vie de tous les jours: contemplons la joie simple d'une famille, peut-être même la nôtre. Et nous voyons, qu'à un autre moment les tribulations lui rendent visite. Les sujets sont les mêmes, mais chaque chose a son temps: «Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l'Époux est avec eux?» (Lc 5,34).

Il y a un moment pour tout: sous le ciel il y a un temps pour chaque chose: «Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre» (Qo 3,7). Ces paroles exprimées par un sage de l'Ancien Testament, pas des plus optimistes, coïncident presque avec la parabole du vêtement rapiécé. Et coïncident sûrement d'une certaine manière avec nos propres expériences. L'erreur c'est que pendant le temps de déchirer nous cousions et que pendant le temps de coudre nous déchirions, à ce moment là plus rien ne va.

Nous savons que comme Jésus, nous arriverons à la gloire de la résurrection par la mort et par la passion et tout autre chemin n'est pas le chemin de Dieu. Précisément, Simon Pierre est grondé quand il veut éloigner le Seigneur du “chemin unique”: «tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes» (Mt 16,23) Si nous pouvons profiter de moments de paix et de joie, profitons-en. Nous aurons certainement de durs moments de jeûne. La seule différence c'est que, par chance, nous aurons toujours l'Epoux avec nous. C'est cela que les Pharisiens ne savaient pas et c'est peut-être pour cela que dans l'Évangile on nous les présente presque toujours comme des personnes de mauvaise humeur. En admirant la douce ironie du Seigneur qui émane de l'Évangile d'aujourd'hui, essayons surtout de ne pas être des personnes de mauvaise humeur.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La "Nouvelle" Alliance

Aujourd'hui, en face du ritualisme pharisaïque, le "nouveau vin" nous remet au panorama de l'Alliance "rénovée" de Dieu avec les hommes. Devant l'infidélité d'Israël, Dieu, a réitéré la "Alliance" et, finalement, Christ l'a scellée d'une manière "nouvelle" et "définitive". L'Alliance du Sinaï s'appuyait sur deux éléments: 1. Le "sang de l'alliance" (le sang d'animaux sacrifiés, avec lequel était aspergé l'autel —symbole de Dieu— et du peuple; 2. La parole de Dieu et la promesse d'obéissance d'Israël.

Cette promesse a cassé avec la "idolâtrie" d'Israël et avec une histoire de désobéissances réitérées, comme l'Ancien Testament montre. La rupture a semblé irrémédiable quand Dieu a abandonné son peuple à l'exil et le temple à la destruction. Mais, dans ces moments-là, a surgi, l'espérance de la "Nouvelle alliance", non basée dans la toujours fidélité fragile humaniste, mais dans une obéissance inviolable: celle-là du Fils de Dieu, de Jésus-Christ.

—Jesús, comme serf, tu assumes ma désobéissance dans ton "obéissance jusqu'à la mort". Accorde-moi un "nouveau" cœur!

 
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