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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 01:15
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 26e Semaine: Dimanche (A)

 
Texte de l'Évangile (Mt 21,28-32): «Que pensez-vous de ceci? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit: ‘Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne’. Celui-ci répondit: ‘Je ne veux pas’. Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit: ‘Oui, Seigneur!’ et il n'y alla pas. 

»Lequel des deux a fait la volonté du père?». Ils lui répondent: «Le premier». Jésus leur dit: «Amen, je vous le déclare: les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole».

Commentaire: Abbé Josef ARQUER (Berlin, Allemagne)

Lequel des deux a fait la volonté du père?

Aujourd'hui, nous contemplons le Père propriétaire de la vigne, demander à chacun de ses deux fils: «Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne» (Mt 21,29). L'un dit "oui" et n'y va pas. L'autre dit "non" mais il y va. Ni l'un ni l'autre ne respecte sa parole.

C'est certain, que celui qui dit oui et reste à la maison ne prétend pas tromper son père. Ce doit être par paresse, mais non seulement "paresse de faire quelque chose" mais paresse d'y réfléchir également. Sa devise: "Moi je m'en fous de ce que j'ai dit hier".

Celui qui dit "non", se sent concerné par ce qu'il a dit hier. Il se repent de son arrogance envers son père. De sa douleur il prend le courage de rectifier ce qu'il a fait. Il rectifie ses fausses paroles avec un geste vrai. "Errarre, Humanum est"? C'est vrai mais ce qui est encore humain -et plus conforme à notre vérité intérieure- c'est de rectifier. Même si cela nous coûte, car cela signifie s'humilier, écraser la vanité et l'orgueil. Cela nous est déjà peut-être arrivé de corriger une action précipitée, un jugement téméraire, une évaluation injuste… et après avec un soupir de soulagement se dire: Merci Seigneur!

«Amen, je vous le déclare: les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu» (Mt 21,31). Saint Jean Chrysostome souligne la psychologie parfaite du Seigneur devant ses "grands-prêtres": «Il ne leur dit pas directement: ‘pourquoi n'avez vous pas cru en Jean?’, mais, ce qui est encore plus pointu, il les confronte aux publicains et prostituées. Ainsi il leur reproche, avec la force frappante des faits, leur malice dans leur comportement marqué par l'entêtement humain et vantardise».

En se mettant dans la scène, nous regretterons peut-être l'absence d'un troisième fils, d'un ton moyen, dans lequel il nous serait facile de nous reconnaître et nous demanderions pardon avec honte. Celui-là nous nous l'inventons -avec la permission du Seigneur- et nous l'entendons répondre au Père: ‘Il se peut que oui, mais il se peut que non’. Et certains disent avoir entendu à la fin: ‘...c'est le plus probable mais qui sait’.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Conversion: l'homme accepte de dépendre du vrai Créateur

Aujourd'hui, en méditant la réaction du deuxième frère, nous remarquons que "conversion" signifie plus qu'une rectification simple; il comporte une portée plus profonde: l'homme renonce à être son propre créateur (il n'est pas l'architecte de sa propre vie), et accepte de dépendre du vrai Créateur; il accepte qu'en cette dépendance consiste la vraie liberté et que la liberté de l'autonomie qui essaie de nous émanciper du Créateur n'est pas une vraie liberté, mais une illusion et mensonge.

"Se convertir" veut dire: accepter les souffrances de la vérité. La conversion exige que la vérité, la foi et l'amour arrivent à être plus importants que notre vie biologique, que le bien-être, le succès, le prestige et la tranquillité de notre existence. Le prestige, la tranquillité et la commodité sont les faux dieux qui empêchent plus la vérité et le progrès dans la vie personnelle et sociale.

—Seigneur, quand j'accepte cette primauté de la vérité je m'abats avec ma croix et participe à la culture de l'amour, qui est la culture de la croix.

 
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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 25e Semaine: Samedi

 
Texte de l'Évangile (Lc 9,43b-45): Tandis que chacun était dans l'admiration de tout ce que faisait Jésus, il dit à ses disciples: «Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes». Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en eussent pas le sens; et ils craignaient de l'interroger à ce sujet.

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes

Aujourd'hui, après plus de deux mille ans, l'annonce de la passion de Jésus continue de nous provoquer. Que l'Auteur de la Vie annonce qu'Il sera livré entre les mains de ceux-là même pour qui Il est venu tout donner, voilà qui est clairement provocateur. L'on pourrait dire: ce n'était pas nécessaire, c'était exagéré. Nous négligeons toujours le poids qui accable le cœur du Christ, notre péché, le plus radical des maux, la cause et l'effet de ce que nous nous mettons à la place de Dieu. Plus encore, de ce que nous ne nous laissons pas aimer par Dieu et nous efforçons de demeurer dans nos courtes vues et l'immédiateté de notre présent. Il nous est aussi nécessaire de nous reconnaître pécheurs que d'admettre que Dieu nous aime dans son Fils Jésus-Christ. En fin de compte, nous sommes comme les disciples, qui «ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en eussent pas le sens; et ils craignaient de l'interroger à ce sujet» (Lc 9,45).

