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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 23:55
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : 28 octobre: Saint Simon et saint Jude, apôtres

 
Texte de l'Évangile (Lc 6,12-19): En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres: Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître. 

Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon, qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.

Commentaire: + Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne)

Jésus s'en alla dans la montagne pour prier

Aujourd'hui nous contemplons toute une journée de la vie de Jésus. Une vie qui a deux aspects très clairs: la prière et l'action. Si la vie du chrétien doit imiter celle de Jésus nous ne pouvons pas nous passer de ces deux aspects. Tout chrétien, y compris ceux qui se sont consacrés à la vie contemplative, doivent dédier quelques moments à la prière et d'autres à l'action, même si le temps que nous consacrons à l'une et à l'autre varie. Les religieux et religieuses cloîtrés consacrent eux aussi beaucoup de temps de la journée au travail. En contrepartie si nous souhaitons imiter le Christ, ceux d'entre nous qui sont le plus "séculaires", ne devraient pas se lancer dans des actions effrénées sans les plonger dans la prière. Saint Jérôme nous apprend que: «même si l'apôtre nous a enseigné de toujours prier (…) il convient que nous destinions quelques heures à cette tâche».

Est-ce que Jésus avait besoin de longs moments de prière solitaire quand tous dormaient? Les théologiens font des études pour savoir quelle était la psychologie de Jésus Homme: jusqu'à quel point il avait un accès direct à la divinité et jusqu'à quel point «il a connu l'épreuve comme nous, et il n'a pas péché» (He 4,15).

Une fois que nous avons fait la prière, il ne nous reste plus qu'à l'imiter dans l'action. Au cours de ce moment de la journée, nous l'observons en train d'organiser son église, c'est-à-dire, choisissant ceux qui seront les futurs évangélisateurs, ceux appelés à continuer sa mission dans le monde. «Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres» (Lc 6,13). Après nous le trouvons en train de guérir toute sorte de maladies. «Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous» (Lc 6,19) nous dit l'évangéliste. Afin que notre identification à Lui soit totale, il suffirait que nous dégagions nous aussi une force qui puisse guérir toutes les personnes, ce qui sera possible uniquement si, afin de porter plus de fruits, nous demeurons en Lui (cf. Jn 15,4).

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Saint Simon et saint Jude, apôtres

Aujourd'hui nous célébrons Simon Cananéen et Judas Tadée. Dans les listes des Douze ils apparaissent toujours ensemble. Simon reçoit différente épithète dans les quatre listes: Mateo et Marc le nomment "Cananéen"; Luc définit "Zélote". En réalité, les deux qualificatifs signifient le même: "être jaloux, passionné".

Il est très possible que ce Simon, s'il n'appartenait pas proprement au mouvement nationaliste des zélotes, au moins se distinguait par un zèle ardent par l'identité juive et, conséquemment, par Dieu, par son peuple et par la Loi divine. Si c'est ainsi, Simon est chez les antipodes de Mathieu qui, au contraire, comme publicain procédait d'une activité réfléchie totalement impure. C'est un signe évident de ce que Jésus appelle ses disciples et collaborateurs des plus diverses strates sociales et religieuses, sans des exclusions. 

—Le groupe des Douze est le préfiguration de l'Église, dans laquelle ils doivent trouver un espace tous les charismes, peuples et des races qui atteignent son harmonie dans la communion avec Jésus.

 
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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 27e Semaine: Jeudi

 
Texte de l'Évangile (Lc 11,5-13): Jésus leur dit encore: «Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander: ‘Mon ami, prête-moi trois pains: un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir’. Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond: ‘Ne viens pas me tourmenter! Maintenant, la porte est fermée; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’, moi, je vous l'affirme: même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut. 

»Eh bien, moi, je vous dis: Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit; celui qui cherche trouve; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson? ou un scorpion, quand il demande un oeuf? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!».

Commentaire: Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)

Combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!

Aujourd'hui, l'Évangile est une catéchèse de Jésus sur la prière. Il affirme solennellement que le Père écoute toujours notre prière. «Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte» (Lc 11,9).

Nous pouvons parfois penser qu'en pratique, il n'en va pas toujours ainsi, que les choses ne sont pas comme ça. Mais c'est qu'il nous faut prier comme il convient!

D'abord avec constance, persévérance. Nous devons prier sans jamais nous décourager, même s'il nous semble que notre prière se heurte à un rejet, ou qu'elle n'est pas écoutée aussitôt. C'est l'attitude de cet importun qui, à minuit, vient réclamer un service à son ami. Grâce à son insistance, il reçoit les pains dont il a besoin. Dieu est l'ami qui écoute à l'intérieur celui qui est constant. Nous devons croire qu'il finira par nous donner ce que nous demandons, car en plus d'être un ami, il est notre Père.

Ensuite, avec la confiance et l'amour des enfants. La paternité de Dieu dépasse immensément celle de l'homme, imparfaite et limitée: «Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste…!» (Lc 11,13).

