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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 14e Semaine: Lundi

 Texte de l'Évangile (Mt 9,18-26): Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu'un chef s'approcha; il se prosternait devant lui en disant: «Ma fille est morte à l'instant; mais viens lui imposer la main, et elle vivra». Jésus se leva et se mit à le suivre, ainsi que ses disciples. Et voilà qu'une femme souffrant d'hémorragies depuis douze ans s'approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même: «Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée». Jésus se retourna, la vit et lui dit: «Confiance, ma fille! Ta foi t'a sauvée». Et la femme fut sauvée à l'heure même. 

Jésus, arrivé à la maison du chef, dit, en voyant les joueurs de flûte et l'agitation de la foule: «Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte: elle dort». Mais on se moquait de lui. Quand il eut mis la foule dehors, il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva. Et la nouvelle se répandit dans tout ce pays.

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Ta foi t'a sauvée

Aujourd'hui, la liturgie de la Parole nous invite à admirer deux magnifiques manifestations de foi. Si magnifiques qu'elles méritèrent d'émouvoir le cœur de Jésus-Christ et de provoquer sa réponse immédiate. Le Seigneur ne se laisse pas gagner en générosité!

«Ma fille est morte à l'instant; mais viens lui imposer la main, et elle vivra» (Mt 9,18). Nous pourrions presque dire qu'une foi ferme “oblige” Dieu. Ce genre d'obligation est particulièrement de Son goût. L'autre témoignage de foi dans l'Évangile d'aujourd'hui est aussi impressionnant. «Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée» (Mt 9,22).

L'on pourrait même dire que Dieu se laisse “manipuler” de bon gré par notre bonne foi. Ce qu'il n'admet pas, c'est que nous le tentions par manque de foi. Ce fut le cas de Zacharie, qui demanda une preuve à l'archange Gabriel: «Zacharie dit à l'ange: ‘A quoi connaîtrai-je cela?’» (Lc 1,18). L'archange ne recula pas d'un poil: «Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu (…). Et voici que tu vas être réduit au silence et sans pouvoir parler jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru à mes paroles, lesquelles s'accompliront en leur temps» (Lc 1,19-20). Et c'est ce qu'il advint.

C'est Lui-même qui veut “s'obliger” et “se lier” par notre foi: «Et moi je vous dis: demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira» (Lc 11,9). Il est notre Père et ne veut rien refuser de ce qui convient à ses enfants.

Mais il faut lui manifester nos demandes avec simplicité; la confiance et le naturel avec Dieu exigent de Le fréquenter: pour confier en quelqu'un nous devons le connaître; et pour le connaître, il faut le fréquenter. De la sorte, «la foi fait jaillir la prière, et la prière, dès qu'elle jaillit, atteint la fermeté de la foi» (Saint Augustin). N'oublions pas la louange que mérita sainte Marie: «Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur!» (Lc 1,45).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le ciel n'est pas vide

Aujourd'hui, face à l’apparente dictée des éléments du monde (la mort irrémédiable, une maladie incurable), Jaïro et “l’hémorroïsse” opposent une nouvelle espérance: Jésus-Christ! Dans cette scène, la conception du monde invertie —et aussi en expansion de nos jours— voit le divin dans les forces cosmiques, mais non en un Dieu que l’on peut prier.

Ce ne sont pas les éléments du cosmos, ni les lois de la matière, ce qui, en définitive, gouverne le monde et l’homme, mais un Dieu personnel. Le “dernier mot”, c’est la raison, la volonté et l’amour qui l’ont: c’est une Personne. Et, si nous connaissons cette Personne, et qu’elle nous connaît, alors le pouvoir inexorable des éléments matériels n’est plus la dernière instance; nous ne sommes plus esclaves de l’univers et de ses lois, maintenant nous sommes libres.

—Jésus, en te contemplant, l’assurance que rien n’est au hasard ni fatal dans nos vies se consolide en nous: il y a en toi un Esprit qui s’est révélé comme de l’Amour. Le ciel n’est pas vide!

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 00:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 14e Semaine: Dimanche (A)

 Texte de l'Évangile (Mt 11,25-30): En ce temps-là, Jésus prit la parole: «Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. 

»Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger».

Commentaire: Abbé Antoni POU OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne)

Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos

Aujourd'hui, Jésus nous montre deux réalités qui le définissent: Il est Celui qui connaît le Père dans toute sa profondeur et Il est «doux et humble de cœur» (Mt 11,29). Nous pouvons aussi découvrir-là deux attitudes nécessaires pour comprendre et vivre ce que Jésus nous offre: la simplicité de cœur et le désir de nous approcher de Lui.