Disons-le avec une image: au Ciel, nous pourrons trouver tous les vices et tous les péchés sauf l'orgueil, car l'orgueilleux ne reconnaît jamais ses fautes et ne se laisse pas pardonner par un Dieu qui aime au point de mourir pour nous. Dans l'enfer, nous pourrons trouver toutes les vertus, moins l'humilité, car la personne humble se connaît vraiment et sait très bien que, sans la grâce de Dieu, elle ne peut pas ne pas L'offenser, ni correspondre à sa Bonté.

L'une des clés de la sagesse chrétienne est de reconnaître la grandeur et l'immensité de l'Amour de Dieu, tout en admettant notre petitesse et la vilénie de notre péché. Que nous sommes lents à comprendre! Le jour où nous découvrirons que l'Amour de Dieu nous était si proche, nous dirons comme saint Augustin, avec des larmes d’Amour: «Je t'ai aimé bien tard, mon Dieu!». Ce jour pourrait être aujourd'hui. Ce jour peut être aujourd'hui. Pourquoi pas?

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La "Nouvelle Alliance" scellée dans le Sang de Christ

Aujourd'hui, devant l'attente d'un messianisme spectaculaire, Jésus annonce ses souffrances qu'il offrira "par" nous. Sa fidélité consiste en ce qu'Il n'agit pas seulement comme "Dieu par rapport aux hommes", mais aussi comme "un homme par rapport à Dieu", en fondant ainsi l'Alliance de manière irrévocablement stable. 

Cette greffe déjà inébranlable de l'alliance dans le cœur de l'homme, il a lieu dans la souffrance vicaire du Fils qui s'est fait serf. Depuis lors, à toute la marée sale du malheur, l'obéissance du Fils s'oppose, dans lequel Dieu même a souffert. Le sang des animaux ne pouvait ni "expier" le péché ni même pas unir les hommes avec Dieu; c'était simplement un signe d'espérance. Mais dans les mots de Jesús sur le calice, tout cela a été réassumé et changé en réalité.

—Jésus, tu nous donnes la "Nouvelle Alliance" scellée avec ton Sang, avec le don total de toi même C'est le "nouveau culte" dans lequel l'humanité est attirée à ta même obéissance!

 
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique: Temps ordinaire - 25e Semaine: Vendredi

 
Texte de l'Évangile ( Lc  9,18-22):  Un jour, Jésus priait à L'Écart. Comme disciples de SES étaient la, il les interrogea: «Pour la foule, Qui suis-je?». ILS répondirent: «Jean Baptiste; verser d'Autres, Élie; verser d'Autres, non prophète d'autrefois qui-serait Ressuscité ». Jésus Leur dit: «Et vous, Que Dites-vous? Pour Vous, Qui suis-je? ». Pierre PRIT la libération conditionnelle et répondit: «Le Messie de Dieu». Et Jésus Leur défendit Vivement de le fêtard à person, en expliquant: «Il Faut que le Fils de l'homme Souffre beaucoup, qu'il Soit Rejeté pair Les Anciens, les chefs des Prêtres et les scribes, qu'il Soit Mar et au Québec, Le Troisième jour, il ressuscite ».

Commentaire:  Abbé Pere OLIVA i Mars (Sant Feliu de Torelló, Barcelone, Espagne)

Pour la foule, Qui suis-je? (...). Et vous, Que Dites-vous?