Enfin, nous devons surtout demander l'Esprit Saint et pas seulement des choses matérielles. Jésus nous encourage à Le demander, en nous assurant que nous Le recevrons: «(…) combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent!» (Lc 11,13). Cette prière est toujours écoutée. C'est comme demander la grâce de la prière, puisque l'Esprit Saint en est la source et l'origine.

Le bienheureux frère Gilles d'Assise, compagnon de saint François, résume l'idée de cet Évangile quand il dit: «Prie avec fidélité et dévotion, car une grâce que Dieu ne t'a pas accordée cette fois, il peut te la communiquer en une autre occasion. Pour ta part, mets humblement tout ton esprit en Dieu, et Dieu mettra en toi sa grâce, selon son bon plaisir».

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La divine liturgie

Aujourd'hui, nous voyons comment l'homme, une fois qu'il a perdu sa transcendance, n'a plus qu'un hurlement, car il veut seulement être la terre et il essaie de convertir le ciel et la profondeur des océans en sa terre. La compréhension sincère de la liturgie (c'est-à-dire l'identification au Christ pour rendre gloire au Père en étant fils du Fils) rend à nouveau à l'homme son intégrité.

Les poissons vivent dans la mer et se taisent, les animaux sur terre crient, mais les oiseaux dont l'habitat est le ciel chantent. Le propre de la mer est le silence, le propre de la terre est le cri, le propre du ciel est le chant. Mais l'homme participe à toutes ces choses: il a dans son for intérieur la profondeur de la mer, la charge de la terre et les hauteurs des cieux, c'est pourquoi ces trois propriétés lui appartiennent: le silence, le cri et le chant.

—Jésus, ton appel nous invite à nouveau à nous taire et à chanter. Par ton action liturgique, tu nous redonne la profondeur et la hauteur, le silence et le chant.

 
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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 27e Semaine: Mercredi

 
Texte de l'Évangile (Lc 11,1-4): Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda: «Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples». Il leur répondit: «Quand vous priez, dites: ‘Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation’».

Commentaire: Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria)

Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples

Aujourd'hui, nous voyons l'un des disciples dire à Jésus: «Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples» (Lc 11,1). La réponse de Jésus —«Quand vous priez, dites: ‘Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation’» (Lc 11,2-4)— peut être résumée en une phrase: la bonne attitude pour l'oraison chrétienne est celle de l'enfant devant son père.

Nous saisissons aussitôt que la prière, selon Jésus, est une fréquentation du type "père-fils". C'est une affaire de famille basée sur une relation de familiarité et d'amour. L'image de Dieu comme père nous parle d’une relation affectueuse, intime, non d'une relation de pouvoir et d'autorité.

Prier en chrétiens suppose de nous mettre en situation de voir Dieu comme un père et de lui parler comme ses enfants. «Tu m'as écrit: ‘Prier, c'est parler avec Dieu. Mais de quoi?’. —De quoi? De Lui, de toi: joies, tristesses, succès et échecs, nobles ambitions, préoccupations quotidiennes…, faiblesses! Et actions de grâce et demandes. Et Amour et réparation. En deux mots: Le connaître et te connaître: se fréquenter!» (Saint Josemaría). 

Quand les enfants parlent avec leurs parents, ils cherchent à transmettre par des mots et par le langage corporel ce qu'ils ressentent dans leur cœur. Nous devenons de meilleurs hommes et femmes d'oraison quand notre rapport avec Dieu se fait plus intime, comme celui d'un père avec son enfant. Jésus Lui-même nous a donné l'exemple. C'est Lui le chemin. 

Et si tu accours à la Vierge Marie, maîtresse de prière, que ce sera facile! De fait, «la contemplation du Christ possède en Marie son modèle insurpassable. Le visage du Fils lui appartient d'une manière spéciale (…). Nul ne s'est dédié avec l'assiduité de Marie à la contemplation du visage du Christ» (Jean-Paul II).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le "Notre Père" surgit de la prière de Jésus

Aujourd'hui, le Seigneur nous dit comment nous devons prier. Lucas met le "Notre Père" en relation avec la prière personnelle de Jésus même. Il nous fait participants de sa propre prière, nous introduit dans le dialogue intérieur de l'Amour trinitaire, en élevant, ainsi, nos besoins humaines jusqu'au cœur de Dieu. De plus, les mots du "Notre Père" sont orientations fondamentales pour notre existence, parce qu'elles essaient de nous conformer à l'image du Fils. 

Dans le "Notre Père" prend appui, en premier lieu, la primauté de Dieu, dont la même préoccupation dérive par soi même par la manière intégrale d'être homme. Pour que l'homme puisse présenter ses demandes convenablement il doit être dans la vérité: "D'abord Dieu", et, à partir de là, Il nous porte par les chemins d'être des hommes. Finalement, nous lui demandons d'être libérés du guet du Malin.

