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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 12e Semaine: Mercredi

 Texte de l'Évangile (Mt 7,15-20): «Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups voraces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne cueille pas du raisin sur des épines, ni des figues sur des chardons. C'est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l'arbre mauvais donne des fruits détestables. Un arbre bon ne peut pas porter des fruits détestables, ni un arbre mauvais porter de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez».

Commentaire: + Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne)

C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez

Aujourd'hui, s'ouvre devant nous un nouveau contraste évangélique, entre les arbres mauvais et les bons. Les affirmations de Jésus à ce sujet sont d'une telle simplicité qu'on dirait qu'elles sont simplistes. Mais il est juste de dire qu'elles ne le sont pas du tout! Elles ne le sont pas du tout, comme notre vie de tous les jours ne l'est pas du tout non plus.

Nous apprenons qu'il y a des bons qui dégénèrent et finissent par donner de mauvais fruits et par contre il y a des mauvais qui changent et donnent de bons fruits. En définitive, que signifie «tout arbre bon donne de beaux fruits» (Mt 7,17)? Est-ce que cela signifie que le bon est bon car il ne cesse jamais de faire le bien? Qu'il fait le bien et ne se fatigue pas. Qu'il fait le bien et ne cède pas à la tentation de faire le mal. Qu'il fait le bien et persévère jusqu'au point de devenir un héros. Qu'il fait le bien et que si jamais par fatigue il cesse d'agir ainsi, ou tombe dans la tentation de faire le mal, ou encore prend peur face à cette exigence avec laquelle on ne peut pas transiger, il le reconnaît sincèrement, le confesse immédiatement, se repent de tout son cœur et… il recommence.

Ah! Et il le fait aussi, car entre autres choses, il sait que s'il ne donne pas de bons fruits il sera coupé et jeté au feu (la sainte crainte de Dieu garde la vigne des bons vignobles) et parce que connaissant la bonté d'autrui à travers de leurs bonnes œuvres, il sait, non seulement par sa propre expérience, mais aussi par expérience sociale, qu'il est bon et ne peut être reconnu comme tel que grâce à ses actes et non à ses paroles.

Car il ne suffit pas de dire «Seigneur, Seigneur!». Comme nous le rappelle Saint Jacques, la foi devient crédible uniquement par le biais de ses actions: «Montre-moi donc ta foi qui n'agit pas; moi, c'est par mes actes que je te montrerai ma foi» (Jc 2,18).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La foi et les œuvres

Aujourd'hui, Jésus-Christ nous parle du caractère vital de la foi, qui ne consiste pas dans la simple acceptation de certains axiomes (ou principes) théoriques, mais qui est "semence" de vie en nous. Une semence!: une chose petite mais vivante, qui est appelée à grandir.

Notre foi n’est pas une théorie, mais un événement : une rencontre avec Dieu. C’est vrai, la foi en Jésus est une "connaissance", mais c’est un connaître qui nous "engage". La foi va de la parole à l’idée, mais elle doit toujours revenir de l’idée à la parole et à l’action. La foi ne peut se démontrer: c’est un changement de l’être, et seul celui qui change l’accueille. C’est un changement qu’il faut réaliser chaque jour.

—Jésus, te connaître est un cadeau: Dieu est en route vers moi. Aide-moi à correspondre à l’exigence que ce cadeau suppose: en croyant en toi, je dois marcher avec toi.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : 24 juin: Nativité de Jean Baptiste

 Texte de l'Évangile (Lc 1,57-66.80): Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara: «Non, il s'appellera Jean». On lui répondit: «Personne dans ta famille ne porte ce nom-là!». On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit: «Son nom est Jean». Et tout le monde en fut étonné. 

A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia: il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient: «Que sera donc cet enfant?». En effet, la main du Seigneur était avec lui. L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël.

Commentaire: Abbé Joan MARTÍNEZ Porcel (Barcelona, Espagne)

L'enfant grandit et son esprit se fortifiait

Aujourd'hui, nous célébrons la solennité de la naissance de Jean Baptiste. Saint Jean est un homme de grands contrastes: il vit dans le silence du désert, néanmoins de là il parle aux foules et, d'une voix convaincante, les invite à la conversion; il est humble dans la façon de reconnaître qu'il n'est pas la Parole mais uniquement la voix, mais il ne mâche pas ses paroles et il a le courage d'accuser et de dénoncer les injustices y compris aux rois eux-mêmes; il invite ses disciples à aller vers Jésus mais ne refuse pas de parler à Hérode pendant sa captivité. Silencieux et humble, il est également courageux et intrépide même au point de verser son sang. Jean Baptiste est un grand homme! Jésus dira de lui qu'il est le plus grand homme né d'une femme, mais il n'est que le précurseur du Christ.