A ujourd'hui, Dans l'Évangile, il ya des questions Deux Que le Maître Lui-Même pose a tous. La première question Demande juin Réponse de statistique, approximatif: «Pour la foule, Qui suis-je?» (Lc 9,18). Il UNO amene à regarder Autour de nous et observateur commentaire les Autres résolutives this question: Les Voisins, Les Collègues de labeur, les amis, les Proches. Regardons nous dans l'entourage our et Nous Nous sentons ainsi OU MOINS Responsables (ACDE Dépend des CAS) ous Proches De certaines De bureaux Réponses formulées nominale Ceux Qui Ont affaire à UNO et with our milieu, les gens. Et la réponse ayant ozone en dit long informs Elle noos, CE DONT CES gens Proches de nous L'désirent, ILS SONT OU Besoin, OU CE qu'ils cherchent. Elle aide à UNO synchroniseur noos, a decouvrir le point commun des Nations Unies with L'Autre Pour aller de l'avant ... Il Ya seconde question Qui BNO S'APPLIQUER nous-Mêmes UNE: «? Vous et, au Québec Dites-vous» (Lc 9,20 ). C'EST juin question Fondamentale Qui frappe à Notre porte, Qui Mendie Auprès de Chacun d'Entre Nous: Adhésion juin ous Rejet non; ous indifférence de juin de vénération juin; marcheur Avec Lui et en Lui ous finir par faire non par rapprochement simple, sympathie ... This is question délicate, Elle HNE déterminante voiture Elle Partouche Nous. Que Disent nos Lèvres et nos actes? Veut-on être Des Fidèle Ë Celui Qui est ET QUI Donne sens des Nations Unies A our être? Y at-il fr tones UNE sincère Volonte De Le Suivre Dans Les chemins de la Vie? Sommes nous dispose à le Suivre à Jérusalem sur le chemin de la croix et de la gloire? «de C'est non chemin de croix et de résurrection (...). La Croix exaltation is juin du Christ. Il l'a dit Lui-Même: «Quand je serai levé sur la croix, J'attirerai Tous à moi». (...) La croix, Fait, estimation gloire et l'exaltation du Christ »(Saint André de Crête). Etes-vous Partant pour faire la voie Vers Jérusalem? Only with Lui et en Lui, n'est polo?


 

 

 

Commentaire:  REDACTION  evangeli.net  (Réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Jésus EST le Fils de Dieu crucifié et Ressuscité verser Sauver UNO

A ujourd'hui, Comme à l'époque, les «gens« ont des opinions differentes au Sujet de Jésus-Christ. Il ya en Réalité Deux Manières de "Connaître" Jésus. Un de la foule, plus superficiel, Comme Le voyante de l'Extérieur. L'autre, celui de Ses disciples, plus pénétrant et authentique. Avec la double question: «Qué Disent les gens", "Achetez avec Qu'est-CE Que Vous Dites de moi?", Jésus UNO inviter à Prendre conscience de CE le point de vue différent. NOUS Devons reconnaitre l'unicité de la Personne de Jésus de Nazareth, sa nouveauté. Les titres attribués à saint Pierre -vous etes le "Christ", "le Christ de Dieu", "Fils du Dieu vivant» - Que Vraiment COMPRIS à la lumière du mystère de sa mort et sa résurrection. Et l'inverse is also Vrai: L'événement de la Croix vantent revele fils Sens Que si "l'homme« qui a souffert et est mort sur ​​la croix, "Etait Vraiment le Fils de Dieu". -Jésus, je confesse Québec Tu es le Fils de Dieu, Que Tu descendu comme à la mort verser m'accueillir et tu comme Ressuscité me verser Prendre Avec Toi.



 

 
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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 25e Semaine: Jeudi

 
Texte de l'Évangile (Lc 9,7-9): Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait, et il ne savait que penser. Car les uns disaient que Jean était ressuscité des morts; d'autres, qu'Élie était apparu; et d'autres, qu'un des anciens prophètes était ressuscité. Mais Hérode disait: «J'ai fait décapiter Jean; qui donc est celui-ci, dont j'entends dire de telles choses?». Et il cherchait à le voir.

Commentaire: Abbé Jorge R. BURGOS Rivera SBD (Cataño, Porto Rico)

Et il cherchait à le voir

Aujourd'hui, le texte de l'Évangile nous raconte qu'Hérode voulait rencontrer Jésus (cf. Lc 9,9). Son désir de voir Jésus est inspiré par la curiosité. On parlait beaucoup de Jésus à cause des miracles qu'Il effectuait sur son passage. Beaucoup de personnes parlaient de Lui. La façon de se comporter de Jésus rappelait au peuple la façon de se comporter des prophètes: Elie, Jean le Baptiste, etc. Mais en étant simple curiosité, ce désir ne transcende pas. A un tel point que lorsque Hérode le rencontre Il ne l'impressionne pas (cf. Lc 23,8-11). Son désir s'évanouit quand il se trouve face à face avec Lui, car Jésus refuse de répondre à ses questions. Le silence de Jésus confirme Hérode comme corrompu et dépravé. 

Comme Hérode, nous avons sûrement senti, à un moment donné, le désir de voir Jésus. Mais nous ne comptons plus sur Jésus en chair et en os comme Hérode, et pourtant nous comptons sur la présence de Jésus de plusieurs façons. Je veux vous parler de deux d'entre elles.

En premier lieu la tradition de l'Église a fait que le jeudi soit un jour par excellence pour voir Jésus dans l'Eucharistie. Beaucoup d'endroits exposent Jésus-Eucharistie. «L'adoration eucharistique est une manière essentielle d'être avec le Seigneur. Dans l'ostensoir est présent le vrai trésor, et Il nous attend toujours: Il n'est pas là pour Lui mais pour nous» (Benoît XVI). —Approche-toi de Lui afin que tu sois ébloui par sa présence.