—Seigneur, notre Dieu, Tu n'es pas quelqu'un d' inconnu et lointain: tu nous montres ton visage dans ton Fils Jésus et au moyen de sa prière, nous introduis dans ton intimité Trinitaire.

 
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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 27e Semaine: Dimanche (A)

 
Texte de l'Évangile (Mt 21,33-43): «Écoutez une autre parabole: Un homme était propriétaire d'un domaine; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers; mais ils furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant: ‘Ils respecteront mon fils’.

»Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux: ‘Voici l'héritier: allons-y! tuons-le, nous aurons l'héritage!’. Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons?». On lui répond: «Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu». Jésus leur dit: «N'avez-vous jamais lu dans les Écritures: La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux! Aussi, je vous le dis: Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit».

Commentaire: Abbé Jorge LORING SJ (Cádiz, Espagne)

Finalement, il leur envoya son fils, en se disant: ‘Ils respecteront mon fils’

Aujourd'hui, nous contemplons le mystère du rejet de Dieu en général et plus précisément celui de Jésus. La résistance réitérée des hommes face à l'amour de Dieu est surprenante.

Cela dit, la parabole de ce jour concerne plus spécifiquement le rejet des juifs vis-à-vis de Jésus: «Finalement, il leur envoya son fils, en se disant: ‘Ils respecteront mon fils’. Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux: ‘Voici l'héritier: allons-y! Tuons-le, nous aurons l'héritage!’. Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.» (Mt 21,37-39) Ce n'est pas facile à comprendre: c'est parce que le Christ est venu sauver le monde et que les juifs attendent que leur "messie" à eux leur donne le pouvoir de dominer le monde.

Lorsque j'étais en Terre Sainte on m'a donné un feuillet touristique sur lequel figuraient les juifs les plus célèbres de l'histoire d'Israël: depuis Moïse, Gédéon et Josué jusqu'à Ben Gourion, qui était le fondateur de l'État d'Israël. Néanmoins, Jésus ne figurait nulle part dans ce prospectus. Et Jésus est le juif le plus connu de toute l'histoire: aujourd'hui il est connu dans le monde entier, et cela fait deux mille ans qu'il est mort…

Au fils du temps les grands personnages sont toujours respectés mais ne sont plus aimés. Aujourd'hui, personne n'aime Cervantès ou Michel-Ange. Par contre, Jésus est celui qui est le plus aimé de l'histoire. Hommes et femmes donnent la vie pour lui. Certains d'un seul coup par le martyre, d'autres "au compte-gouttes", en vivant uniquement pour lui. Il y en a des milliers et des milliers partout dans le monde.

Jésus est celui qui a eu le plus d'influence sur l'histoire. Les valeurs morales en vigueur partout sont d'origine chrétienne. Non seulement ça, mais en plus, nous constatons de nos jours un rapprochement vers Jésus, y compris parmi les juifs, ("nos frères aînés dans la foi", comme dirait Jean-Paul II). Demandons à Dieu particulièrement pour la conversion des juifs, car une fois converti au catholicisme, ce peuple de grandes valeurs, serait bénéfique pour l'humanité entière.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La parabole des vignerons homicides: une station du "Via Crucis"

Aujourd'hui, Jésus-Christ se dirige directement à ceux qui, mieux que quiconque, auraient dû l’avoir connu: les grands prêtres et les anciens d’Israël. Le Maître —avec sa pédagogie habituelle— se sert d’une comparaison où il annonce déjà son destin avec une plus grande clarté: la Croix. Jésus, le Fils de Dieu, sera rejeté hors des limites de Jérusalem —sa "vigne" bien-aimée— et là il sera maltraité par les "vignerons", qui n’ont pas voulu le reconnaître. 

En laissant transparaître le mystère divin de Jésus-Christ, les paraboles suscitent la contradiction. Quand elles atteignent la plus grande clarté —comme c’est ici le cas— elles se transforment presque en station du "Chemin de Croix". Mieux, elles font partie du mystère de la Croix. Là, à partir de le Croix, les paraboles se laissent complètement déchiffrer. Sur la Croix Jésus cesse de nous parler par comparaisons: il est Lui-même.

—Seigneur, je te prie pour le monde, pour qu’il te connaisse et ne te craigne pas, Toi qui es la semence tombée en terre pour mourir et devenir fruit savoureux pour nous.

 
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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 14:35
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 26e Semaine: Samedi

 

Martyrologe 4 octobre: Saint François d’Assise

Texte de l'Évangile (Lc 10,17-24): Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient: «Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom». Jésus leur dit: «Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair. Vous, je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi; et rien ne pourra vous faire du mal. Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez–vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux». 

A ce moment, Jésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit Saint, et il dit: «Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler». 

Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier: «Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! Car, je vous le déclare: beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu».