Aux sages et aux savants, il est souvent difficile d'entrer dans le mystère du Royaume, car ils ne sont pas ouverts à la nouveauté de la révélation divine; Dieu ne cesse de se manifester, mais ils se croient omniscients et, par suite, Dieu ne peut plus les surprendre. Les hommes au cœur simple, en revanche, comme les enfants à leurs meilleurs moments, sont réceptifs; ils sont comme une éponge qui absorbe l'eau, capables de surprise et d'admiration. Il y a bien-sûr des exceptions et il se trouve même des savants qui peuvent être humbles pour ce qui touche à la connaissance de Dieu.

Dans le Père, Jésus trouve son repos, et sa paix peut être un refuge pour tous ceux que la vie a maltraités: «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11,28). Jésus est humble, et l'humilité est sœur de la simplicité de cœur. Quand, par la simplicité, nous apprenons à être heureux, alors beaucoup de complications se défont, beaucoup de besoins disparaissent et nous pouvons enfin nous reposer. Jésus nous invite à le suivre; Il ne nous trompe pas: être avec Lui, c'est porter son joug, assumer les exigences de l'amour. Il ne nous épargne pas la souffrance, mais son fardeau est léger, car cette souffrance ne provient pas de notre égoïsme; nous ne souffrirons que ce qui est nécessaire, par amour et avec l'aide du Saint-Esprit. De plus, ne l'oublions pas, «les tribulations qu'on souffre pour Dieu sont adoucies par l'espérance» (Saint Ephren).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Jésus, le "Fils de Dieu"

Aujourd'hui, Jésus-Christ se révèle à nous comme le "Fils de Dieu". Dans l'Orient ancien ce titre avait était utilisé dans le monde politique: le roi était considéré comme le "Fils de Dieu". Chez le Christ cette expression va plus loin et signifie une union spéciale avec Dieu (qui se manifeste par la croix et la résurrection). 

Seul le Fils réellement "connait" le Père (il "sent" avec le Père). "Connaître" implique "égalité": l'unité de la connaissance n'est possible que parce qu'il y a une unité chez l'être. De même la volonté du Fils s'unit à la volonté du Père. Ceci est constant dans les Evangiles, mais il nous est présenté de façon dramatique sur le Mont des Oliviers. Là-bas Jésus prend la volonté humaine et l'introduit dans sa volonté filiale et, ainsi, il l'inclut dans l'unité de volonté avec le Père.

—Jésus, nous te demandons, unis à toi, le Fils, de nous laisser être "consentants" avec la volonté du Père et, ainsi, de nous permettre d'être nous aussi des fils.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 13e Semaine: Vendredi

 Texte de l'Évangile (Mt 9,9-13): Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit: «Suis-moi». L'homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs?». Jésus, qui avait entendu, déclara: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole: C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs».

Commentaire: Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne)

Suis-moi

Aujourd'hui, l'Évangile nous parle d'une vocation, celle du publicain Mathieu. Jésus prépare le petit groupe des disciples qui devront continuer sa mission de salut. Il prend ceux qu'Il veut: des pêcheurs ou des gens d'un métier humble. Ainsi Il appelle un publicain à le suivre, profession qui était mal vue par les juifs, qui se considéraient eux comme étant les parfaits témoins de la loi, et qui se disaient que cette profession se rapprochait un peu trop d'une vie de péché car ils percevaient les impôts au nom du gouverneur romain auquel ils ne voulaient pas se soumettre.

L'invitation de Jésus est suffisante: «Suis-moi» (Mt 9,9). Avec un seul mot du Maître, Mathieu abandonne sa profession et dans sa joie il l'invite chez lui pour un festin pour le remercier. Il va de soi que Mathieu avait de bons amis qui exerçaient le même métier que lui et qui étaient à ses cotés pour fêter cet événement. D'après les pharisiens, ils étaient tous des pécheurs reconnus par tout le monde comme tels.

Les pharisiens ne peuvent pas se taire et font des commentaires aux disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs» (Mt 9,10). La réponse de Jésus ne se fait pas attendre: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades» (Mt 9,12). L'analogie est parfaite: «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mt 9,13).