En second lieu nous pouvons faire référence à la chanson populaire qui dit «Il est avec nous et nous ne le connaissons pas». Jésus est présent dans tant et tant de nos frères qui se trouvent marginalisés, qui souffrent et qui n'ont personne qui veuille d'eux. Dans son encyclique Dieu est amour, le pape Benoît XVI nous dit: «L'amour du prochain ancré dans l'amour de Dieu est avant tout une tâche pour chacun des fidèles, mais elle en est une également pour toute la communauté ecclésiastique». Ainsi donc, Jésus t'attend, avec ses bras grands ouverts dans les deux cas. Approche-toi!

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

L'autorité de l'État et ses limites

Aujourd'hui, vue le comportement injuste du "prince", nous nous demandons: jusqu'où devons-nous obéir au pouvoir politique ? Le chrétien est lié à l'ordre juridique étatique comme à une ordonnance morale. Mais si l'État punit "être chrétien" comme tel, alors il n'exerce pas le pouvoir comme garant, mais comme destructeur du droit. Dans ce cas ce n'est pas une honte, mais un honneur, être puni. Celui qui souffre pour ce motif se place après les traces de Christ.

Christ crucifié indique les limites du pouvoir étatique et montre où ils achèvent ses droits et il devient nécessaire de résister au milieu de la souffrance. La foi du Nouveau Testament ne connaît pas des révolutionnaires, mais des martyrs: ils reconnaissent l'autorité de l'État, mais ils connaissent aussi ses limites. Sa résistance consiste en ce qu'ils font tout celui qui est au service du droit et de la communauté (bien qu'il provienne des autorités étrangères ou hostiles à la foi), mais ils n'obéissent pas quand il leur ordonne de faire le malheur.

—Seigneur-notre, Roi, nous te prions pour les autorités et t'adorons.

 
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 25e Semaine: Mercredi

 

Martyrologe 24 Septembre: Notre Dame de la Miséricorde

Texte de l'Évangile (Lc 9,1-6): Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. «Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux tuniques. Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c'est de là que vous partirez. Et, si les gens ne vous reçoivent pas, sortez de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux». Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons.

Commentaire: Abbé Jordi CASTELLET i Sala (Sant Hipòlit de Voltregà, Barcelona, Espagne)

Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies

Aujourd'hui, nous vivons dans une époque où de nouvelles maladies mentales atteignent une portée insoupçonnée, comme jamais on ne l'avait vu dans le cours de l'histoire. Le rythme de vie actuel qui augmente le niveau de stress, la course pour acheter et faire croire qu'on possède plus que ce que possède le voisin, le tout arrosé d'une forte dose d'individualisme, construit une personne isolée du reste des mortels. Cette solitude à laquelle nous sommes obligés, par convenances sociales, par la pression au travail, par certaines conventions qui rendent esclaves, font que plusieurs tombent dans la dépression, la névrose, l'hystérie, la schizophrénie ou autres déséquilibres qui marquent profondément le futur de ces personnes. 

«Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies» (Lc 9,1). Ce sont ces maux, que nous pouvons identifier dans l'Évangile comme des maladies mentales. 

La rencontre avec le Christ, une personne complète et réalisée, apporte un équilibre et une paix qui peut tranquilliser les esprits et permettre à la personne de se rencontrer de nouveau avec elle-même, lui apportant clarté et lumière dans sa vie, bien pour instruire et enseigner, éduquer les jeunes et les personnes âgées, et remettre les personnes sur le droit chemin de la vie. 

Les Apôtres «allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle» (Lc 9,6). C'est aussi notre mission: vivre et méditer l'Évangile, la parole de Jésus, afin de la laisser faire son œuvre en nous. Ainsi, peu à peu, nous pourrons retrouver le chemin à suivre et la liberté à réaliser. Comme l'a écrit Jean-Paul II, «la paix doit se réaliser à travers la vérité (…); elle doit se faire dans la liberté». 

Que ce soit Jésus-Christ lui-même, qui nous appelle à la foi et au bonheur éternel, qui nous remplie de son espérance et de son amour, Celui qui nous a donné une vie nouvelle et un futur inépuisable.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La succession des Apôtres. Le Collège apostolique

Aujourd'hui, Jésus convoque les Douze, qui représentaient le Peuple futur de Dieu. Grâce à son fidèle témoignage et celui-là de ses successeurs (les évêques), la parole et la vie de Jésus sont devenus présentes d'une manière permanente entre nous, en formant la Tradition vivante de l'Église.