Commentaire: + Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne)

A ce moment, Jésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit Saint, et il dit: ‘Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange’

Aujourd'hui, l'évangéliste Luc nous raconte l'événement qui provoque la reconnaissance de Jésus envers son Père pour les bienfaits qu'Il a octroyé à l'humanité. Il rend grâce pour la révélation concédée aux humbles de cœur, aux petits du Royaume. Jésus montre sa joie en voyant que ceux-ci admettent, comprennent et pratiquent ce que Dieu fait connaître par son intermédiaire. En d'autres occasions, dans son dialogue intime avec le Père, Il lui rendra aussi grâce parce qu'Il l'écoute toujours. Il loue le samaritain lépreux qui, après la guérison de sa maladie –en même temps que neuf autres personnes–, lui seul revient trouver Jésus pour le remercier du bienfait reçu.

Saint Augustin écrit: «Qu'y-a-t-il de mieux à porter dans le cœur, à prononcer avec la bouche, à écrire avec la plume, que ces mots: ‘grâce à Dieu’? Rien de plus bref à dire, rien de plus joyeux à entendre, de plus élevé à ressentir, de plus utile à pratiquer». C'est ainsi que nous devons toujours agir envers Dieu et envers le prochain, même pour les dons que nous ignorons, comme l'écrivait saint Josémaria Escriva. Gratitude envers nos parents, nos amis, nos maîtres, nos camarades. Envers tous ceux qui nous aident, qui nous stimulent, qui nous servent. Gratitude aussi, comme il se doit, envers notre Mère l'Église.

La gratitude n'est pas une vertu très “en usage” ou habituelle; mais c'est l'une de celles qui procurent le plus de plaisir. Nous devons reconnaître que, parfois, elle n'est pas non plus facile de la vivre. Sainte Thérèse affirmait: «Je suis si reconnaissante de tempérament qu'on m'achèterait avec une sardine». Les saints ont toujours agit ainsi. Et ils l'ont fait des trois façons indiquées par saint Thomas d'Aquin: d'abord, par la reconnaissance intérieure des bienfaits reçus; ensuite, en louant Dieu par des paroles; enfin, en cherchant à récompenser le bienfaiteur par des œuvres, selon les possibilités de chacun.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Qui est-ce qui connaît le Père ? (la simplicité)

Aujourd'hui, nous nous demandons qui (et comment) connaît le Père. Seulement le "Fils" connaît le Père, et toute vraie connaissance du Père est participation dans la connaissance du Fils, une révélation qui est un don. C'est pourquoi, seulement connaît le Père celui à qui le Fils veut le révéler. 

Mais, à qui le Fils veut-il le révéler? La volonté du Fils n'est pas arbitraire. Le Fils veut impliquer dans sa connaissance de Fils tous ceux que le Père veut qu'ils participent de Lui: "Personne ne peut venir à moi s'il ne l'attire pas le Père qui m'a envoyé", dit Jésus. Mais: qui le Père attire-t-il? Le Seigneur nous dit, non aux savants, mais aux gens simples. C'était l'expérience concrète de Jésus-Christ: ils ne l'ont pas connu, les scribes, ceux qui par profession s'occupaient de Dieu. 

—Seigneur, assiste à mon cœur pour que je puisse accepter avec simplicité ta Révélation, en évitant des critiques et des spéculations stériles, fruit de mon orgueil.

 
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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 26e Semaine: Vendredi

 
Texte de l'Évangile (Lc 10,13-16): «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans la cendre en signe de pénitence. En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts! Celui qui vous écoute m'écoute; celui qui vous rejette me rejette; et celui qui me rejette celui qui m'a envoyé».

Commentaire: Abbé Jordi SOTORRA i Garriga (Sabadell, Barcelona, Espagne)

Celui qui vous écoute m'écoute

Aujourd'hui, nous voyons que Jésus tourne son attention vers les cités qui avaient fait l'objet de ses soucis, là où il avait prêché et réalisé les oeuvres du Père. A aucun endroit il n'avait autant prêché et fait de miracles comme à Corazine, Bethsaïde et Capharnaüm. La semence était abondante mais la récolte n'avait pas été bonne. Même Jésus lui-même n'avait pu les convaincre! Quel mystère que celui de la liberté humaine! Nous pouvons dire “non” à Dieu… le message évangélique ne s'impose pas par la force, il s'offre à nous uniquement et je peux fermer mon coeur, l'accepter ou le refuser. Le Seigneur respecte totalement ma liberté. Quelle responsabilité que la mienne!

Les paroles de Jésus: «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde!» (Lc 10,13) lors de la fin de sa mission apostolique, expriment davantage la souffrance que la damnation. La proximité du Royaume de Dieu n'a pas provoqué dans ces villes un appel à la conversion et à la pénitence. Jésus reconnaît qu'à Sidon et à Tyr ils auraient mieux profité de toutes les grâces dispensées aux galiléens.