Les paroles de cet Évangile sont toujours d'actualité. Jésus continue à nous inviter à le suivre, chacun selon sa condition et sa profession. Suivre Jésus, veut dire très souvent, abandonner nos passions désordonnées, nos mauvais comportements familiaux, le gaspillage du temps pour consacrer du temps à la prière, au banquet eucharistique, à l'évangélisation. Enfin, tout cela veut dire «qu'un chrétien n'est pas son propre maître, mais qu'il s'offre au service de Dieu» (Saint Ignace d'Antioche)

Certainement, Jésus me demande des changements dans ma vie, et je me demande à quel groupe de personnes j'appartiens, à ceux qui se sentent parfaits ou bien à ceux qui se reconnaissent sincèrement comme étant imparfaits? Je peux vraiment m'améliorer, n'est-ce pas?

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

La nouvelle évangélisation: un renouvellement de l'Église

Aujourd'hui, nous contemplons l'amour miséricordieux de Dieu: en compatissant notre faiblesse, il est venu pour "nous appeler" et "à nous porter" à son Amour. L'Église, en prenant dans les bras dans son sein les pécheurs, est à la fois sainte et toujours nécessiteuse du besoin de purification, et cherche sans cesse la conversion. Ce renouvellement fait partie de la "nouvelle évangélisation". Dernièrement, la célébration du Jubilé de 2000, la convocation de la "Année de la foi" constituent une invitation à une conversion authentique au Seigneur.

La foi doit se concrétiser dans des œuvres d'amour. Le renouvellement de l'Église passe aussi à travers du témoignage offert par la vie des croyants: avec leur même existence dans le monde, les chrétiens sont appelés de faire resplendir la Parole vraie que le Seigneur Jésus nous a laissé.

—Par la foi, la nouvelle vie du baptisé configure l'existence entière humaine dans la nouveauté radicale de la résurrection. La foi qui agit par l'amour se convertit en nouveau critère de pensée et d'action qui change la vie de l'homme.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire- 13e Semaine: Mercredi

 Texte de l'Évangile (Mt 8,28-34): Comme Jésus arrivait sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent du cimetière à sa rencontre; ils étaient si méchants que personne ne pouvait passer par ce chemin. Et voilà qu'ils se mirent à crier: «Que nous veux-tu, Fils de Dieu? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé?». Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Les démons suppliaient Jésus: «Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs». Il leur répondit: «Allez-y». Ils sortirent et ils s'en allèrent dans les porcs; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots. Les gardiens prirent la fuite et s'en allèrent en ville annoncer tout cela, avec l'affaire des possédés. Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région.

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Les gens le supplièrent de partir de leur région

Aujourd'hui, nous contemplons un triste contraste. “Contraste”, car nous admirons le pouvoir et la majesté divine de Jésus-Christ, auquel les démons sont soumis (signe certain de la venue du Royaume des cieux). Mais, en même temps, nous déplorons l'étroitesse de vue et la mesquinerie dont est capable le cœur humain lorsqu'il rejette le porteur de la Bonne Nouvelle: «Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région» (Mt 8,34). Et “triste” parce que «la vraie lumière est venue vers les siens, mais les siens ne l'ont pas reçu» (Jn 1,9.11).

Plus de contraste et plus de surprise, si nous considérons que l'homme est libre et que cette liberté a le “pouvoir d'arrêter” le pouvoir infini de Dieu. Dit d'une autre façon: l'infinie puissance divine parvient jusqu'où le lui permet notre “puissante” liberté. Et il en va ainsi parce que Dieu nous aime principalement avec un amour de Père et, par conséquent, il ne faut pas nous étonner qu'il soit très respectueux de notre liberté: Il n'impose pas son amour, mais nous le propose.

Dieu, avec une sagesse et une bonté infinies, gouverne providentiellement l'univers, en respectant notre liberté; même quand cette liberté humaine Lui tourne le dos et refuse sa volonté. Pour autant, le monde ne s’échappe pas de ses mains: Dieu conduit tout à son terme, en dépit des obstacles que nous pouvons présenter. De fait, nos obstacles sont, avant tout, des entraves pour nous-mêmes.

Malgré tout, l'on peut affirmer que «face à la liberté humaine, Dieu a voulu se faire “impuissant”. Et l'on peut aussi dire que Dieu paye pour ce grand don [la liberté] qu'Il a accordé à une créature faite par Lui à son image et ressemblance [l'homme]» (Jean-Paul II). Dieu paye ! Si nous le rejetons, Il obéit et s'en va. Il paye, mais c'est nous qui perdons. Nous sommes gagnants, en revanche, quand nous répondons comme Sainte Marie: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38).

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Le démon est un "chiffre"

Aujourd'hui, Jésus-Christ nous parle de "l’adversaire" de Dieu. La bête, le pouvoir contraire, ne porte pas de nom, mais un chiffre: "son chiffre est 666", dit le voyant de l’Apocalypse. Aujourd'hui, il se présente lui-même comme "légion". Il est un nombre et convertit la personne en numéro. 