La succession dans la fonction épiscopale a donné une continuité au ministère des Apôtres. Aux Douze ils se sont associé, en premier lieu, Matthias (en substituant Judas Iscariote), et après, Paul, et tout de suite Barnabé, et plus tard les autres, jusqu'à la configuration définitive —chez la deuxième et troisième génération— du ministère de l'évêque. C'est pourquoi, la continuité apostolique s'exprime dans cette chaîne historique. Et dans cette "continuelle succession" du Collège apostolique se trouve la garantie de persévérance de la communauté ecclésial réunie "par" et "chez" le Christ.

—Cette continuité est non seulement une succession historique, mais elle doit être aussi comprise dans un sens spirituel: la succession apostolique dans le ministère est considérée comme lieu privilégié de l'action et de la transmission du Saint-Esprit.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 09:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 25e Semaine: Mardi

 
Texte de l'Évangile (Lc 8,19-21): La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver; mais ils ne purent l'aborder, à cause de la foule. On lui dit: «Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir». Mais il répondit: «Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique».

Commentaire: Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne)

Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique

Aujourd'hui, nous lisons un beau passage des Évangiles. Jésus n'offense en rien sa Mère, car Elle est la première à écouter la Parole de Dieu et d'Elle naquît Celui-là même qui est la Parole. C'est Elle aussi qui a le plus parfaitement accompli la volonté de Dieu: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38), répond-Elle à l'ange lors de l'Annonciation.

Jésus nous dit ce qu'il nous faut pour être, nous aussi, membres de sa famille: «ce sont ceux qui écoutent…» (Lc 8,21) et pour écouter il faut nous approcher comme ces mêmes membres, qui parvinrent jusqu'où il se trouvait; mais ils ne purent s'approcher de Lui à cause de la foule. Il conviendrait que nous nous demandions si nous luttons et nous efforçons de vaincre les obstacles que nous rencontrons au moment de nous approcher de la Parole de Dieu. Est-ce que je dédie chaque jour quelques minutes à lire, écouter et méditer la Sainte Écriture? Saint Thomas d'Aquin nous rappelle que «nous devons méditer continuellement la Parole de Dieu (…); cette méditation aide puissamment dans la lutte contre le péché».

Et, finalement, accomplir la Parole, il ne suffit pas de l'écouter; il faut l'accomplir si nous voulons être membres de la famille de Dieu. Nous devons mettre en pratique ce qu'on nous dit! C'est pourquoi il est bon que nous nous demandions si nous obéissons seulement quand ce qu'on nous demande nous plaît ou est relativement facile, et si, au contraire, quand il faut renoncer à notre confort, à notre réputation, aux biens matériels ou à nos moments de repos…, nous mettons la Parole entre parenthèses jusqu'à ce que viennent des temps meilleurs. Demandons à la Vierge Marie d'écouter et d'accomplir comme Elle la Parole de Dieu, afin d'avancer sur le chemin qui conduit à la félicité perdurable.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

L'obéissance à Jésus est le vrai culte au Dieu

Aujourd'hui, Christ réclame notre obéissance. La "Lettre aux Juifs" qualifie le culte de l'Ancien Testament comme "une ombre" à la vue de l'insuffisance des sacrifices d'animaux dont Dieu n'a pas besoin et dans lesquels l'homme ne donne pas à Dieu ce qu'Il pourrait attendre de l'homme. La vénération authentique trouve Dieu dans la vie marquée par sa Parole et à l'intérieur d'elle.

Cependant, notre obéissance est toujours déficiente. Notre moralité personnelle ne suffit pas pour vénérer Dieu correctement. Par cela, le Fils, s'est fait chair et a assumé un corps humain, en faisant possible une nouvelle forme d'obéissance, qui va au-delà de tout accomplissement humain des Commandements. Dans son Corps, Jésus-Christ rend au Dieu toute l'humanité. Seulement dans le Verbe qui s'est fait chair, dont l'amour s'accomplit dans la Croix, l'obéissance est parfaite.

—Jésus, toi que tu es Dieu fait une viande, porte-nous avec toi à tous et offre ce que nous ne pourrions pas seulement donner de nous mêmes.

 
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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 25e Semaine: Lundi

 
Texte de l'Évangile (Lc 8,16-18): «Personne, après avoir allumé une lampe, ne la cache sous un couvercle ou ne la met en dessous du lit; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. Car rien n'est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n'est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car celui qui a recevra encore, et celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il paraît avoir».

Commentaire: Abbé Joaquim FONT i Gassol (Igualada, Barcelona, Espagne)

On la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière

Aujourd'hui, cet Évangile si bref est riche en thèmes qui attirent notre attention. En premier lieu, “faire la lumière”: tout est évident aux yeux de Dieu! Deuxième grand thème: les Grâces sont entrelacées, la fidélité à l'une attire les autres: «Gratia pro Gratia» (Jn 1,16). Enfin, voici un langage humain pour des choses divines et perdurables. 