La déception de Jésus est encore plus grande s'agissant de Capharnaüm. «Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts!» (Lc 10,15). C'est là où Pierre a sa maison et Jésus avait fait de cette ville le centre de sa prédication. Une fois de plus nous ressentons davantage un sentiment de tristesse qu'une menace dans ces paroles. Nous pouvons dire la même chose de certaines de nos villes et personnes de notre époque. Ils croient prospérer, quand en réalité ils s'enfoncent.

«Celui qui vous écoute m'écoute» (Lc 10,16). Ces paroles qui concluent l'Évangile sont un appel à la conversion et elles sont porteuses d'espérance. Si nous écoutons la voix de Jésus nous avons encore le temps. La conversion consiste en ce que l'amour surpasse dans notre vie progressivement l'égoïsme, ce qui est un travail qui ne s'achève jamais. Saint Maxime dira: «Il n'y a rien d'aussi agréable et aimé par Dieu que de voir que les hommes se convertissent à Lui avec un sincère repentir».

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le respect par le sacré

Aujourd'hui, le monde occidental —particulièrement l'Europe— mériterait peut-être la même lamentation de Christ devant les populations de Corazín, de Betsaida… Ce sont des sociétés qui, ayant connu les œuvres de Jésus-Christ, maintenant ne le reconnaissent pas et, même, elles sont arrivées à perdre le sens et le respect par le sacré.

Il est fondamental pour la cohabitation des cultures le respect pour ce qui est sacré pour les autres (quelque chose qui est licite supposer aussi dans celui qui ne croit pas en Dieu). Quand ce respect est violé, on perd quelque chose d'essentiel d'une société. De l'Occident on condamne à une amende à celui qui déshonore la foi d'Israël ou au Coran. En revanche, quand il s'agit de Jésus-Christ et de ce qu'il est sacré pour les chrétiens, alors la liberté d'opinion apparaît comme le bien suprême (encore même aux dépens des moqueries contre le chrétien). 

—Seigneur, Auteur de la paix, accorde à notre société le fait de vivre une liberté (d'opinion) toujours respectueuse avec l'honneur et la dignité de l'autre.

 
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique: Temps ordinaire - 26e Semaine: Jeudi

 

Martyrologe  2 octobre: ​​Les Saints Anges Gardiens

Texte de l'Évangile ( Lc  10,1-12):  Après CELA, le Seigneur en désigna rappel soixante-Douze, et il les envoya deux par deux devant Lui DANS TOUTES les Villes et localites Où Lui-Même devait aller. Il Leur dit: «La moisson is Abondante, MAIS SONT PEU Les Ouvriers Nombreux. Priez Fait le maître de la moisson d'Envoyer des Ouvriers verser sa moisson. Allez! Je vous Envoie Comme des Agneaux Au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, sandales Ni, et ne Vous attardez polo en salutations sur la voie.  »de Dans Toute maison Où Vous entrerez, Dites D'ABORD: 'Paix à this maison». S'Il ya La non ami de la paix, Votre paix ira maison repose sur Lui; Sinon, Elle Reviendra sur les experts. Restez DANS this maison, mangeant et buvant CE Que l'servira à Vous; voiture le worker Mérite fils wage. Ne Passez Pas de maison en maison.  »de Dans Toute ville Où Vous entrerez et Où Vous Serez accueillis, mangez CE Qu'on Vous offrira. Là, guérissez les Malades, et Dites aux habitants: 'Le règne de Dieu HNE Tout proche de vous ». Maïs DANS Toute ville Où Vous entrerez et Où Vous ne Serez Pas accueillis, Sortez sur les lieux et Dites: «Mémé la poussière de Votre ville, à de Collée nos pieds, La secouons tones pour Vous la laisser. Pourtant sachez-le: le Règne de Dieu HNE Tout proche ». Je vous le déclarent: au jour du Jugement, Sodome sérums traitee Moins sévèrement Que this ville ».


 

Commentaire:  Abbé Ignasi NAVARRI i Benet (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne)