Le secret de sa grandeur réside peut-être dans le fait qu'il est conscient qu'il a été choisi par Dieu, ainsi l'exprime l'évangéliste: «L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël» (Lc 1,80). Toute son enfance et son adolescence ont été marquées par la prise de conscience de sa mission: rendre témoignage; et il le fait en baptisant Jésus dans le Jourdain; en préparant le peuple pour le Seigneur; et à la fin de sa vie, en versant son sang en faveur de la vérité. A travers notre connaissance de Jean nous pouvons répondre à la question de ses contemporains: «Que sera donc cet enfant?» (Lc 1,66).

Par le baptême, nous avons tous été choisis et envoyés pour rendre témoignage du Seigneur. Dans un milieu indifférent, saint Jean est un modèle et une aide pour nous tous; saint Augustin nous dit: «Admire Jean autant que tu le pourras car ce que tu admires profite au Christ. Je répète, cela profite au Christ, pas parce que tu lui offres quelque chose à Lui, mais parce que tu progresses grâce à Lui». Chez saint Jean, son comportement de précurseur manifesté par sa prière attentive au Saint Esprit, son courage et son humilité, nous aident à ouvrir de nouveaux horizons de sainteté pour nous tous ainsi que pour nos frères.

 

 

Commentaire: Abbé Joan MARTÍNEZ Porcel (Barcelona, Espagne)

Nativité de Jean Baptiste (choisis par le Dieu)

Aujourd'hui, nous célébrons la naissance de Jean Baptiste. Saint Jean est un homme de grands contrastes: il vit dans le silence du désert, néanmoins de là il parle aux foules; il est humble dans la façon de reconnaître qu'il n'est pas la Parole mais uniquement la voix, mais il a le courage d'accuser et de dénoncer les injustices y compris aux rois eux-mêmes. Silencieux et humble, il est également courageux et intrépide même au point de verser son sang. Jean Baptiste est un grand homme! 

Le secret de sa grandeur réside peut-être dans le fait qu'il est conscient qu'il a été choisi par Dieu. Toute son enfance et son adolescence ont été marquées par la prise de conscience de sa mission: rendre témoignage; et il le fait en baptisant Jésus dans le Jourdain; en préparant le peuple pour le Seigneur; et à la fin de sa vie, en versant son sang en faveur de la vérité. 

—Par le baptême, nous avons tous été choisis et envoyés pour rendre témoignage du Seigneur. Dans un milieu indifférent, saint Jean est un modèle et une aide pour nous tous.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 20:20

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 12e Semaine: Lundi

 Texte de l'Évangile (Mt 7,1-5): «Ne jugez pas, pour ne pas être jugés; le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil, tu ne la remarques pas? Comment vas-tu dire à ton frère: ‘Laisse moi retirer la paille de ton œil’, alors qu'il y a une poutre dans ton oeil à toi? Esprit faux! Enlève d'abord la poutre de ton oeil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'oeil de ton frère».

Commentaire: Abbé Jordi POU i Sabater (Sant Jordi Desvalls, Girona, Espagne)

Le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous

Aujourd'hui, l'Évangile me rappelle les paroles de la Maréchale dans le roman le Chevalier à la Rose, de Hugo von Hofmansthal: «C'est la manière qui fait la grande différence». La façon dont nous agissons changera le résultat dans de nombreux aspects de notre vie, surtout dans le contexte spirituel.

Jésus nous dit: «Ne jugez pas, pour ne pas être jugés» (Mt 7,1). Mais Jésus nous dit aussi de corriger celui qui est dans le péché, et pour cela il faut que nous ayons déjà fait un quelconque “jugement”. Même Saint Paul juge dans ses écrits la communauté de Corinthe et Saint Pierre condamne Ananias et son épouse pour leurs mensonges. C'est pour cela que Saint Jean de Chrysostome justifie cela en disant: «Jésus ne dit pas que nous ne devons pas éviter qu'un pécheur s'arrête de pécher, nous devons certainement le corriger, mais pas comme un ennemi qui cherche la vengeance, plutôt comme le médecin qui donne un remède au malade». Notre jugement doit donc se faire surtout dans un but de correction et non pas de vengeance.

Mais ce que dit Saint Augustin est encore plus intéressant: «Le Seigneur nous avertit de ne pas juger rapidement et injustement (…). Réfléchissons d'abord si nous n'avons pas commis un péché semblable, rappelons-nous aussi que nous sommes fragiles, et jugeons toujours avec l'intention de servir Dieu et non pas nous-mêmes». Si lorsque nous voyons les péchés de nos frères nous voyons les nôtres, il ne nous arrivera pas comme il est dit dans l'Évangile de vouloir “retirer la paille de l'oeil de notre frère alors qu'il y a une poutre dans le nôtre” (cf Mt 7,3).