Une preuve? Certes, le démon est "indémontrable", mais ceux qui ont vécu dans les camps de concentration le savent: l’horreur y vient précisément du fait qu’ils effacent le visage, qu’ils suppriment l’histoire, qu’ils font des hommes des numéros, des pièces de rechange d’une grande machinerie. Chacun y devient fonction, et rien d’autre. Et s’il n’existe que des fonctions, alors l’homme n’est rien de plus. Ce qui n’est que fonction n’est rien. La bête est un chiffre et convertit en chiffre.

—Seigneur, parce que tu as un nom et que tu me donnes un nom et m’appelles par mon nom, je ne suis pas pour toi une fonction dans une machinerie cosmique. Je suis ton enfant!

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 13e Semaine: Mardi

 Texte de l'Évangile (Mt 8,23-27): Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voilà que la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Ses compagnons s'approchèrent et le réveillèrent en disant: «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus». Mais il leur dit: «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi?». Alors, debout, Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d'étonnement et disaient: «Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent?».

Commentaire: Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)

Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme

Aujourd'hui, Mardi de la XIIIe semaine du Temps ordinaire, la liturgie nous présente l'un des moments les plus importants de la vie publique du Seigneur. La scène est d'une grande vivacité, qui oppose radicalement l'attitude des disciples et celle de Jésus. Nous pouvons imaginer l'agitation qui régna sur la barque quand «la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues» (Mt 8,24), mais cette agitation ne fut pas suffisante pour éveiller Jésus qui dormait. Ce furent les disciples qui, dans leur désespoir, durent réveiller le Maître!: «Seigneur, sauve-nous! Nous sommes perdus!» (Mt 8,25).

L'évangéliste utilise cette ambiance dramatique pour nous révéler la personnalité de Jésus. La tempête grondait toujours et les disciples étaient encore remplis de crainte, quand le Seigneur, simplement et tranquillement, se leva, «interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme» (Mt 8,26). Sur l'ordre de Jésus, la paix revint, une paix qui ne devait pas seulement se réaliser sur l'eau agitée du ciel et de la mer: la Parole de Jésus avait surtout pour but d'apaiser les cœœurs craintifs des disciples. «Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi?» (Mt 8,26).

Les disciples passèrent du trouble et de la peur à l'admiration de qui vient d'assister à quelque chose d'incroyable. La surprise, l'étonnement, l'émerveillement face à un changement aussi radical de situation, suscita en eux une question centrale: «Quel est donc celui pour que même les vents et la mer lui obéissent?» (Mt 8,27). Qui est celui qui peut calmer les tempêtes du ciel et de la terre et, en même temps, celles des cœurs des hommes? Seul celui qui, «dormant comme homme dans la barque, peut donner des ordres aux vents et à la mer comme Dieu» (Nicète de Remésinie).

Quand nous sentons la terre se dérober, n'oublions pas que notre Sauveur est Dieu fait homme, proche de nous par la foi.

 

 

Commentaire: Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)

Dieu Créateur

Aujourd'hui, la tempête fait fureur. Les disciples, des marins experts, ont peur. Jésus par contre, dort. Il se lève, réprimande la mer et survient le calme. La force de la Parole qui domine la création surprend. La Parole qui calme la tempête était l'écho de la Parole créatrice de Dieu: "Ainsi soit-il!"

La création est une œuvre d'amour: Dieu Le Père a créé en partant de rien par le Verbe, qui est son Fils, tandis que l'Esprit fécondait les eaux. Il a créé pour transmettre ainsi "vers l'extérieur" son Amour. La création est le début de notre salut. Elle consiste en trois étapes: celle du Père qui va de la Création au Messie, celle du Fils qui va de son incarnation à sa glorification, celle de l'Esprit Saint qui va de la Pentecôte à la fin du monde.

—Dieu, toi qui es Père, Fils et Esprit Saint, nous te rendons grâce de nous avoir créés, rachetés et sanctifiés, en faisant briller en nous —vos créatures— la force féconde de votre Amour.

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 22:01

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 13e Semaine: Lundi

 Texte de l'Évangile (Mt 8,18-22): Jésus, voyant la foule autour de lui, donna l'ordre de partir vers l'autre rive du lac. Un scribe s'approcha et lui dit: «Maître, je te suivrai partout où tu iras». Mais Jésus lui déclara: «Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer sa tête». Un autre de ses disciples lui dit: «Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père». Jésus lui dit: «Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts».

Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)

Suis-moi

Aujourd'hui, l'Évangile nous présente à travers ses deux personnages principaux une des qualités du bon disciple de Jésus: son indifférence à l'égard des biens matériels. Mais auparavant, le texte de saint Matthieu nous mentionne un détail que je ne voudrais pas négliger de souligner: «Jésus, voyant la foule autour de lui...» (Mt 8,18). 

Une grande foule s'est assemblée auprès de Jésus pour écouter ses paroles, pour que ses maux, corporels et spirituels, soient taris; ils cherchent le salut et une souffle de Vie Joyeuse et Éternelle dans l'agitation de ce monde. 

Il advient aujourd'hui quelque chose de semblable: tous —sens en prendre, peut être, conscience— avons besoin de Dieu, de rassasier notre cœur des véritables biens, comme la connaissance et l'amour de Jesús- Christ et une vie d'amitié avec Lui. Sinon, nous pouvons tomber dans le piège de vouloir remplir notre cœur d'autres “dieux” qui ne peuvent pas donner du sens à notre vie: le téléphone portable, l'Internet, les vacances aux Bahamas, le travail ininterrompu pour gagner chaque fois un peu plus d'argent, une voiture meilleure que celle du voisin, ou la salle de gym pour arborer le plus beau physique du pays.... C'est exactement ce qui arrive aujourd'hui à beaucoup du monde. 

Par contraste, le cri plein de force et de confiance du Pape Jean Paul II retentit, lorsqu'il parle aux jeunes du monde: «On peut être moderne et profondément fidèle à Jésus Christ». Pour cela, comme dit le Seigneur, il est nécessaire de savoir renoncer à tout ce qui nous lie à une vie trop matérialiste qui ferme les portes à l'Esprit. 

«Le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer sa tête. (…) Suis-moi» (Mt 8,22), nous dit l'Évangile d'aujourd'hui. Et saint Grégoire le Grand nous rappelle: «Les choses temporelles pour en user, les éternelles pour en jouir; temporelles comme à des voyageurs, les éternelles comme à des hommes en repos». C'est un bon critère pour examiner si nous suivons les traces de Jésus.

 

 

Commentaire: Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)

Pauvreté: "dé-liés" pour être libres

Aujourd'hui, un scribe nous surprend par son désir de suivre Jésus. Les scribes ont pour habitude d'être hostiles à Jésus, mais Jésus n'a pas d'à priori et Il lui précise quelles sont les conditions nécessaires pour être disciple: pauvreté et détachement, ce dont lui-même est le modèle, puisqu'Il n'est attaché à rien ni à personne.

La liberté est la fabuleuse capacité de pouvoir choisir et elle exige une grande maturité personnelle. C'est l'un des droits de l'homme le plus revendiqué, mais c'est peut-être le plus incompris. Souvent on croit que pour être libre il faut posséder des richesses, du pouvoir, de l'influence et de l'autorité. Mais cette possession est un piège: ce que nous croyons posséder, nous possède et nous assujettit. La liberté évangélique est l'opposé de cela: elle veut dire se détacher, se vider et s'appauvrir. C'est à ce moment là que nous sommes souverainement libres.

—Seigneur, tu nous as dit que la vérité nous rendra libres. Donne-nous ton Esprit pour que rien ne puisse nous enlever ce trésor et que ce soit Toi seul qui nous possède et que nous te possédions.

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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : 29 juin: Saints Pierre et Paul, apôtres

 Texte de l'Évangile (Mt 16,13-19): Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples: «Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes?». Ils répondirent: «Pour les uns, il est Jean Baptiste; pour d'autres, Élie; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes». Jésus leur dit: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?». Prenant la parole, Simon-Pierre déclara: «Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!». Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara: «Heureux es-tu, Simon fils de Yonas: ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des: tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux».

Commentaire: + Mgr. Pere TENA i Garriga Evêque Auxiliare Emérite de Barcelone (Barcelona, Espagne)

Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!

Aujourd'hui, est un jour consacré par le martyre des saints Apôtres Pierre et Paul! «Pierre, celui que fut le premier à confesser la foi»; «Paul, celui qui l'a mise en lumière» (Préface). Aujourd'hui est un jour de gratitude pour la foi catholique, qui est aussi la nôtre, proclamée par la prédication de ces deux piliers de l'Église. Cette foi qui a vaincu le monde, parce qu'elle croit et annonce que Jésus est le Fils de Dieu: «Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!» (Mt 16,16). Les autres fêtes des apôtres saint Pierre et saint Paul envisagent d'autres aspects, mais aujourd'hui nous contemplons ce qui nous permet de les appeler les «premiers annonciateurs de la foi» (Collecte): par leur martyre ils confirmèrent leur témoignage. 