Priez le maître de la moisson d'Envoyer des Ouvriers verser moisson de sa

A ujourd'hui, Jésus UNO parle de la mission apostolique. Mémé «S'Il en désignation rappel soixante-Douze, et il les envoya» (Lc 10,1), la proclamation de l'Évangile is juin Tâche «Qui ne could be Être déléguée qu'à QUELQUES" Spécialistes "» (Jean- Paul II): Nous Sommes Tous appeles à this Tâche et Devons tones Tous UNO Sentir Responsables de Celle-ci. Chacun Là Où il se Trouve, en lieu et place et fils DANS sa condition. Le jour du Baptême sur UNO un dit: «Tu es Prêtre, Prophète et Roi Pour la vie éternelle». Aujourd'hui, plus Que Jamais, Notre monde un témoignage du Besoin des disciples du Christ. «La moisson is Abondante, MAIS SONT PEU les Ouvriers Nombreux» (Lc 10,2): C'EST CE Intéressant sentiment Positif de la mission, en Effet le text UNO dit «il ya Beaucoup à Semer ET PEU D'Ouvriers». Peut-etre qu'aujourd'hui UNO devrions Speaking en bureaux Termes, Etant Donné la grande ignorance de Jesús-Christ et de fils Église DANS Notre société. Un regard d'espérance sur la mission this engendre de l'optimisme et de l'illusion. Ne Laissons Pas tones abattre par le pessimisme et le désespoir. De Fait, la mission Qui BNO assister est, à la foie, passionnante et difficile. Notre mission, l'annonce de la Vérité et de la Vie, ne may Pas et ne obole Pas prétendre Forcer l'adhésion, MAIS susciter juin Adhésion libre. Le Pape BNO Rappelle Que Les Idées se proposent, ELLES NE polo s'imposent. «N'emportez ni argent, ni sac, sandales Ni ...» (Lc 10,4): Seule la force de du missionnaire obole Être le Christ. Et versez qu'Il remplisse Toute sa Vie, il EST Nécessaire Que l'évangéliste se Libère Totalement de Ce Qui n'est Pas le Christ. La Pauvreté évangélique EST la grande affection et Requise, estimation à la foie le témoignage le plus les crédible Que l'Apôtre may Donner, Mis à part le fel Québec La Seule choisi-qui-peut UNO rendre libres C'EST CE totale Détachement.  Le missionnaire annonce la paix. Il EST porteur de paix voiture il porte le Christ, le "Prince de la Paix". C'est Pour CELA, qué «DANS Toute maison Où Vous entrerez, Dites D'ABORD: 'Paix à this maison». S'Il ya La non ami de la paix, Votre paix ira maison repose sur Lui; Sinon, Elle Reviendra sur vous »(Lc 10,5-6). Notre monde, Nos familles, our moi, un Besoin de Paix. Notre mission is urgente et passionnante.






 

 

 

Commentaire:  REDACTION  evangeli.net  (Réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Les Fidèles Laïcs du Peuple de Dieu

A ujourd'hui, en plus les du groupe des Douze Apôtres Spécifique, sur non Voit apparaitre en plus grand ensemble d'adeptes du Christ. DANS CET d '«Envoyés« ensemble, sur Trouve les Douze -qui seront les "Fidèles", ordonnés Prêtres, à partir de la Dernière Cène- MAIS also Un grand groupe de "Fidèles non ordonnés», C'est-à-dire , des Fidèles Courants de l'Église, des Fidèles Laïcs. Ce ne SONT Pas deux "Sortes" ou "catégories", MAIS Deux Manières d'appartenir -par le Biais du Baptême- à l'unique, "Peuple de Dieu" Qui est Mené par le Christ. La relation Entre Deux Manières bureaux d ' integrer l'Église obole soi Comprendre Comme une relation de Confiance entre »berger" et "troupeau", Qui signifié la same choisi Que l'expression "Peuple de Dieu": un peuple Qui se consacre à Dieu et Qui est en chemin, en pérégrination Tout au long de l'histoire. -Etre laïc is the forme normale d'être chrétien et de vivre l'Évangile en abordant les questions les Quotidiennes of this monde. Englober et transformateur Le Monde Dans Le christianisme: voilà l'authentique apostolat des Laïcs.



 

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 26e Semaine: Mercredi

 

Martyrologe 1 Octobre: Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Texte de l'Évangile (Lc 9,57-62): En cours de route, un homme dit à Jésus: «Je te suivrai partout où tu iras». Jésus lui déclara: «Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête». Il dit à un autre: «Suis-moi». L'homme répondit: «Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père». Mais Jésus répliqua: «Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu». Un autre encore lui dit: «Je te suivrai, Seigneur; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison». Jésus lui répondit: «Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu».

Commentaire: Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)

Suis-moi

Aujourd'hui, l'Évangile nous invite à méditer, avec clarté et insistance, un thème central à notre foi: le fait de suivre radicalement Jésus. «Je te suivrai partout où tu iras» (Lc 9,57). Avec quelle simplicité d'expression peut-on proposer quelque chose qui peut changer la vie d'une personne de façon tant radicale! «Suis-moi» (Lc 9,59). Paroles du Seigneur qui n'admettent pas d'excuses, de retards, de conditions, de trahisons...

La vie chrétienne consiste à suivre Jésus de façon radicale. Radicale, non seulement parce que toute sa durée doit être sous la direction de l'Évangile (puisque cette décision est prise pour toute la durée de notre vie), sinon -surtout- parce que tous les aspects de notre vie -depuis les plus extraordinaires jusqu'aux plus ordinaires- veulent et doivent être manifestation de l'Esprit de Jésus-Christ qui nous fait vivre. En effet, depuis le baptême, notre vie n'est pas celle de n'importe quelle personne: nous portons la vie du Christ inscrite en nous! En vertu de l'Esprit Saint versé dans nos cœurs, ce n'est pas nous-mêmes, sinon le Christ qui vit en nous. Ainsi est la vie chrétienne, puisqu'elle est vie pleine du Christ, car le Christ transpire en nous, depuis ses plus profondes racines: ceci est la vie que nous sommes appelés à vivre.