Si nous avons une bonne formation, nous verrons, presque de manière inconsciente, les bonnes et les mauvaises choses chez les autres: et nous rendrons un jugement. Mais le fait de voir les fautes chez les autres avec un point de vue comme mentionné ci-dessus nous aidera dans notre “manière” de juger: cela nous aidera à ne pas juger juste pour juger ou juste pour faire un commentaire ou pour cacher nos défaillances ou simplement parce que tout le monde le fait. Et pour terminer, ayons surtout à l'esprit les paroles de Jésus: «La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous» (Mt 7,2).

 

 

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Fraternité: "juger" avec le regard du Christ

Aujourd'hui, Jésus Christ, en tant que maître, nous demande d’aider les autres, et de le faire avec humilité, en donnant le bon exemple et en évitant le “jugement critique”. Parfois nous “reconnaissons” les défauts chez les autres mais nous ne “reconnaissons” pas les nôtres; ou bien nous exigeons aux autres ce que nous-mêmes ne faisons pas. Le seigneur nous prévient du danger de l’hypocrisie et nous demande d’être sincères avec nous-mêmes. 

Aimer une personne c’est lui souhaiter d’aller mieux, de progresser. Pour cela, nous devons souvent voir, juger et évaluer. Mais comment le faire de façon positive? Le secret est double. D’abord, le propre bon exemple, qui encourage ceux qui nous entourent. En suite, juger avec le regard du Christ: sans mensonges et en accompagnant avec la miséricorde. C’est la fraternité. 

—Jésus, je souhaite m’occuper des miens tout comme toi tu le fais avec nous. Je te vois accepter et pardonner Marie Madeleine; je te vois recueillir et conduire au ciel, Dimes le bon voleur. Aide-moi à aider!

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Dimanche du Saint-Sacrement (A)

 Texte de l'Évangile (Jn 6,51-58): «Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie».

Les Juifs discutaient entre eux: « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger?». Jésus leur dit alors: «Amen, amen, je vous le dis: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel: il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts; celui qui mange ce pain vivra éternellement».

Commentaire: Mgr. Agustí CORTÉS i Soriano Evêque de Sant Feliu de Llobregat (Barcelona, Espagne)

Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement

Aujourd'hui le message que nous devons entendre et vivre est celui contenu dans les paroles "le pain". Le chapitre 6 de l'évangile de Jean raconte le miracle de la multiplication des pains, suivi d'un long discours de Jésus, c'est l'un des fragments de ce discours que nous entendons aujourd'hui. Cela nous intéresse beaucoup de l'entendre, non seulement pour vivre la fête du Corps de Jésus et le sacrement de l'Eucharistie, mais aussi afin de comprendre un des messages fondamentaux de son évangile.

Il y a un grand nombre de gens qui ont besoin de pain. Il y a toute une humanité vouée à la mort et au vide, en manque d'espérance, qui a besoin de Jésus. Il y a un peuple de Dieu croyant et en route qui a besoin de le rencontrer visiblement pour continuer à vivre de lui et ainsi atteindre la vie. Trois types de faim et trois moyens de satiété qui correspondent aux trois types de pain: le pain matériel, le pain dans la personne de Jésus et le pain eucharistique. 

C'est clair que le plus important des trois c'est Jésus. Sans Lui nous ne pouvons pas vivre: «en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire» (Jn 15,5). Mais il a voulu, également nourrir ceux qui ont faim et, a même fait de cela un impératif évangélique fondamental. Il a sûrement pensé que ce serait un bon moyen de révéler et constater l'amour de Dieu qui sauve. Mais il a voulu également se rendre accessible à nous sous forme de pain, pour que, nous qui cheminons toujours sur le chemin de l'histoire, restions dans cet amour et atteignions ainsi la vie.

Il a voulu surtout nous montrer que nous devons le chercher et vivre en Lui; en nourrissant ceux qui ont faim il a voulu nous montrer son amour, se donnant assidûment dans l'Eucharistie. «Celui qui mange ce pain vivra éternellement» (Jn 6,58). Saint Augustin faisait le commentaire de ce passage de l'évangile avec des phrases osées et plastiques: «quand nous mangeons le Christ, nous mangeons la vie (…), si, en effet, vous vous séparez de lui au point de ne plus prendre son corps et son sang, il faut craindre la mort».

 

 

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

L'Eucharistie

Aujourd'hui Jésus annonce le don le plus précieux que —dans son amour infini— il s'apprête à nous offrir: se donner Lui-même, son propre Corps sacrifié et son Song versé pour notre salut. Seule une grande foi, seule une grande confiance peuvent croire à ces paroles. Certains juifs discutaient et se méfiaient.