Lumière pour ceux qui entrent dans l'Église! Depuis des siècles, les mères chrétiennes ont enseigné dans l'intimité leurs enfants par des paroles expressives, mais surtout avec la “lumière” de leur bon exemple. Elles ont aussi semé avec cette franchise typique du peuple et de l'Évangile, recueillie dans nombre de dictons pleins de sagesse et de foi. L'un d'entre eux dit ceci: «Illuminer et non disséminer». Saint Matthieu nous dit: «(…) elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. Ainsi votre lumière doit-elle briller devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux» (Mt 5,15-16).

Notre examen de conscience en fin journée peut se comparer aux comptes de l'épicier qui fait sa caisse pour voir le produit de son travail. Il ne commence pas en se demandant: —Combien ai-je perdu? Mais plutôt: —Qu'est-ce que j'ai gagné? Puis: —Comment pourrais-je gagner davantage demain, que puis-je améliorer? La révision de notre journée finit dans l'action de grâces et, par contraste, en un acte d'amour douloureux. —Je souffre de ne pas avoir aimé plus et j'espère, plein d'ardeur, étrenner demain un nouveau jour pour plaire davantage à Notre Seigneur, qui toujours me voit, m'accompagne et m’aime tant. —Je veux apporter plus de lumière et diminuer la fumée du feu de mon amour.

Dans les soirées familiales, parents et grands-parents ont forgé —et forgent encore— la personnalité et la piété des enfants d'aujourd'hui et des hommes de demain. Ça en vaut la peine! C'est urgent! Marie, Étoile du matin, Vierge de l'aube qui précède Jésus, Lumière du Soleil, guide-nous et donne-nous la main. «Ô Vierge bienheureuse! Il est impossible que se perde celui sur qui tu as posé ton regard» (Saint Anselme).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Qu'est-ce qui est la "Doctrine sociale de l'Église"?

Aujourd'hui, nous rappelons que Jésus-Christ s'est présenté comme "lumière du monde". C'est une tâche de la "Doctrine sociale de l'Église" projeter cette lumière sur le monde, en imprégnant d'une manière effective les cœurs des hommes et les structures terrestres. Cet enseignement social de l'Église est "caritas in veritate in re sociali", annonce de la vérité de l'amour de Christ dans la société. 

La dite doctrine est service de la charité, mais dans la vérité. Le développement, le bien-être social, une solution adéquate des graves problèmes socio-économiques qu'ils affligent à l'humanité, ont besoin de cette vérité. La foi chrétienne s'occupe du développement, soi en ne s'appuyant pas sur des privilèges ou des positions de puissance, mais seulement en Christ, à qui on doit remettre toute vocation authentique au développement humain intégral. L'Évangile est un élément fondamental du développement parce que, en lui, Jésus-Christ manifeste pleinement l'homme le propre homme.

—Seigneur, précisément parce que tu prononces le "oui" plus grand à l'homme, je ne peux pas cesser de m'ouvrir à la vocation divine pour me réaliser.

 
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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 25e Semaine: Dimanche (A)

 
Texte de l'Évangile (Mt 20,1-16): «En effet, le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail. Il leur dit: ‘Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste’. Ils y allèrent. 

»Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit: ‘Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire?’. Ils lui répondirent: ‘Parce que personne ne nous a embauchés’. Il leur dit: ‘Allez, vous aussi, à ma vigne’. 

»Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant: ‘Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers’. Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine: ‘Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur!’. Mais le maître répondit à l'un d'entre eux: ‘Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi: n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien? Vas-tu regarder avec un oeil mauvais parce que moi, je suis bon?’. Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers».

Commentaire: Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne)

Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon?

Aujourd'hui, l'évangéliste continue à nous décrire le Royaume de Dieu selon l'enseignement de Jésus, comme cela a été fait tout au long de l'été.

Au fond le passage de ce jour, celui de la vigne, image prophétique du peuple d'Israël dans l'ancien testament ainsi que du nouveau peuple de Dieu qui est né du coté ouvert de Jésus sur la croix. La question qui se pose donc est: l'appartenance à ce peuple, qui vient d'un un appel personnel fait à chacun de nous: «Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis» (Jn 15,16), et de la volonté généreuse de salut du Père de lancer cet appel à tous les hommes.

Ce qui ressort de cette parabole, ce sont les protestations des travailleurs de la première heure. C'est l'image parallèle du fils aîné dans la parabole du fils prodigue. Il s'agit de ceux qui vivent leur travail pour le Royaume des Cieux (le travail de la vigne) comme une lourde tâche («nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur»: Mt 20,12) et non comme un privilège qui vient de la part de Dieu, ils travaillent non pas dans la joie filiale, mais dans la mauvaise humeur des serviteurs.