Le Seigneur, lorsqu'il vint au monde, bien que «tout le genre humain avait sa place, Il ne l'a pas eu: il ne trouva pas sa place parmi les hommes (...), sinon dans une crèche, entre le bétail et l'animal, et entre les personnes les plus humbles et innocentes. C'est pourquoi Il dit: Les renards ont leurs repaires, et les oiseaux du ciel leurs nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer la tête» (Saint Jérôme). Le Seigneur trouvera sa place parmi nous si, comme Jean le Baptiste, nous laissons qu'Il croisse et que nous diminuions, c'est-à-dire, si nous laissons croître Celui qui vit déjà en nous en étant malléables et dociles à son Esprit, la source de toute humilité et innocence.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

L'heure de Jésus (l'appel)

Aujourd'hui, dans cette scène nous voyons que l'existence humanise n'est pas indifférence (sans sens), mais elle a "un relief": Dieu appelle l'homme et son appel est "propre". La réponse à cet appel a une préférence et réclame la totalité de notre être. Il ne suffit pas de livrer une partie de nous même… 

Pour le chrétien il signifie qu'Il existe "l'Heure de Jésus-Christ", l'instant qui ne peut pas être ajourné, parce que l'on ne peut pas calculer et dire: "Oui je veux, naturellement, mais maintenant…". Parce qu'ainsi on pourrait se permettre de faire courir ventre à terre l'instant de "ma" vie et perdre —précisément par la faute de ces précautions— de l'authentique de "ma" propre vie que l'on ne peut jamais plus récupérer. Il y a l'heure du "appel", qui exige une décision instantanée: la décision la plus importante! Elles ont préférence la raison de Jesús et son appel: Elles arrivent d'abord! 

—Je demande à ma Mère Sainte-Marie que je sache comme Elle répondre bien et à temps, en ajournant le "raisonnable" devant ce "plus grand" qui est Lui. Seulement ainsi j'arriverai vraiment à sa proximité.

 
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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire- 26e Semaine: Mardi

 
Texte de l'Évangile (Lc 9,51-56): Lorsque le temps où il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem. Il envoya devant lui des messagers, qui se mirent en route et entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour lui préparer un logement. Mais on ne le reçut pas, parce qu'il se dirigeait sur Jérusalem. Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent: «Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?». Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda. Et ils allèrent dans un autre bourg.

Commentaire: Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne)

Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda

Aujourd'hui, nous contemplons comment «Jacques et Jean, voyant cela, dirent: ‘Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?’. Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda» (Lc 9,54-55). Le Seigneur corrige les défauts des apôtres.

L'histoire d'un porteur d'eau indien raconte qu'il avait deux grandes jarres, suspendues aux extrémités d'un bâton qu'il portait sur ses épaules: l'une était parfaite, alors que l'autre jarre avait un éclat et perdait de l'eau. Celle-ci voyait l'autre si parfaite et avait honte, alors un jour elle dit au porteur d'eau qu'elle était triste car à cause des fissures elle ne portait que la moitié d'eau qu'il pouvait porter et vendre. Alors le porteur lui dit: «En rentrant à la maison regarde les fleurs qui poussent au bord du chemin. Et la jarre vit des fleurs magnifiques, mais à nouveau elle se rendit compte qu'elle perdait de l'eau, elle se mit à dire «Je ne sers à rien. Je fais tout de travers». Le porteur lui répondit: «T'es-tu rendu compte qu'il n'y a de belles fleurs que de ton côté? Je connaissais déjà tes fissures et j'ai voulu en tirer parti et j'ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et tu les arroses tout au long du chemin et j'ai pu cueillir ces fleurs pour l'autel de la Sainte Vierge. Sans toi, telle que tu es, je n'aurais pas pu faire une telle beauté».

D'une façon ou d'une autre, nous sommes tous des jarres fissurées, mais Dieu connaît ses enfants et nous donne la possibilité de tirer parti de nos fissures-défauts pour faire quelque chose de bien. Ainsi l'apôtre Jean —qui aujourd'hui a envie de tout détruire— se convertit, après la réprimande du Seigneur, en l'apôtre de l'amour. Il n'a pas été découragé par les corrections, mais il a tiré parti de son caractère fougueux —sa passion— pour le mettre au service de l'amour. Nous aussi, nous devons tirer profit des corrections, des contrariétés —de la souffrance, de l'échec, des limitations— pour tout commencer et recommencer comme Saint Joseph-Marie définissait la sainteté: être docile au Saint Esprit afin de se convertir à Dieu et devenir ses instruments.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

"Pathologies de la raison" et "pathologies de la religion"

Aujourd'hui, Jésus-Christ réprimande les Boanerges (“fils du tonnerre”), pour leur disposition violente, absolument injustifiable. Sans paix entre la raison et la foi il ne peut non plus y avoir de paix dans le monde. Les “pathologies de la religion” et “les pathologies de la raison” sont fatales car elles “sèchent” les sources de la morale et du Droit.