Leur foi, leur force dans la souffrance et le martyre, no provenaient pas de leurs aptitudes personnelles. Ni la chair ni le sang n'ont révélé à Pierre qui était Jésus, mais le Père qui est aux cieux (cf. Mt 16,17). De même, la découverte de Jésus comme Seigneur par “celui qui le persécutait”, fût pour Saul, vraiment l'ouvre de la grâce de Dieu. Dans les deux cas, la liberté humaine que demande l'acte de foi s'appui sur l'action de l'Esprit.

La foi des Apôtres est la foi de l'Église, une, sainte, catholique et apostolique. Depuis la confession de Pierre à Césarée-de-Philippe, «chaque jour, dans toute l'Église, c'est Pierre qui dit: ‘Vous êtes le Christ, Fils du Dieu vivant’» (Saint Léon le Grand). Depuis ce moment jusqu'à nos jours, une foule de chrétiens de tout âge, de toute culture, de toute époque et de tout ce qui fait des différences parmi les hommes, proclame à l'unanimité la même foi victorieuse. 

Par le baptême et la confirmation nous sommes placés sur la voie difficile du témoignage, c'est-à-dire, sur celle du martyre. Il faut donc que désormais nous soyons attentifs au “laboratoire de la foi” que l'Esprit-Saint mène à terme en nous (Jean Paul II), en même temps que nous prions humblement pour pouvoir exprimer la joie de la foi de l'Église.

 

 

Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

Saint Pierre et saint Paul, apôtres de la foi

Aujourd'hui, et depuis les temps les plus reculés, l'église romaine fête la solennité de ces deux grands apôtres, maîtres de la foi, le même jour. Pierre fut établi comme le "roc" fondement de l'Église, Paul fut la voix de l'évangile dans sa carrière parmi les gentils (les non juifs).

Ils ont reçu, tous les deux, un traitement "particulier" de la part de Dieu. En ce qui concerne Simon, fils de Jonas, Jésus a changé son nom, en lui annonçant qu'il lui confiait une mission particulière: réaffirmer la doctrine de l'évangile parmi ses frères juifs. Jésus a même prié expressément pour lui, afin que sa foi —en tant que don spécial du Père— ne lui fasse jamais défaut. Saul de Tarse a été choisi pendant qu'il persécutait les chrétiens: le Seigneur ressuscité lui est apparu (environs 5 ans après l'Ascension) en se présentant comme "Jésus, celui que tu persécutes".

—Seigneur, dans leur martyr, Pierre et Paul se donnent une étreinte fraternelle et deviennent "frères". Donne-moi la force de continuer la construction de la "nouvelle Rome" chrétienne qu'ils ont fondée ensemble.

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 17:35

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Coeur immaculé de Marie

 Texte de l'Évangile (Lc 2,41-51): Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent. Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher. 

C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi: il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit: «Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi!». Il leur dit: «Comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas? C'est chez mon Père que je dois être». Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son coeur tous ces événements.

Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)

Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements

Aujourd'hui nous fêtons la mémoire du Cœur Immaculé de Marie. Un cœur sans tache, rempli de Dieu, totalement voué à l'obéissance et à l'écoute de Dieu. Le cœur, dans le langage de la Bible, signifie ce qu'il y a de plus profond dans la personne, l'endroit d'où jaillissent toutes les pensées, toutes les paroles et toutes les actions. Qu'est-ce qui jaillit du Cœur de Marie? Foi, obéissance, tendresse, disponibilité, servitude, force, humilité, simplicité, reconnaissance, et toute une panoplie inépuisable de vertus.

Pourquoi? La réponse nous la trouvons dans les paroles de Jésus «là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur» (Mt 6,21). Le trésor de Marie est son Fils, et elle lui a donné tout son Cœur. Les pensées, les paroles et les actions de Marie ont comme source et comme but de contempler et plaire à Dieu.

L'Évangile de ce jour nous donne un bon exemple de ceci. Après nous avoir raconté la scène de l'enfant Jésus perdu et retrouvé dans le Temple, il nous dit «Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements» (Lc 2,51). Saint Grégoire de Nicée nous dit: «Dieu se laisse contempler par les cœurs purs». Qu'est-ce que Marie garde dans son Cœur? Depuis l'Incarnation et jusqu'à l'Ascension de Jésus, en passant par les heures amères de la Passion, Elle a gardé dans son Cœur d'innombrables souvenirs médités et approfondis: la joie de la visite de l'ange Gabriel lorsqu'il lui annonça son rôle dans les desseins de Dieu, le premier baiser et la première fois qu'elle a serré Jésus nouveau-né dans ses bras, les premiers pas de son Fils sur Terre, constater sa croissance physique et spirituelle, leur “complicité” lors des noces de Cana, les enseignements de Jésus lors de ses sermons, la douleur salvatrice de la Croix, l'espérance dans le triomphe de la résurrection…

Demandons au Seigneur de nous donner la grâce de l'aimer chaque jour plus pleinement, avec tout notre cœur, en bons fils de Marie.