Le fait historique est que Jésus, lors de la Dernière Cène, a dit: "Ceci est mon Corps", "Ceci est mon Sang". Son Corps et son Sang littéralement. Le Christ est Dieu, donc il peut faire cela. Si c'est Lui qui l'a dit, pourquoi en douter? L'Église catholique n'a jamais douté. On ne nous demande pas de comprendre le miracle, mais simplement de l'accepter. Bizarrement, ces mêmes juifs qui discutaient et se méfiaient, avaient profité, peu avant, de la multiplication des pains: un miracle qu'ils n'ont jamais mis en doute. 

—Jésus, je confesse que par l'eucharistie tu "concrétises" et tu perpétues ta passion, ta mort et ta résurrection. Je peux vivre tout cela (je peux même le "manger"), en recevant simplement avec foi ton Corps dans la Communion. C'est merveilleux!

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 17:49

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 11e Semaine: Samedi

 Texte de l'Évangile (Mt 6,24-34): «Aucun homme ne peut servir deux maîtres: ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. C'est pourquoi je vous dis: Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit peu son existence?

Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci? Observez comment poussent les lis des champs: ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'eux. Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi? Ne vous faites donc pas tant de souci; ne dites pas: ‘Qu'allons-nous manger?’ ou bien: ‘Qu'allons-nous boire?’ ou encore: ‘Avec quoi nous habiller?’. Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché. Ne vous faites pas tant de souci pour demain: demain se souciera de lui-même; à chaque jour suffit sa peine».

Commentaire: Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France)

«Cherchez d'abord son Règne et sa justice, et toutes ces choses vous seront données en plus»

Aujourd'hui, l'Évangile parle clairement de vivre le "moment présent" : ne pas ressasser le passé mais s'abandonner à Dieu et à sa miséricorde. Ne pas se tourmenter pour le lendemain, mais le confier à la providence. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus affirmait : "La seule chose qui me guide c'est l'abandon, je n'ai pas d'autre boussole !".

Le fait de se préoccuper n'a jamais résolu aucun problème. Ce qui résout les problèmes c'est la confiance, la foi. Jésus dit "Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ?".

La vie en soi n'est pas si compliquée, c'est l'homme qui manque de foi… L'existence n'est pas toujours facile. Parfois elle nous pèse ; souvent nous nous sentons blessés et scandalisés par ce qui arrive dans notre vie ou celle des autres. Mais affrontons tout cela avec de la foi et essayons de vivre, jour après jour, dans la confiance que Dieu remplira ses promesses. La foi nous conduira au salut.

"Ne vous souciez pas du lendemain : le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine" (Mt 6,34). Qu'est-ce que cela signifie ? Aujourd'hui, tâche de vivre de manière juste, selon la logique du Royaume, dans la confiance, la simplicité, la recherche de Dieu, l'abandon. Et Dieu s'occupera du reste…

Jour après jour. C'est très important. Ce qui nous épuise souvent ce sont tous ces retours sur le passé et la peur de l'avenir ; alors que lorsque nous vivons dans le moment présent, d'une manière mystérieuse, nous trouvons la force. Ce que je dois vivre aujourd'hui, je le vis avec la grâce. Si demain je dois faire face à des situations plus difficiles, Dieu m'accordera plus de grâce. La grâce de Dieu est donnée à l'instant, jour après jour. Vivre le moment présent suppose accepter la faiblesse : renoncer à refaire le passé et à contrôler l'avenir, se contenter du présent.

 

 

Commentaire: Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)

Fils de Dieu: toute notre confiance dans la divine providence

Aujourd'hui, Jésus nous réconforte sur les préoccupations de la vie, que, souvent nous accablent et nous font perdre la paix. Il le fait, en nous montrant que Dieu nous soigne toujours, que nous dépendons de Lui et que rien ne nous manquera jamais, et c'est pour cela que il est important de travailler pour le Royaume de Dieu et sa justice.

Nous avons été crées par Dieu, et Lui, Il nus a assuré que jamais ne nos abandonnera. Nous pouvons donc, être sûres, que notre vie est dans les meilleures mains. Si le Seigneur a soin du monde et de ses créatures, ¡tant de beau, qu'Il aura soin de ses enfants! Dans notre vie, nous devons, nous préoccuper des problèmes, mais pas laisser qu'ils nous accablent, puisque nous savons que Dieu est avec nous, nous sommes en Lui et Il nous accompagne.

—Seigneur, Dieu de bonté, donnez-nous ton amour et toutes les choses dont nous avons besoin pour vivre dignement; que, confiés dans ta providence, nous sachions compatir avec autrui, toutes les bontés dont tu nous fait cadeau si généreusement.

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 11:38

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