Les premières instrumentalisent Dieu pour rendre absolu leur propre pouvoir: elles identifient “l’absolu” (propre à Dieu) avec leur communauté et leurs intérêts. Alors le bien est ce qui sert le propre pouvoir; la différence entre le bien et le mal disparaît; morale et Droit deviennent sectaires. Les “pathologies de la raison” propres aux idéologies totalitaires séparent la raison par rapport à Dieu en prétendant —inutilement— construire l’homme nouveau. Mais quand la morale et la religion n’appartiennent plus à la raison, alors l’homme demeure à la merci de la “production”.

—Seigneur, la conscience d’avoir été créés par toi nous défend de l’horreur de “l’homme produit” (qui sera détruit dès que son “utilité” cessera). Nous sommes tes enfants!

 
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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : 29 septembre: Les Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël

 
Texte de l'Évangile (Jn 1,47-51): Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui: «Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n'y a point de fraude». «D'où me connais-tu?», lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit: «Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu». Nathanaël répondit et lui dit: «Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël». Jésus lui répondit: «Parce que je t'ai dit que je t'ai vu sous le figuier, tu crois; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme».

Commentaire: Cardinal Jorge MEJÍA Archiviste et Bibliothécaire de la S.R.I. (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme

Aujourd'hui, à la fête des Saints Archanges, Jésus proclame devant ses apôtres et devant tous la présence des anges et leur relation avec Lui. Les anges sont dans la gloire céleste où ils louent en permanence le Fils de l'Homme, le Fils de Dieu. Ils l'entourent et sont à son service.

"Monter et descendre" cela nous rappelle l'épisode du rêve de Jacob, qui endormi sur une pierre lors de son voyage de retour en Mésopotamie, la terre de sa famille, voit les anges qui "descendent et montent" un mystérieux escalier qui relie la terre et le ciel, pendant que Dieu lui-même debout à ses cotés lui transmet son message. Il faut remarquer la relation entre la communication divine et la présence active des anges.

Ainsi, Gabriel, Michel et Raphaël, sont présents dans la bible dans les vicissitudes terrestres et portent aux hommes -comme nous le dit Saint Grégoire le Grand- les messages, par leur présence et par leurs actions, qui changent notre vie de manière décisive. Ils s'appellent précisément, "archanges", c'est-à-dire, princes des anges, car ils sont envoyés pour les plus grandes missions.

Gabriel fut envoyé pour annoncer à la Sainte Vierge sa conception virginale du Fils de Dieu, ce qui fut le commencement de notre rédemption, (cf. Lc 1). Michel mène le combat contre les anges rebelles et les expulse du ciel (cf. Ap 12). Ils nous annonce ainsi le mystère de la justice divine, laquelle a été exercée également lors de la rébellion des anges, et nous donne l'assurance de sa victoire et la nôtre sur le mal. Raphaël accompagne Tobie "junior", le protège, le conseille et guérit Tobie le père (cf. Tob). Par cette voie, il nous annonce la présence des anges à coté de chacun de nous tous: celui qu'on appelle notre Ange Gardien.

Par cette célébration sachons que les archanges "montent et descendent" sur le Fils de l'Homme, qu'ils servent Dieu, mais le servent pour notre bénéfice. Ils rendent gloire à la Sainte Trinité, et cela aussi ils le font pour notre bénéfice. En conséquence, il faut que nous nous rendions compte de la dévotion qui leur est due et que nous rendions grâce au Père qui les envoie pour notre bien.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Les Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël

Aujourd'hui, en célébrant les Archanges, nous "voyons" le ciel. Un ange est une créature qui est dans la présence de Dieu. Les trois noms des Archanges —Michel, Gabriel, Raphaël— finissent avec le mot "El" que signifie "Dieu". Ainsi donc, Dieu est inscrit dans ses noms, dans sa nature. Son être est d'être "en Lui" et "pour Lui". De plus, ils sont ses "messagers": ils portent Dieu aux hommes; ils ouvrent le ciel et, ainsi, ouvrent la terre.

Michel défend la cause de l'unicité de Dieu (Dieu seul est Dieu) contre la présomption du "dragon" (qui essaie de le discréditer continuellement devant les hommes) et, de plus, nous protège. Gabriel est le messager de l'incarnation de Dieu: il sonne au seuil de Marie et, à travers de lui, le Dieu même demande à Marie son "oui". Raphaël se présente à nous comme l'ange à qui est recommandée la mission de guérir la "cécité" du divin, causée par le matérialisme.

—Saints Archanges, défendez-nous pour que nous puissions rester dans l'amour de Dieu.

 
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