Pour eux la foi est quelque chose qui les attache et les réduit en esclavage et, en silence, ils sont jaloux de ceux qui "vivent leur vie" puisqu'ils conçoivent la conscience chrétienne comme un frein et non pas comme des ailes qui donnent de l'envol à nos vies humaines. Ils pensent qu'il vaut mieux rester inoccupé spirituellement, plutôt que de vivre à la lumière de la parole de Dieu. Ils pensent que le salut leur est dû et le gardent jalousement. C'est un contraste de leur esprit mesquin et de la générosité du Père qui «veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité» (1Tim 2,4) et c'est pour cela qu'il les appelle à sa vigne, «la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres» (Ps 144,9).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La spéculation

Aujourd'hui, l'explication du Seigneur —qui touche le sujet du travail— découvre un affaire d'actualité enragée: dans la scène surgit un effort de tension, un fruit du calcul spéculatif de certains de ses acteurs. Les commercés à une première heure, avant qu'établir des injustices comparatives, auraient être dû heureux parce que d'autres "concitoyens" ont aussi pu travailler. 

Les droits individuels, déliés de l'ensemble de devoirs qui leur donne un sens profond, sont dégondés et donnent le lieu pour une spirale d'exigences pratiquement illimitées et dépourvue de critères. Les actuelles tendances sont moralement inacceptables vers une économie de court —parfois très bref— délai, conséquence de la spéculation égoïste. Cela exige une réflexion sur le sens de l'économie, du travail et de ses fins, en plus d'une révision profonde avec amplitude de mires du modèle de développement.

—Jesús, mon Rédempteur, tu es venu me sauver parce que tu n'as pas pensé à tes droits mais dans ma nécessité: ton amour —qui gaspille une "gratuité"— ne s'est pas arrêté en calculant le prix de mon rachat.

 
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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 09:00
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 24e Semaine: Samedi

 
Texte de l'Évangile (Lc 8,4-15): Comme une grande foule se rassemblait, et que de toutes les villes on venait vers Jésus, il dit en parabole: «Le semeur est sorti pour semer la semence. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin, les passants l'ont piétiné, et les oiseaux du ciel ont tout mangé. Du grain est tombé aussi dans les pierres, il a poussé, et il a séché parce qu'il n'avait pas d'humidité. Du grain est tombé aussi au milieu des ronces, et, en poussant, les ronces l'ont étouffé. Enfin, du grain est tombé dans la bonne terre, il a poussé, et il a porté du fruit au centuple». En disant cela, il élevait la voix: «Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende!». 

Ses disciples lui demandaient quel était le sens de cette parabole. Il leur déclara: «A vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n'ont que les paraboles, afin que se réalise la prophétie: Ils regarderont sans regarder, ils écouteront sans comprendre. 

»Voici le sens de la parabole. La semence, c'est la parole de Dieu. Ceux qui sont au bord du chemin, ce sont ceux qui ont entendu; puis le démon survient et il enlève de leur coeur la Parole, pour les empêcher de croire et d'être sauvés. Ceux qui sont dans les pierres, lorsqu'ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie; mais ils n'ont pas de racines, ils croient pour un moment, et, au moment de l'épreuve, ils abandonnent. Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont ceux qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole dans un coeur bon et généreux, la retiennent, et portent du fruit par leur persévérance».

Commentaire: Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne)

Et ce qui est tombé dans la bonne terre ce sont ceux qui portent du fruit par leur persévérance

Aujourd'hui, Jésus nous parle du semeur qui «sorti pour semer la semence» (Lc 8,5) et cette semence était précisément «la Parole de Dieu». Mais, «en poussant, les ronces l'ont étouffé» (Lc 8,7). 

Il existe une grande variété de ronces. «Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont ceux qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité» (Lc 8,14). 

—Seigneur, suis-je le coupable pour avoir autant de soucis? J'aimerais ne pas les avoir, mais ils me viennent de partout! Je ne comprends pas pourquoi ils doivent me priver de ta Parole, s' ils ne sont pas péchés, ni vices, ni défauts. 

—Pourquoi oublies-tu que Je suis ton Père et te laisses-tu rendre esclave d'un matin qui n'arrivera peut-être pas jamais!