 

 

Commentaire: Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)

Le "cœur"

Aujourd'hui nous fêtons le Cœur Immaculé de Marie. Un cœur sans tache, rempli de Dieu, totalement voué à l'obéissance et à l'écoute de Dieu. Le cœur, dans le langage de la Bible, signifie ce qu'il y a de plus profond dans la personne, l'endroit d'où jaillissent toutes les pensées, toutes les paroles et toutes les actions. Qu'est-ce qui jaillit du Cœur de Marie? Foi, obéissance, tendresse, disponibilité, servitude, force, humilité, simplicité, reconnaissance, et toute une panoplie inépuisable de vertus.

Le trésor de Marie est son Fils, et elle lui a donné tout son Cœur. Les pensées, les paroles et les actions de Marie ont comme source et comme but de contempler et plaire à Dieu. Qu'est-ce que Marie garde dans son Cœur? Depuis l'Incarnation et jusqu'à l'Ascension de Jésus, en passant par les heures amères de la Passion, Elle a gardé dans son Cœur d'innombrables souvenirs médités et approfondis. 

—Demandons au Seigneur de nous donner la grâce de l'aimer chaque jour plus pleinement, avec tout notre cœur, en bons fils de Marie.

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:00

 

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Le Sacré Cœur de Jésus (A)

 Texte de l'Évangile (Mt 11,25-30): En ce temps-là, Jésus prit la parole: «Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. 

»Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger».

Commentaire: Abbé Antoni DEULOFEU i González (Barcelona, Espagne)

Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos

Aujourd'hui, quand nous nous sentirons fatigués par le train-train de tous les jours —car nous avons tous des épreuves lourdes et parfois difficiles à supporter— réfléchissons aux paroles de Jésus: «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11,28). Reposons-nous en Lui, Il est le seul capable de nous donner le repos quand nous sommes confrontés à toutes nos préoccupations pour que nous puissions ainsi trouver la paix et tout l'amour que le monde ne nous donne pas toujours.

Le repos authentiquement humain a besoin d'une bonne dose de "contemplation". Si nous levons nos yeux au ciel et prions en y mettant notre cœur et si nous restons humbles, c'est sûr que nous trouverons et que nous verrons Dieu, car Il est là («Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange»: Mt 11,25). Mais il ne se trouve pas seulement là, cherchons-le également dans le "joug doux" de toutes les petites choses de tous les jours: dans le sourire innocent d'un petit enfant, dans le regard reconnaissant de ce malade à qui nous rendons visite, dans les yeux du pauvre qui nous demande de l'aide, notre générosité…

Reposons tout notre être, et mettons pleinement notre confiance en Dieu qui est notre seul salut et le salut du monde. Comme le recommandait Jean Paul II, avant de se reposer il faut "porter sur (le travail bien accompli) un regard plein d'une joyeuse satisfaction: c'est un regard «contemplatif», qui ne vise plus de nouvelles réalisations, mais plutôt la jouissance de la beauté de ce qui a été accompli" sous le regard de Dieu. Et ensuite il faut lui adresser une action de grâces: tout vient du Très Haut, et sans Lui nous ne pourrions rien faire.

Précisément, un des plus grands dangers de nos jours, c'est que «notre époque est en mouvement continu, ce qui débouche souvent sur l'activisme, en risquant facilement de "faire pour faire". Nous devons résister à cette tentation en cherchant plutôt à être qu'à faire» (Jean Paul II). Car, en réalité comme nous le dit Jésus, une seule chose est nécessaire (cf. Lc 10,42): «Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos» (Mt 11,29).

 

 

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

L'amour "eros" de Dieu

Aujourd'hui, nous entendons Jésus-Dieu nous parler de son "cœur". Un cœur "doux et humble"! Et dans son évangile Saint Jean nous décrit la scène du Christ crucifié et son flanc transpercé par une lance. La contemplation de cette image nous aide à comprendre que "Dieu est amour" jusqu'à l'inimaginable: c'est un "amour fou"!