«Si nous vivions confiants de la Providence divine, certains —avec une foi très ferme!— de cette protection quotidienne qui ne nous manque jamais, combien de soucis et inquiétudes nous nous épargnerions! Foule de chimères disparaîtraient qui, de la bouche de Jésus, sont propres des païens, des hommes mondains (cf. Lc 12,30), des personnes qui n'ont pas le sens surnaturels (…). J'aimerais graver à feu dans vos cœurs —nous disait Saint Josemaría— que nous avons tous les motifs pour continuer avec optimisme sur cette terre, avec l'âme complètement détaché de tant de choses qui nous semblent indispensables, étant donné que votre père sait très bien ce qui vous est nécessaire! (cf. Lc 12,30), et il y pourvoira». David dit: «Met ton destin dans les mains du Seigneur, et Il te maintiendra» (Ps 54,23). Ainsi le fit Saint Joseph lorsque le Seigneur le mit à épreuve: il pensa, consulta, pria, pris une résolution et laissa tout dans les mains de Dieu. Lorsque vint l'Ange —commente l'Abbé Ballarín— il n'osa pas le réveiller et lui parla dans un rêve. Enfin, «Je ne doit pas avoir autre soucis que ta Gloire…, en un mot, ton Amour» (Saint Josemaría).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Dès la Croix, Dieu nous “ouvre les yeux et les oreilles”

Aujourd'hui, après avoir entendu la “Parabole du semeur”, les disciples demandent au Maître sa signification. À travers une réponse énigmatique, il leur dit pourquoi il parle en paraboles aux gens. Au centre de ces paroles, se trouvent des mots presque ironiques, inspirés d’Isaïe.

Le prophète avait “échoué” parce que son message n’était pas “politiquement correct”. Mais à travers cet échec même, ses paroles furent efficaces. C’est le même destin que Jésus-Christ: la Croix, d’où jaillit une grande fécondité. Là, la “Parabole du semeur” est très illustrative. Le temps de Jésus est le temps de la graine et des semailles. Jésus même est la graine qui, “en échouant” sur la Croix, mourra en donnant beaucoup de fruits. En étant élevé sur la Croix —tel qu’il l’avait prédit— il attirera tout le monde à Lui.

—Jésus, avec toi, “l’échec” des prophètes apparaît sous une autre lumière: ta Croix est la façon d’obtenir que tous les yeux et toutes les oreilles s’ouvrent à Dieu.

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 21:44
 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 24e Semaine: Vendredi

 
Texte de l'Évangile (Lc 8,1-3): Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies: Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)

Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu

Aujourd'hui, nous voyons dans l'Évangile ce que devait être une journée courante des trois années de vie publique de Jésus. Saint Luc nous la raconte en quelques mots: «Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu» (Lc 8,1). C'est ce que nous contemplons dans le troisième mystère lumineux du Saint Rosaire.

Jean-Paul dit en commentant ce mystère: «Mystère lumineux que la prédication par laquelle Jésus annonce la venue du Royaume de Dieu et invite à la conversion, en pardonnant les péchés de ceux qui s'approchent de Lui avec une foi humble, inaugurant ainsi le mystère de la miséricorde qu'Il continuera d'exercer jusqu'à la fin du monde, spécialement à travers le sacrement de la Réconciliation confié à l'Église».

Jésus continue de passer près de nous en nous offrant ses biens surnaturels: quand nous prions, quand nous lisons et méditons l'Évangile pour Le connaître et L'aimer davantage et imiter sa vie, quand nous recevons un sacrement, en particulier l'Eucharistie et la Pénitence, quand nous nous dédions avec effort et constance au labeur quotidien, quand nous sommes avec notre famille, nos amis ou nos voisins, quand nous aidons cette personne qui se trouve dans le besoin matériel ou spirituel, quand nous nous reposons ou nous divertissons... Dans toutes ces circonstances, nous pouvons trouver Jésus et le suivre comme les douze et comme les saintes femmes.

Mais en plus, chacun de nous est appelé par Dieu à être aussi “Jésus qui passe”, pour parler –par nos œuvres et nos paroles– à ceux que nous essayons d'approcher de cette foi qui remplit de sens notre existence, de cette espérance qui nous pousse à aller de l'avant sur les chemins de la vie confiants dans le Seigneur, et de cette charité qui guide toute notre action.

Marie fut la première à suivre Jésus et à “être Jésus”. Qu'elle nous aide par son exemple et son intercession!

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La femme

Aujourd'hui, Jésus marchant le long avec les Douze pour prêcher, et est accompagné de quelques femmes. Bien qu'il y ait une différence entre les disciples des Douze et les femmes, les Évangiles montrent clairement que "plusieurs" femmes faisaient partie de la communauté restreinte des croyants, et que son "suivre Jésus dans la foi" était essentiel pour faire partie de cette communauté. Tout cela sera clairement démontré au pied de la croix et dans le contexte de la résurrection.

Face à la coutume juive de l'époque, qui considérait les femmes comme des êtres de seconde classe, le Christ a commencé une sorte d'émancipation des femmes. La féminité exprime l'homme, ainsi que la masculinité, mais avec une modulation différente: à savoir, les femmes ont une sensibilité particulière face au nouveau, au différent, au grand, au mystérieux qui apparaissent en Jésus-Christ. Il les accueille d’une manière spéciale dans son entourage et de là émerge ainsi le "charisme de la femme."

—Marie, tu es bénie entre toutes les femmes et Mère de l'Église.

 
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