A notre grande surprise, il ne s'agit pas seulement d'un amour, exalté, sublime, lointain, de pure amitié et seulement d'amitié… Dieu nous aime également avec désir. En théorie, il n'a aucun besoin de nous, ne devrait rien désirer de ses créatures. Pourtant, Jésus nous fait découvrir un Dieu débordant d'un amour rempli de sentiments et de désirs bienveillants: le Créateur désire et attend la réponse d'amour de l'homme. Et il attend en silence, discrètement, tel l'amoureux le plus aimant.

—Jésus, je plonge dans ton Cœur transpercé et je trouve le repos dans ton amour: tu souffres sans faire souffrir, tu souffres mais tu ne nous le dis jamais et tu ne nous en tiens pas rigueur… pardonne-nous Seigneur.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 23:11

 

 

Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

Jour liturgique : Temps ordinaire - 12e Semaine: Jeudi

Martyrologe 26 juin: Saint Josémaria, prêtre

 Texte de l'Évangile (Mt 7,21-29): «Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront: ‘Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes, en ton nom que nous avons chassé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles?’. Alors je leur déclarerai: ‘Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal!’. 

»Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé et s'est abattue sur cette maison; la maison ne s'est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là sans le mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, la tempête a soufflé, elle a secoué cette maison; la maison s'est écroulée, et son écroulement a été complet». 

Jésus acheva ainsi son discours. Les foules étaient frappées par son enseignement, car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.

Commentaire: Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)

Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux

Aujourd'hui, l'affirmation tranchée de Jésus nous impressionne: «Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux» (Mt 7,21). Au minimum, cette affirmation exige de nous la responsabilité dans notre condition de chrétien, tout en nous faisant sentir l'urgence de témoigner de notre foi.

Construire la maison sur la roche est une image claire qui nous invite à attacher du prix à notre engagement de foi, qui ne peut se limiter à de belles paroles, mais doit se fonder sur l'autorité des œuvres imprégnées de charité. Un de ces jours, l'Église va nous rappeler la vie de saint Pélage, jeune martyr de la chasteté. En souvenir de lui, saint Bernard écrivit dans son traité sur les mœurs et le ministère des évêques: «La chasteté, aussi belle qu'elle soit, n'a pas de valeur ni de mérite sans la charité. La pureté sans l'amour est comme une lampe sans huile; mais la sagesse dit: Qu'elle est belle la sagesse unie à l'amour! A cet amour dont nous parle l'Apôtre, qui provient d'un cœur pur, d'une conscience droite et d'une foi sincère».

La clarté du message, unie à la force de la charité, manifeste l'autorité de Jésus, qui étonnait ses contemporains: «Les foules étaient frappées par son enseignement, car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes» (Mt 7,28-29). Notre prière et notre contemplation d'aujourd'hui doivent être accompagnées d'une réflexion sérieuse: comment est-ce que je parle et agis dans ma vie comme chrétien? Comment est-ce que je concrétise mon témoignage? Comment est-ce que je traduis le commandement de l'amour dans ma vie personnelle, familiale, dans mon travail, etc.? Ce ne sont ni les paroles, ni les prières sans engagement qui comptent, mais l'effort pour vivre selon le Projet de Dieu. Notre oraison devrait toujours exprimer notre désir de faire le bien et un appel à l'aide, car nous reconnaissons notre faiblesse.

Seigneur, que notre prière soit toujours accompagnée par la force de la charité.

 

 

Commentaire: Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

La sagesse de la Loi de Dieu

Aujourd'hui, nous arrivons à la fin de ce que nous appelons "les béatitudes" (chapitres 5-7 de l'évangile de Saint Mathieu). Jésus, maître avec une autorité convaincante, nous enseigne les "exigences" pour rentrer dans son Royaume —d'amour— et quelle doit être notre attitude vis-à-vis de la loi de Dieu. Entendre réellement la parole de Dieu signifie la mettre en pratique. Celui qui agit ainsi obtiendra prudence et sagesse.

L'ancien peuple d'Israël était conscient du fait qu'il était un peuple sage car il connaissait parfaitement la loi de Dieu. De nos jours, on rencontre une certaine désaffection vis-à-vis des lois, spécialement envers celles de Dieu ou celles qu'on appelle "lois de moralité". Mais, la loi de Dieu, n'est pas une contrainte, c'est un "don" qui nous apprend les "raisons" de la croissance humaine et de son rapprochement de son Créateur. Il faut que nous apprenions de notre propre histoire: là où on rejette ou l'on ignore la loi de Dieu, on rejette également la dignité de la personne humaine et souvent on la maltraite.

—Seigneur Dieu, aide-moi à mettre en pratique tes préceptes afin d'acquérir la vraie sagesse de la vie.

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